Forum de FilmDeCulte

Une équipe de paléontologues traque une étrange créature en Amazonie jusqu'au fond du lagon où elle vit.

Figure arrivée plus tardivement dans le musée de monstres d'Universal, L'Etrange créature a ses petits oripeaux kitsch (ses indigènes sacrifiés, son héroïne qui se la joue Virginie Dedieu dans la flotte) mais je trouve qu'il y a un exotisme-aventure qui marche à donf, un décor moins guindé que pour un Loup-garou par exemple qui ne laissait pas une énorme marge de manoeuvre, une vraie très belle scène de ciné fantastique dans l'anthologie classique des belles et bêtes (ici, la meuf qui nage et le monstre qui la suit dans les profondeurs), une créature au look ma foi super cool (enfin, plus quand on ne le voit pas en méga gros plan), et une partition très classe qui prend une large part lors des longues scènes muettes sous l'eau.

Bref j'ai trouvé ça très bon, très rafraîchissant (ouais je parle des films comme de verres de Tropico maintenant). Je sais pas ce que valent les deux suites.

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bel hommage aussi via le monstre de "la douve" dans un épisode d'Xfiles (saison2 j'crois) "l'Hôte".

Ah, celui-là je m'en souviens beaucoup plus. C'est presqu'indémodable tellement c'est simple et sincère comme divertissement.

vu en relief (la 3D de l'époque!) hier soir à la cinémathèque et je ne suis toujours pas convaincu par ces "procédés d'immersion". de ce film à beowulf ya pas grand chose qui a changé finalement et ils m'apparaissent toujours comme superflus (comme le disait tetsuo je sais plus où).
c'est pour moi plus un obstacle, une diversion pour le regard, qu'un apport réel à l'expérience du film.
cela dit, les balbutiements techniques qu'on peut voir avec ce film sont certainement plus attachants que la débauche technologique et la course à la performance à laquelle on peut assister aujourd'hui.

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J'aime bien la grandiloquence de l'introduction, qui mêle création biblique et évolution darwinienne et tout le premier acte du film adopte une approche de film d'aventures scientifique qui fait sauter aux yeux comme le film a pu inspirer autant Les Dents de la mer et Alien pour la partie fantastique et horrifique qu'Abyss ou Jurassic Park pour le reste, notamment la dramaturgie simple qui oppose les deux personnages masculins, le chercheur bienveillant et le riche chasseur.

Arnold tire le max du décor sous-marin, les nombreuses scènes sous l'eau dégageant une atmosphère particulière, surtout en N&B. Pas de couloirs comme dans une maison hantée mais un vaste hors champ d'où tout peut surgir, où tout peut arriver. Et les passages où la créature suit la jeune femme revêtent même quelque chose de poétique (tu devines ce qui a pu inspirer Guillermo del Toro pour son slashfic).

Après, je trouve que la deuxième moitié s'enlise un peu, entre ce décor qui ne change jamais et l'aspect répétitif du récit (on plonge, on essaie d l'avoir, il tue quelqu'un, on plonge, on essaie de l'avoir, il tue quelqu'un). Le personnage féminin qui semblait être la composante d'un triangle amoureux exploitant les deux points de vue divergents n'est finalement là que pour crier toutes les 5 minutes dès qu'elle voit le monstre zarma c'est une alarme. Et le dénouement essaie tardivement de transformer ça fissa en belle et la bête kingkongien mais sans jamais atteindre la force du film de 1933 (peu ou preu la même histoire en tout de même plus incarné et profond).

Sympa mais pas entièrement abouti.

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