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MessagePosté: 25 Sep 2023, 14:36 
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Parce que les affiches sont trop moches.

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Au début du XXème siècle, le pétrole a apporté la fortune au peuple Osage qui, du jour au lendemain, est devenu l’un des plus riches du monde. La richesse de ces Amérindiens attire aussitôt la convoitise de Blancs peu recommandables…

Martin Scorsese, 80 ans, a décidément élu de faire des films en s'en battant les couilles. Non pas vis-à-vis de son sujet ou du travail à fournir, au contraire, mais pour tout ce qui attrait à ce que les studios ou son public pourraient attendre de lui. Après avoir offert le typiquement scorsesien Le Loup de Wall Street (2h59), dans la familiarité duquel on pouvait se glisser bien au chaud, le cinéaste a enchaîné avec un Silence des plus arides (2h41) et un The Irishman comme une lente procession vers la mort (3h29), à des kilomètres des Affranchis. À bien des égards, Killers of the Flower Moon (3h26) poursuit, pour ne pas dire surenchérit, sur cette lancée, continuant le dialogue avec son propre cinéma entamé par Scorsese sur son précédent, en le doublant d'une réflexion sur l'Histoire du Cinéma en général et par conséquent de l'Histoire tout court.

Les premières minutes donnent le ton, faisant se succéder un rite funéraire où l'on enterre non pas une personne mais une culture et l'éruption d'un gisement de pétrole qui va provoquer à la fois l'enrichissement et la chute de tout un peuple, avant d'enchaîner sur une exposition où l'habituelle voix-off des épopées scorsesiennes se voit remplacée par des cartons du cinéma muet et une image au format 4:3. D'emblée, Scorsese inscrit donc son récit dans une dialectique avec la représentation cinématographique. Et le film de commencer à chambouler les idées reçues, notamment à cause du cinéma, sur les natifs américains.

Déjà, il y a la temporalité du film, à savoir cette Amérique du début du XXe siècle qui ne cessera jamais de m'étonner, où l'Ouest paraît encore sauvage, où le progrès semble n'avoir atteint que les moyens de locomotions mais pas les lois et encore moins les mentalités. C'est encore un monde de "cowboys". La ville se résume encore à une (1) rue principale. Martin Scorsese's Main Street. Le slogan de Gangs of New York était "L'Amérique est née dans les rues" et il suffirait de passer au singulier pour décrire cette nouvelle vision de l'auteur de la naissance d'une nation.

Dans ces États-Unis encore émergeant, on peut donc voir des natifs américains comme on en a jamais vu dans un western, opulents et en position dominante. Même si certains voient leur richesse gérée par un curateur, ce sont eux que les blancs prennent en photographie, mendient, conduisent...et séduisent.

Avant même de connaître les parti-pris de l'adaptation que Scorsese et Eric Roth - l'illustre co-scénariste de Révélations et Munich entre autres mais également de Raisons d'état qui est sans doute ce qu'il a signé de plus proche - tirent de l'ouvrage de non-fiction de David Grann, qui avait pour sous-titre The Osage Murders and the Birth of the FBI, le film déroute également en se délestant d'entrée de jeu de tout mystère.

La première version du scénario suivait Tom White, fils d'un shérif et ancien Texas Ranger devenu agent du fraîchement formé Bureau of Investigation, pas encore Federal, venir enquêter sur les morts mystérieuses d'indiens Osage. Leonardo DiCaprio devait tenir le rôle et Robert De Niro celui de William Hale, éleveur et principal architecte de la tragédie. De l'aveu de Scorsese lui-même, ils se sont rendus compte que le coeur de l'histoire résidait davantage dans le couple formé par le neveu de Hale, Ernest Burkhart, et sa femme Osage, Mollie. Préférant ce protagoniste infiniment plus complexe, DiCaprio changea de rôle et le film changea complètement de point de vue, abandonnant l'axe white savior adopté jusque là pour se focaliser sur la dynamique qui lie Burkhart à sa femme ainsi qu'à son oncle.

À ce titre, le film est porté par un trio d'acteurs exemplaires. Lily Gladstone est une révélation, avec une performance tout en dignité, en rage et en souffrance contenue. DiCaprio, amoché, abêti, campe un être à la fois humain et vil tandis que De Niro suit dans les pas du Bill the Butcher de Gangs of New York. Daniel Day-Lewis s'y adressait à DiCaprio en disant "Amsterdam, I am New York" et ici, il aurait tout aussi bien pu se présenter comme étant "l'Amérique", pas simplement un parangon de capitalisme mais une manifestation de ce qu'il peut avoir de plus cynique et froid, d'un racisme tellement enraciné qu'il ne saurait même pas se considérer comme tel.

En rejetant l'enquête et son héros à Stetson tout désigné, Scorsese subvertit les attentes et le genre, préférant la lente marche funéraire, inlassablement rythmée par cette rengaine de feu Robbie Robertson, comme un chant funèbre country, d'un récit qui ramène tout un génocide à l'intimité d'une famille. En cela, ça m'a fait penser au Parrain, mariage et durée compris. Cette longueur est à la fois celle qui sied aux oeuvres-fleuve, nécessaire pour égrener la chute d'une sororie et par extension d'un peuple et d'une culture tout entière (et Jack Fisk, chef décorateur de Terrence Malick et There Will Be Blood et The Revenant, fait tout ce qu'il faut avec les 200M$ de budget pour que ça en ait l'air), mais il est évident qu'avec l'âge, le metteur en scène accorde une place prépondérante à la notion de temps qui passe. Et qui efface tout.

Et il ne peut plus être complice de la responsabilité de son art chéri dans cette entreprise, comme en témoigne l'incroyable fin, à la limite de briser le quatrième mur, de ce western anti-capitaliste qui corrige une Histoire faussée par le cinéma.

Fort.

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MessagePosté: 25 Sep 2023, 15:14 
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Ca parle du baril de Brent ?

(en vrai, grave chauffé, premier Marty que j'ai envie de voir depuis une plombe)

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MessagePosté: 25 Sep 2023, 15:28 
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Rien qu'avec la BA mon anti Caprio refait des siennes. Il avait réussi à m'apprivoiser sur quelques films mais là je revois tous ses tics de jeu qui m'horripilent. :oops:


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MessagePosté: 25 Sep 2023, 15:37 
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Castorp a écrit:
(en vrai, grave chauffé, premier Marty que j'ai envie de voir depuis une plombe)

Pareil, autant The Irishman je m'en balek, autant celui-ci je suis CHAUD.

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MessagePosté: 25 Sep 2023, 19:31 
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Je veux pas faire l'auto-caricature mais les 3h30 là...

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MessagePosté: 25 Sep 2023, 19:47 
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Bah de toute façon, tu dors, donc...

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MessagePosté: 25 Sep 2023, 19:50 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Je veux pas faire l'auto-caricature mais les 3h30 là...

Oui t'as raison, mieux vaut enchaîner Nouveau départ et 3 jours max.

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MessagePosté: 21 Oct 2023, 18:23 
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Film Freak a écrit:
Lily Gladstone est une révélation

Pour ceux qui snob Kelly Reichardt ouais.

Et donc après Spielberg plus tôt cette année, un autre octogénaire dont je n'attendais plus rien se rappelle à ma mémoire. Dans le cas de Scorsese son dernier en date, sans que cela soit un mauvais film, avait tout de même généré fort bâillement avec son rythme mollasson et ses œillades un poil pathétique vers son propre passé cinématographique révolu. Non pas que celui-ci soit beaucoup plus dynamique, mais son rythme lancinant colle cette fois parfaitement à son sujet, un poison lent qui s'insinue et décime progressivement les membres de la tribu Osage (le tout agrémenté d'une partition musicale au diapason). Comme si Scorsese acceptait enfin son âge et de réaliser en conséquence, un peu à la manière d'un Eastwood.

S'il y avait malgré tout un reproche à lui faire, ce serait son coté balisé. Parce que d'où qu'on le regarde, le film ne fait qu'emprunter des chemins par ailleurs déjà défrichés. Que ce soit les ravages du capitalisme dans le milieu pétrolier (There Will Be Blood), la trahison en pleine conscience qui scelle la fin d'une époque (L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, Scorsese reprenant par ailleurs la forme de sa partie finale - je ne suis pas vraiment convaincu par ce choix), où l'émergence du FBI (Les Incorruptibles), sans parler des guerres de clans de Gang of New-York, il n'y a rien ici que l'on ait par ailleurs déjà vu.

Film Freak a écrit:
La première version du scénario suivait Tom White, fils d'un shérif et ancien Texas Ranger devenu agent du fraîchement formé Bureau of Investigation, pas encore Federal, venir enquêter sur les morts mystérieuses d'indiens Osage. Leonardo DiCaprio devait tenir le rôle et Robert De Niro celui de William Hale, éleveur et principal architecte de la tragédie.

Intéressant, et je trouve que des traces de cette première version se retrouve dans la version finale. William Hale n'est qu'une déclinaison de Capone, la scène du barbier est bien plus qu'un clin d’œil appuyé à de Palma. Dans sa première version la proximité avec Les Incorruptibles auraient été encore plus importante, peut-être trop, on ne peut que louer le changement d'orientation pris par la suite.


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MessagePosté: 21 Oct 2023, 19:10 
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Lohmann a écrit:
Comme si Scorsese acceptait enfin son âge et de réaliser en conséquence

Ça fait 3 films quand même. Silence et The Irishman témoignaient déjà de ce rythme.

Je sais pas s'il refera un film type The Wolf of Wall Street qui, aussi réussi soit-il, faisait vraiment "le film que Scorsese peut réaliser dans son sommeil". Peut-être était-ce son adieu à ce style-là.

Dans une interview récente, il disait que ça ne l'intéressait plus de faire des plans comme le plan-séquence de Goodfellas et Schoonmacher disait qu'il laissait désormais durer les plans davantage.

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MessagePosté: 21 Oct 2023, 19:33 
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C’est certainement une impression personnelle, mais je trouvais le rythme subit dans les précédents, alors qu’ici il fait pleinement sens.


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MessagePosté: 25 Oct 2023, 08:58 
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Oui mais tout de même, je retrouve ici ce qui chez moi ne marche pas complètement avec Scorsese: narrer via des montages extrêmement amples mais qui ont tendance à écraser chaque morceau de scène sous l'intention générale. Ici le poison lent, comme dit Lohman. Et ça fonctionne.

Mais voilà justement, ça ne fait que fonctionner, c'est-à-dire que c'est un récit implacable et mortifère d'une histoire incroyable - nappé de musique inquiétante et monotone - mais qui aurait mérité plus d'intimité dans certaines scènes, plus de puissance dans d'autres. Il n'y a pas du tout ce côté dérangeant que j'attendais.

Et notamment aussi à cause de ce changement de point de vue par rapport au livre, décrit comme brillant ça et là mais qui me laisse un peu dubitatif. L'arrivée du FBI sonne un peu comme l'arrivée de la cavalerie, or le projet de Scorsese c'était justement de rattraper dans sa filmographie le trou béant des Indiens. La cavalerie, on sait ce que ça a représenté pour les Indiens. Là, le gouvernement fédéral est finalement héroïque (même si le cynisme est pointé vite fait en disant que c'est les 20.000 dollars qui l'ont décidé à venir) et apparaît comme la force civilisationnelle qui va tout faire rentrer dans l'ordre.

Bien sûr, on ne va pas changer une histoire vraie, c'est comme ça que ça a eu lieu parce que c'était les années 20, on était pas au 19e siècle. Mais le changement de point de vue produit un effet malheureux à mes yeux, cette arrivée à la rescousse qui est hors sujet.

Et puis, 3H30, c'est beaucoup trop, Scorsese aurait pu sabrer dans pas mal de séquences, là c'est très redondant, ça s'étire, et c'est bien sauvé par cette belle fin.

Ca reste un film très intéressant, mais c'est aussi beaucoup dû à cette histoire dingue (et à la recréation de l'époque à l'écran, aux acteurs... je ne nie pas le bel objet cinématographique). Curieux de lire le livre.


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MessagePosté: 25 Oct 2023, 17:01 
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Baptiste a écrit:
Mais le changement de point de vue produit un effet malheureux à mes yeux, cette arrivée à la rescousse qui est hors sujet.
C'est bizarre que tu aies eu cette impression puisque le changement de point de vue cherchait précisément à l'éviter.
Plus généralement, j'ai du mal à voir l'intervention du FBI comme "un retour à l'ordre". Quel ordre d'ailleurs? A quel moment y en a-t-il eu? Le mot final, c'est celui d'une injustice longtemps tue, très partiellement élucidée, à peine reconnue, même par les coupables. Dans ce film, comme dans tant de films de Scorsese, le crime n'est pas une simple déviation par rapport à un droit chemin qu'une enquête suffit à retrouver. La marche ordinaire des choses est déjà loin de se confondre avec l'ordre ou la justice - sans quoi, on ne comprend pas pourquoi la plupart de ses héros cherchent précisément à en sortir, à se sauver.


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MessagePosté: 26 Oct 2023, 08:28 
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Pas méga emballé pour ma part.. Ca reste un gros morceau, mais je ne suis pas époustouflé et la première chose qui m'est venue à l'esprit à l'issue du film c'est "qu'est-ce que PTA aurait fait?"
Je comprends bien l'idée du rythme lancinant, du poison qui infuse lentement, etc, mais la durée me paraît quand même abusée, surtout que le film n'a pas vraiment le profil d'une fresque. Je veux dire, le film aurait sans aucun souci pu rester sous la barre des 3h, quoi. Ici, on sent vraiment les longueurs, ici et là.
Je comprends bien l'idée de faire du personnage de Mollie une figure sacrifiée, mais c'est quand même ballot de faire disparaître petit à petit le personnage le plus intéressant.
Je comprends bien l'idée de ne pas en faire trop, de ne pas faire tomber une histoire "cachée" dans le spectaculaire inutile, mais dans l'ensemble je trouve que ça manque quand même de souffle, de relief, je sais pas.. Y a-t-il vraiment des scènes vraiment mémorables dans le film, de plans qui marquent durablement la rétine?
Je comprends bien l'idée de cette fin dite "meta", mais je trouve qu'elle fait un peu tache sur l'ensemble, et qu'elle ne fonctionne pas tout à fait comme elle devrait, que son impact est amoindri, ce n'est pas tout à fait "deserved", ça devrait être une claque et pas du tout. C'est une claque théorique (ce que le speech souligne) mais c'est tout.
Bref, ça reste impeccablement réalisé et le film est constamment intéressant dans ce qu'il raconte, mais je n'étais jamais à fond.

Bref j'ai bien aimé et je suis heureux de l'avoir vu en salles, mais j'ai du mal à dépasser le 4/6.

Je trouve les critiques sur DiCaprio super sévères, je le trouve plutôt bon, il gère bien sa prothèse dentaire et son cabotinage. Je pense juste qu'il n'était pas frocément le meilleur casting pour ce rôle. Par contre je trouve De Niro assez génial, cela faisait longtemps qu'il ne m'avait pas impressionné et là vraiment, il déchire. Big up à Jesse Plemons, qui n'a pas grand chose à jouer mais qui en impose, comme d'hab.

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MessagePosté: 26 Oct 2023, 08:47 
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Arnotte a écrit:
Pas méga emballé pour ma part.. Ca reste un gros morceau, mais je ne suis pas époustouflé et la première chose qui m'est venue à l'esprit à l'issue du film c'est "qu'est-ce que PTA aurait fait?"

Un film austère?

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MessagePosté: 26 Oct 2023, 10:14 
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Un truc qui m'a vraiment chiffonné et que j'ai omis de mentionner, c'est le sous-titrage des passages en langue Osage. Aucun systématisme, parfois ça l'est, parfois non, j'imagine que les ST français se sont circonscris aux moments où en anglais les passages étaient également sous-titrés, mais du coup j'ai trouvé le côté aléatoire extrêmement frustrant.


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