Forum de FilmDeCulte

J'étais sûr qu'on allait me les citer mais c'est un peu une blague, des films qui ont 50 ans, il en fait des dizaines depuis et bizarrement aucun personnage principal féminin.

Mais on sera pas d'accord. Je pense que son cinéma est misogyne presque malgré lui, par omission. C'est un cinéaste mal à l'aise avec les personnages féminins c'est un fait.

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CroqAnimement votre

Le Temps de l'Innocence est malgré tout en plein sur ce problème et a deux premiers rôles féminins pour un seul masculin (même s'il est vrai que le personnage de Newland Archer est plus fâlot dans le livre que dans le film, et que c'est l'inverse pour sa femme May /Wynona Rider, ce qui dénote qu'il est peut-être passé à côté du sens du livre. Et bizarrement il inverse la blonde et la brune, or s'il y a une histoire dans laquelle cette opposition est signifiante c'est bien celle-ci).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ça ne fait pas de son cinéma un cinéma misogyne, il ne véhicule pas cette pensée, au contraire, c'est un cinéma sur des mecs toxiques et des personnages qui se mentent à eux-mêmes.

Bordel, c'est de l'art. On peut pas dicter à un artiste ce qui doit l'inspirer. "Write what you know", c'est l'adage quand même.

Même Isabelle Mergault a brocardé la vidéo débile de la meuf qui s'indigne que Nolan (comme tant d'autres) "choisisse" de faire un énième film sur des hommes blancs.

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Le vrai baromètre du venduisme, c'est Freak qui sort l'argument "c'est de l'art" alors qu'il chie dessus quand on discute de représentativité.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non, dans les deux cas, je chie sur les procès d'intention.

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Même pas dans "Casino", que tu as vu?

Prosaïquement, pas mal d'actrices lui doivent des rôles marquants de leur carrière, voire leur carrière (Jodie Foster, Mary Elisabeth Mastrantonio, Margot Robbie, Juliette Lewis).

A savoir le rôle de la pute, de la pute, de la pute, et de la p'tite pute. Et si tu rajoutes Sharon Stone dans Casino...Je suis le plus grand fan de Scorsese qui soit, mais c'est un constat ; il parle mieux des gars. Je ne dis pas que son cinéma est misogyne pour autant, mais il est incontestablement masculin (sans être mascu).

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I think we're gonna need a helmet.

Mais personne ne nie cette évidence.
C'est ce que je dis aussi.
Le rôle de Jodie Foster et Sharon Stone, ok. Mais les autres, non. Je ne citais que les actrices dont il avait lancé la carrière.

Mastrantonio elle a fait de la figuration dans la Valse des Pantins, cela ne s'appelle pas "lancer une carrière"

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

La couleur de l'argent

Ha OK, pas vu je connais mal Scorsese finalement

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Elle y joue la petite amie pupute à mort, qui drague Newman, agite ses boobs pour rendre Cruise jaloux etc. Jusqu'à la résolution finale (où elle se montre plus escroc que l'escroc, sans l'humanité), elle n'est définie que par son sex-appeal. Margot Robbie c'est la quintessence de la pupute, la femme-trophée par excellence, celle que tous les hommes ont envie de niquer, définie uniquement par son sex-appeal. Et on pourrait continuer la liste jusqu'à plus soif. Dans les films de Scorsese, la femme est soit la mère soit la pute, cristallise la culpabilité du héros, autant que tous ses péchés devant le Créateur. C'est la vierge Marie ou Marie-Madeleine, TOUT LE TEMPS, à de très rares exceptions. Perso, ça ne me pose aucun problème, je n'ai aucun jugement moral. Encore une fois, c'est mon réalisateur préféré pour la grammaire de sa mise en scène et certaines thématiques de rise and fall, mais je suis tout de même très heureux d'avoir d'autres filmographies à côté pour se faire une autre idée de la femme.

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I think we're gonna need a helmet.

Si vous devez chercher un « problème idéologique » chez Scorsese, il est ailleurs.

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There is no such thing in life as normal

La quoi?

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En fait je pense que ça rejoint pas mal sa thématique religieuse/chrétienne avec souvent le rôle de la femme par qui le pêché arrive et qui au final est un martyr/dommage collatéral des faux prophètes qui peuplent ses films.

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