Forum de FilmDeCulte

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Looks like meat's back on the menu, boys!

La prochaine étape c'est tu m'envoies une dick pic, je préfères arrêter là.

En tous cas moi j'ai bien aimé le film

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Miskine Castorp qui croit que c'est un phénomène récent.

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Vrai cinéphile aime les vrais films.

J'allais sincèrement utiliser "patriarcat" mais je savais que les Castorp de ce monde allait me sauter à la gorge pour l'utilisation d'une sémantique démocratisée aujourd'hui par les SJW tant abhorrés sur ce forum.

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Bah ouais mais du coup c'est encore pire.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

À la base, je répondais par une phrase unique à "ici on est client de la féminité toxique", j'avais pas vocation à lancer un débat plus sérieux que cette conclusion de critique.

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La Neytiri que tu décris là, c’est malheureusement celle de La Voie de l’eau.


Moi j'aurais aimé l'aimer comme tu l'as aimé.

Oui curieux moment, le seul moment un peu "cringe" du film. D'ailleurs c'est aussi lié à la voix-off totalement INUTILE de Jake Sully. Sauf à la fin évidemment.

Déçu par la place laissée à Neytiri étrangement reléguée loin derrière et caricaturée en mère de famille éplorée et épouse fidèle comme ce moment où quand ils arrivent sur l'île, elle balance un gênant "mon mari c'est le chef, il a gagné la guerre contre les humains". Mais en écoutant les mecs de Capture Mag ce matin je suis prêt à laisser le bénéfice du doute à Cameron tant au final il est vrai que tout le film tend vers son point de vue à elle, que la conclusion du film est ce Neytiri préconisait dès le début du film. Et elle a son moment ultra badass à la fin donc l'honneur est sauf.

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CroqAnimement votre

J'ai connu d'autres moments gênants mais celui-là m'a vraiment crispé oui. T'as aussi l'ellipse "UN AN PLUS TARD" au bout de 2 minutes de film.


Oui ils ont réussi à me donner envie de le revoir, surtout que

Très vrai, gros problème sur ces deux frères pas assez dissemblables et trop déséquilibré dans leur caractérisation (impression que l'on ne voit quasiment pas le grand en fait). Du coup la fin ne résonne pas comme elle devrait c'est dommage. D'ailleurs je dois avouer que je ne sais toujours pas qui est love interest de l'ado, le grand ou le petit (en fait je pensais que c'était le petit mais comme à la fin elle pleure et que ce côté romance est plus abordée j'ai douté).



Mais tellement, j'avais la banane. Le coup du bras c'est vraiment là que tu vois le plaisir du détail jouissif qui manque aux blockbusters génériques d'aujourd'hui. Pareil pour le coup de la gravité dans les bateaux quand ils sautent qu'il fait pas une mais deux fois (seul moment où les FX m'ont paru visibles d'ailleurs).



Pareil (vu aussi au balcon du Max). J'y reviendrai peut-être plus en détail mais en tout cas j'ai adoré du début à la fin (malgré les quelques déjà largement évoqués). Quel plaisir ce blockbuster qui est à la fois assez classique dans son récit de surface mais si profond dessous, qui prend le temps de te faire un décrochage purement poétique sous-marin qui n'a jamais l'air hors sujet ou en trop. Au contraire même on aurait envie d'y rester. J'ai été surpris par le dernier acte très guerrier où je m'attendais pas du tout à ce que Cameron refasse le climax de Titanic (les obsessions des réalisateurs c'est quand même marrant) tellement il tranchait brutalement avec ce qui précédait. Mais le message n'en est que plus fort, l'équilibre ne tient à rien, tout peut basculer rapidement. Et j'ai été sincèrement ému par cette idée si simple mais si belle

Non vraiment admiration totale devant ce film, devant ce qu'a fait Cameron. Le seul aujourd'hui à occuper ce créneau du merveilleux pur où il propose un spectacle intégralement nouveau, la promesse ô combien tenu, d'un territoire totalement neuf à explorer. Et le tout dans sa vision unique, dans une proposition originale (il serait intéressant d'ailleurs de voir ce que Cameron dessine réellement lui dans les espèces animales). C'est quelque chose qui n'existe tout simplement plus à Hollywood. C'est pour ça que hier j'ai vraiment vécu une SÉANCE de cinéma, l'impression que le film comme très rarement, appelait et surtout méritait ce déplacement, ce billet payé, cette attention pendant 3h10 car il a été fait pour ça, techniquement dans un premier temps (on ne pourra plus le voir comme on l'a vu en salles) mais aussi dans sa proposition.

Et signe qui ne trompe pas, j'ai très envie de le revoir.

5/6

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CroqAnimement votre

Finalement Neytiri "subit" le même traitement que Jake, lui aussi réduit au rôle de père militaire qui traite sa famille comme une escouade... parce que c'est tout ce qui lui reste. Et à plus forte raison dès lors qu'ils partent un éxil : non seulement il n'est alors plus chef des Na'vi (il est même tué symboliquement par son successeur), mais en plus il ne spearhead (lol) plus la lutte armée contre l'envahisseur. Neytiri n'est donc plus ni l'épouse du chef de peuple, ni du chef de guerre. Elle a perdu en statut, elle n'est plus qu'épouse et mère comme les autres. J'ai donc trouvé cette saillie en mode "mon mari c'est pas n'importe qui" face au couple d'abord réticent à les acceuillir très vraisemblable : c'est le fameux coup du "j'ai plus d'arguments donc je mets les galons en avant"... sauf que ces galons n'existent plus, elle en a pleinement conscience, elle en souffre et toute la scène te le fait sentir. C'est bien aussi d'avoir des personnages féminins qui ne sont pas écrits comme plus sages et plus malins que tout le monde, mais au même niveau de perte de repères et de frustration et de réflèxes pas malins que le reste.

Et son coup d'éclat final est finalement une explosion de violence brute qui donne aussi une idée de pourquoi les humains ne se prennent pas la tête avec les Na'vi et foncent dans le tas. Son déchaînement illustre la spirale de la violence par la manière dont elle traite Spider (difficile de douter qu'elle l'aurait tué, le film montre suffisamment qu'elle a toujours le dégoût des humains, même d'un petit garçon). Cameron a insufflé ici plus d'ambivalence encore dans ses persos que dans le premier, et je ne suis pas loin de penser, au regard de ce que je lis ça et là, que c'est ce qui a dérangé pas mal de spectateurs qui s'attendaient à du girl boss basique (trope qui remplace celui du magical negro, Morgan Freeman étant sans doute occupé ailleurs (genre au Qatar a faire caca sur des influenceuses)).

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Oui, le grand qui meurt c'est le "bon fils", le fils du chef qui va se taper la fille du chef. Le petit, c'est le "paria" comme la baleine avec qui il noue une relation. Mais clairement dans leur look, leur jeu et leurs personnalités semblables, ça saute pas aux yeux.

Sinon, tout pareil. C'est un spectacle total qui nettoie les yeux et une histoire qui, sans inventer la poudre, est structurée avec des enjeux forts, une progression solide et plein de pay-offs en conclusion.

Les défauts sont les mêmes que pour le premier, notamment cette voix off largement redondante ou qui nous prive de scènes qui auraient pu donner un peu plus de vie à ces personnages quand même fadasses. C'est aussi ce qui m'a fait trouver le temps long par moments.

Sigourney Weaver en ado, c'est un peu creepy par moments.

En tout cas, quand je vois la qualité des rendus, le vrai du faux indiscernable, qui aura donc pris douze ans sans non plus montrer un bond visuel par rapport au premier, vous y croyez à la suite dans deux ans?

4,5/6