Forum de FilmDeCulte

Ah vous faites plaisir !

Pareil! J'ai jamais trouvé le métro aussi superbe!


Oui elle ne porte pas de CULOTTE de tout le film.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Doyle rend le truc supportable et encore pas tout le temps, parfois on tombe vraiment dans des effets de lumière m'as-tu-vu...Et les ralentis et les jump cut sont juste insupportables.
C'est un film d'intentions, pas forcément inintéressantes d'ailleurs, mais ratées dans leur exécution, non pensées véritablement. C'est bien jolie de vouloir construire un film sur du vide, du blanc, mais après il faut être capable de tenir la note...sur deux heures! Alors qu'il y a de quoi faire, en l'état, juste un court métrage. Je retiens la première séquence, avec son humour à froid et le dernier plan, pourquoi pas...
Et en plus, il n'ose pas aller jusqu'au bout, il se couvre avec ses allures arty, son casting (là où pour être cohérent il aurait fallu des visages inconnus) et sa bande son qui ne sert qu'à masquer la faiblesse du projet.
J'espère au moins qu'ils ont passé de bonnes vacances en Espagne.

Ah oui, et c'est honteux d'utiliser du Rimbaud en ouverture, pour le cas où l'on aurait pas compris que sa démarche était avant tout poétique.

1/6
Il est loin le temps de Dead man...

ça a l'air chiant votre truc.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

lol

juste lol

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014

Merde alors. Pas ça Jim !

On dirai un court trop long d'étudiant de ciné avec une floppée de star. Même dans la forme, hormis une photo parfois plaisante, c'est souvent trop académique, dans le sens ou il y a beaucoup d'idées, mais quasiment toujours mal exploités dans un système de mise en scène bien trop cadré. Tout le coté poétique du film tombe pour le coup complétement à plat. Que ce soit comme je sais plus qui l'a dit les jump-cut, les ralentis, les grosses contre plongées, les surexpos...même le montage m'a parfois semblé limite.
Le tout est assez insupportable.
Grosse grosse déception.

1/6

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

J'admire presque ceux qui ont le courage de mettre 5/6 et de défendre ce truc tout vide. Il suffit pas de crier à chaque instant qu'on fait de la poésie pour être poète.

Même après lecture de vos avis je peine à comprendre comment il est possible se réjouir d'un film aussi creux, chiant et prétentieux. Et pourtant j'ai aimé tous les Jarmusch.

Justement, ça me fait l'effet d'un Permanent Vacation raté, vidé de sa substance, de tout ce qui faisait la beauté de ce parcours. Comme si c'était un aveu de faiblesse de Jarmusch, qu'il regardait son oeuvre 30 ans après, et qu'après avoir signé des films sompteux comme Dead Man il en était rendu à chercher les origines de sa force poétique dans des tableaux blancs.

Pour moi, mettre Paz de la Huerta à poil pendant tout le film sans réussir à titiller la libido de son personnage, ce contraste là c'est carrément un constat d'impuissance, un aveu d'insensibilité totale, et tout ce rapport glacial qu'entretient le film avec les affects timides ou inexistant de ses personnages, ça a plus à voir avec de la poserie que de la poésie.

0/6, pour un film que j'ai du regarder en 3 fois, car j'ai eu la lacheté d'aller me réfugier dans un sommeil salvateur pour échapper à cette expérience pénible.

Me refais pas ça Jim

Mickey, je ne partage pas ton penchant pour le PSG, mais je suis bien de ton avis sur les limites de Limits of control.
J'ai adoré presque tous les Jarmusch, surtout Stranger than paradise, Dead Man, Ghost Dog et Down by Law, mais là c'est incroyablement chiant et poseur, et c'est même pas la faute de Bankolé qui n'est pas un bon acteur à mon avis.
Merci à JArmusch de montrer comment on peut aussi faire un film creux avec un style qui a marché ailleurs.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Même avis que vous deux sur ce film qui m'avait bien laissé de marbre. Je crois que Jarmush disait à l'époque qu'il écrivait ses films seulement pour y inclure la musique qu'il aimait sur le moment, misant ainsi beaucoup sur l'ambiance sonore qui s'en dégagera: c'était le hip-hop de RZA dans Ghost dog, le jazz éthiopien de Mulatu Astatke dans Broken flowers et pour celui-ci le drone metal de Boris et Sunn o))). Sauf que si auparavant son utilisation de la musique accompagnait bien ses histoires (la bande son "road-trip" de Broken flowers justement), dans The limits of control elle ne fait qu'apporter de la lourdeur au vide sidéral du scénario, et ça fonctionne beaucoup moins bien. Pire, la musique est quasiment le révélateur de ce vide. Enfin je dis tout ça sur un souvenir pas très frais, le souvenir d'un film qui fait défiler pendant 2h de beaux plans carte postale de l'Espagne, des répétitions plutôt ridicules ("deux tasses de café siouplait") et une fin semblant donner de la contenance à tout ça. J'espère que son film de vampires n'est pas comme ça.

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The Necks : Body

Proposition très abstraite de Jarmush, donc comme en art contemporain : on y trouve son compte ou pas.

De belles images, du mystère mystérieux, des actions en boucle, des acteurs typés/connus/underground/mode et tout ce qu'on veut, du voyage/des paysages, des lieux. C'est au choix : chiant et poseur (le dernier plan avec la bobine qui va jusqu'au bout de la pellicule hu hu hu !), ou agréable et ludique. On peut même imaginer que selon l'humeur et l'état d'esprit au moment du visionnage ça peut être l'un ou l'autre pour un même spectateur.

Je préfère ce film avec tous ses tics et facilités à Broken flowers ou Ghost dog que j'ai trouvés pas désagréables mais pour le coup sans surprise aucune, vraiment convenus. Personnellement bonne expérience, avec un frisson presque lynchien en cours de route. Mais mon copain dodo à coté dans la salle aux 3/4 du film

5/6

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La cuvette est pleine de bouillon