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MessagePosté: 25 Fév 2014, 22:55 
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C'est un peu le film de hipsters ultime : deux élitistes qui name-droppent gratuitement toutes les stars qu'ils ont connu et se gargarisent d'illustres artistes décédés.

J'aime bien comment Jarmusch dépeint son univers, dans le plus large (le sang/drogue) comme dans les détails (la balle) et c'est une interprétation originale et amusante du vampire, ces snobs blasés qui ont tout vu, mais, bien qu'Hiddleston et Swinton parviennent à atténuer leur côté agaçant, comme le film prend parti pour eux, j'ai du mal à adhérer à leur délire, à base de scènes de film d'étudiant où Swinton danse toute seule chez elle sur la musique de son mec à des kilomètres de là et de virées nocturnes où l'on parle de planète qui sont des "diamants géants qui résonnent comme un gigantesque gong".

Le seul personnage qui dénonce cette attitude est celui qui est caractérisé comme une "djeunz" immature, irresponsable qui aime sortir en boîte et se faire le premier venu. Donc bon...

Si la langueur du premier tiers sied au spleen que Jarmusch essaie d'instaurer, j'ai quand même trouvé le temps long donc, avant que l'on bascule dans une approche plus ouvertement comique avec le personnage d'Ava donc et la sortie en boîte où l'on joue le plus du "double sens" et du contraste. Ce deuxième tiers m'a davantage maintenu éveillé mais j'ai l'impression que sa conclusion prévisible amène un dernier tiers qui ne sait plus trop quoi raconter et peine à trouver de l'émotion. Ça se traîne ("les zombies font-ils la guerre de l'eau ou on est encore sur celle du pétrole", sic) jusqu'à un dernier plan pas trop mal mais bon...je préfère les remarques plus concrètes (comme la scène du théâtre-parking) aux plans du style "et là le couple se tient dos à dos, têtes collées l'une contre l'autre, et tourne sur place en regardant le ciel".
Surtout que Jarmusch sait faire plus prenant (l'intro avec ces plans en spirale, vertigineux).

Au final, je retiens surtout une sublime BO.

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MessagePosté: 25 Fév 2014, 23:10 
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Léo a écrit:
En revanche, je suis plutôt d'accord avec lui sur l'échec que constitue l'arrivée de Mia Wasikowska, qui est un échec de scénario. Je lis par exemple dans le synopsis: "... leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l’arrivée de la petite sœur d’Eve, aussi extravagante qu’incontrôlable." Ça, ça n'est pas du tout dans le film ! C'est au mieux un épisode bâclé, un remplissage plutôt mal géré au cœur d'un film d'atmosphère, un film lounge. Bon, en même temps, ça rejoint aussi ce que dit Cooper: on "aimerait" la voir plus longtemps... on aimerait qu'elle soit pour de vraie dans l'histoire et dans le film, quoi ! Mais tout ce qui touche à la présence de la sœur est mal géré, mal écrit.

Exemple: dès qu'on voit Mia Wasikowska avec le dealer, on comprend qu'elle va le croquer. Adam aussi le comprend, puisqu'il insiste lourdement pour que le dealer quitte son appartement. De toute façon il ne laisse rien passer à la sœur. Or, le dealer dit: "Je finis ma bière et j'y vais." Et là, au lieu d'attendre deux minutes pour qu'il parte, et alors qu'il s'est montré jusqu'à présent d'une suspicion totale avec la sœur... Adam monte se coucher, les laissant seuls tous les deux. :? Il y a une négligence, là, dans le scénar...

Oui et pourquoi partir s'ils se débarrassent du corps (qui est rendu inidentifiable en plus)?
La structure est boiteuse de toute façon, ça fait 3 tiers distincts, comme des segments séparés (syndrome Night on Earth/Coffee and Cigarettes?).

Jack Griffin a écrit:
C'est quoi les références balancées gratuitement ? je ne m'en souviens même plus...Le truc sur les guitares, les mots en latin, le fait qu'ils ne veuillent pas aller à Londres ? J'ai trouvé ça pas mal moi...Enfin ça leur donne une histoire.
Disons que, pour apprécier le film, je ne me suis pas vraiment dis tout du long que telle chose pouvait être une métaphore de ça, le mode de vie de gens réelle. Je suis vraiment entrer dans le truc en me disant que c'était des vampires et que s'ils existaient, ils pourraient très probablement vivre de cette manière.

Sinon je crois que ça fait à peine un an que j'ai appris ce mot de Hipster et je n'en ai pas encore vu. J'ai pas d’élément de comparaison :P

Le problème, ce n'est pas tant les références en soi mais la façon dont les dialogues sont écrits. Ça fait cheveu sur la soupe, super cash.

"Ca me rappelle cet instrument que tu avais offert à Schubert" ou "Ah qu'est-ce que j'aurai aimé le rencontrer avant d'écrire Hamlet".

C'est assez grossier, didactique.

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MessagePosté: 25 Fév 2014, 23:14 
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Film Freak a écrit:
Léo a écrit:
En revanche, je suis plutôt d'accord avec lui sur l'échec que constitue l'arrivée de Mia Wasikowska, qui est un échec de scénario. Je lis par exemple dans le synopsis: "... leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l’arrivée de la petite sœur d’Eve, aussi extravagante qu’incontrôlable." Ça, ça n'est pas du tout dans le film ! C'est au mieux un épisode bâclé, un remplissage plutôt mal géré au cœur d'un film d'atmosphère, un film lounge. Bon, en même temps, ça rejoint aussi ce que dit Cooper: on "aimerait" la voir plus longtemps... on aimerait qu'elle soit pour de vraie dans l'histoire et dans le film, quoi ! Mais tout ce qui touche à la présence de la sœur est mal géré, mal écrit.

Exemple: dès qu'on voit Mia Wasikowska avec le dealer, on comprend qu'elle va le croquer. Adam aussi le comprend, puisqu'il insiste lourdement pour que le dealer quitte son appartement. De toute façon il ne laisse rien passer à la sœur. Or, le dealer dit: "Je finis ma bière et j'y vais." Et là, au lieu d'attendre deux minutes pour qu'il parte, et alors qu'il s'est montré jusqu'à présent d'une suspicion totale avec la sœur... Adam monte se coucher, les laissant seuls tous les deux. :? Il y a une négligence, là, dans le scénar...

Oui et pourquoi partir s'ils se débarrassent du corps (qui est rendu inidentifiable en plus)?
La structure est boiteuse de toute façon, ça fait 3 tiers distincts, comme des segments séparés (syndrome Night on Earth/Coffee and Cigarettes?).


Ils partent car mine de rien y a plusieurs éléments perturbateurs, même si ils de débarrassent du corps ils se sont fait voir avec lui de façon récurrente, ce qui éveille les suspicions et ici on n'est pas dans un polar, ce sont des vampires donc ils n'ont pas le droit à l'erreur. Sans parler des fans qui ont retrouvés le personnage de Tom Hiddleston.
J'attaquerais pas le film la dessus perso, j'ai trouvé ça cohérent avec le désir de tranquillité de Hiddleston mêlé à son amour pour Tilda Swinton.


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MessagePosté: 25 Fév 2014, 23:21 
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Oui c'est pas vraiment ce qui me gêne à vrai dire...mais bon, comme c'est ce qui fout aussi un peu la merde pour eux par la suite, ça m'a paru un poil "forcé".
Justement ce sont des vampires donc bon...

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MessagePosté: 25 Fév 2014, 23:26 
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Ca les fout dans la merde car il pensait pas que l'état de John Hurt était tel qu'elle.

(Bon si on veut être pointilleux on pourrais argumenter qu'il aurait pu appeler John Hurt avant pour voir ce qu'il en était je suppose).

Mais bon de façon générale j'ai bien aimé les scénes au Moyen Orient car mine de rien dans le mythe du vampire c'est souvent des paysages froid, la le contraste chaud/Vampire créait quelques choses d'intéressant.


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MessagePosté: 26 Fév 2014, 00:33 
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Film Freak a écrit:
Le problème, ce n'est pas tant les références en soi mais la façon dont les dialogues sont écrits. Ça fait cheveu sur la soupe, super cash.

"Ca me rappelle cet instrument que tu avais offert à Schubert" ou "Ah qu'est-ce que j'aurai aimé le rencontrer avant d'écrire Hamlet".

C'est assez grossier, didactique.


Je trouve aussi que c'est maladroit dans l'exécution mais je trouve l'idée vraiment très sympa, et je me demandais de quelle façon ils auraient pu aborder le sujet de façon moins "violente" ? Je sais pas, ça nous choque parce que c'est des figures illustres et qu'en parler aussi familièrement ça fait très poseur, mais d'un autre côté pour les vampires c'est seulement des souvenirs avec leurs potes Shakespeare and co donc bon...

Sinon j'aime beaucoup le film et ce spleen atmosphérique, la BO est magnifique même si elle me parle moins que celle de Dead Man et Ghost Dog, et j'ai un souci comme beaucoup avec le rythme chelou, cette petite soeur qui arrive au milieu du film puis en disparaît aussi vite... Mais le film vieillit déjà très bien.

Ah et Cooper, ne va jamais dire à un Marocain que Tanger est au Moyen-Orient :mrgreen:


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MessagePosté: 26 Fév 2014, 09:56 
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Bah oui, pour eux c'est à l'est. Pour nous, ça a pas trop de sens.


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MessagePosté: 02 Mar 2014, 17:04 
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Je rejoins pas mal Tom sur son avis. Je trouvais deja que Limits of Control était prétentieux, ici j'ai retrouvé une certaine forme de complaisance un peu hautaine, avec son lot d'auto références génantes ( la scène où ils vont voir la maison de Jack White, pfff....). Il reste pas mal de choses à sauver, la musique, les décors de Detroit, quelques bonnes idées (la balle en bois, le traffic de sang...), une décomposition du mythe du vampire assez interessante, mais le film est parasité par tout un tas de travers bobo, auto centrés, et parfois même moralisateurs.

2/6


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MessagePosté: 02 Mar 2014, 17:15 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
SPOILERS AHEAD :

Le film est totalement artificiel. Adam (et Eve !) est suicidaire parce qu'il trouve que les zombies (sic) s'autodétruisent et sont trop méchants entre eux. Pour un mec qui a connu les deux guerres mondiales ainsi que des époques bien plus meurtrières, ça paraît totalement hors propos.

Et puis fuck la cohérence. Adam et Eve sont des vampires depuis au moins 500 ans pour Adam et plus de 1000 ans pour Eve (elle dit avoir connu le Moyen Age) et pourtant les cons ils sont sur le point de se laisser crever parce qu'ils n'ont plus de sang pour se nourrir. Genre c'est la première fois que ça leur arrive ! En 1000 ans ! Pareil comment ont-ils pu passer inaperçu en tant que vampires en côtoyant des personnalités aussi célèbres ? Et surtout comment faisaient-ils pour côtoyer les grands de ce monde et devenir pote avec tout le monde (sur le wall of fame il y a aussi bien Baudelaire, que Poe, que Lorca...) C'est un peu des starfuckers. Sauf que je vois pas trop comment ils ont pu pénétrer tout ces milieux différents dans tous ces pays différents et à chaque fois se retrouver comme par hasard à côté de génies. Et cela tout en restant anonymes... Sans parler de conneries comme la cuve d'acide à ciel ouvert en plein Detroit. Ou de Mia qui passe la journée sur le canapé (affalée sur le corps de Ian, donc en proie aux rayons du soleil mails qui se réveille mais qui n'a pas été dérangée. Beaucoup diraient que ce sont des détails. Ils le sont assurément mais l'artificialité totale de ce qui m'est raconté me laisse parfaitement en dehors.

Je comprends pas non plus l'humour du film. Entre le dernier plan gag et des punchlines pas terribles (comme le dit Léo les trucs genre "this is so XVth century") voire des trucs nazes comme Adam à Tanger qui regarde en l'air en disant "What the fuck is this shit ?" et on réalise qu'il regarde un montage de fils électriques. Gros lol ! Ou le passage supra ridicule où Tilda Swinton ouvre plein de bouquins de langues différentes en passant les mains dessus en ayant l'air de prendre son pied. J'ai trouvé ça parfaitement comique (dans le sens ridicule) comme image.

L'épisode Mia est évidemment un rajout dans un canevas vide où Jarmusch s'est vu contraint de raconter une histoire dans son concept de films de vampires dépressifs et langoureux qui écoutent de la zique en se faisant chier. Et dès que le film décide de raconter une histoire c'est relativement catastrophique. Effectivement tous le suspens bidon autour du jeune Ian qui va bien évidemment se faire bouffer. Et puis ce dernier acte raté donc qui voudrait in extremis nous raccrocher le récit à la pulsion du vampire, à sa faim mortelle. Il y a là pour moi comme une énorme ironie de la part de Jarmusch, comme s'il s'était évertué à les présenter comme très cultivés et sages pour mieux les faire retomber dans les travers de leur instinct bestial (ce dernier plan gag donc qui a bien fait rire toute la salle).

Après je trouve que le film est beau et qu'il y a des choses qui fonctionnent comme cette épaisse mélancolie qui assaille les personnages, qui les enferment dans une micro vie purement intellectuelle. Les quelques ballades nocturnes dans Detroit sont plutôt cools. Et j'adore le truc de la balle en bois et de la tentation suicidaire. Sauf que c'est rapidement abandonné. Le romantisme du film me plaît également, il y a un vrai truc là qui se dégage de l'ensemble. Mais pour moi ça reste un film purement artificiel.

2/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 02 Mar 2014, 17:34 
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Non, pareil que toi. Je vois pas trop en quoi elle est plus tournée vers l'avenir (lui aussi ressasse de vieilles connaissances, et ses bouquins à elle, j'ai l'impression qu'elle emporte ses préférés, ceux qu'elle a déjà lus)


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MessagePosté: 02 Mar 2014, 18:01 
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J'avais vu ça par contre...Et John Hurt est coincé dans un autre passé.
C'est visible surtout dans la scène avec l'iphone et la télé et les remarques sur Byron


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MessagePosté: 07 Mar 2014, 00:53 
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Jarmusch bosserait sur un opéra avec Bob Wilson

http://blogs.indiewire.com/theplaylist/jim-jarmusch-working-on-an-opera-stooges-doc-still-happening-a-new-film-is-hopefully-shooting-this-fall-20140304#.UxiHW2xDfgp.twitter


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MessagePosté: 24 Mar 2014, 14:37 
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Je connais mal Jim Jarmusch mais j'avoue ne pas comprendre les reproches de snobisme et d'hipsterisme (magnifique mot) qui lui sont adressés pour ce film. Celui-ci est simplement assumé sur un élément important de la vie, ce que Nietzsche il me semble appelait une "sociabilité élevée". Les personnages ne sont pas hypocrites et établissent leur univers comme opposé à l'extérieur, pas dans une attitude de mépris par principe mais de mépris résultant d'un constat: la société des zombies est affligeante. De là, le salut vient de cette sociabilité élevée qui permet de trouver la vérité dans l'Histoire. Au moins, c'est franc.

En outre, l'humour et l'auto-dérision sont assez présents, suffisamment en tout cas pour contrebalancer certains moments effectivement complaisants dans la mélancolie (moments un peu déprimants de manière gratuite d'ailleurs). Et puis, cette mise à l'écart du monde est présentée tout autant comme une contrainte que comme un choix; on voit comment ça finit lorsque le groupe s'insère un peu trop dans la normalité: la soeur, qui laisse son insctinct de vampire prendre le dessus, tue. L'isolement apparaît ainsi comme une nécessité morale.

Cela dit, ça ne m'a pas empêché de sourire plusieurs fois vis-à-vis de certains traits culturels présentés comme élitistes: les gammes au violon supra-moches, les compositions ratées et au mieux banales (venant d'un homme qui est censé avoir composé l'adagio du quintettes à cordes de Schubert, quand même; lol, le film met vraiment ces oeuvres au même plan?), etc. Le film est parfois assez maladroit dans son étalage de culture, en somme.

Mais je trouve qu'il a du corps, des idées, de la richesse (le film peut par exemple être interprété comme un trip de drogue) et par-dessus tout une vraie atmosphère faite de fantaisie, de noirceur, de mélancolie et de mystère.


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