Forum de FilmDeCulte

J'aime beaucoup l'emploi du cadre dans cette scène. Le cadre défin it les individus et leurs conditions tout au long du film (façon de filmer les gens seuls, à deux, seul avec la télévision, de présenter les distances). Quand la famille se réconcilie, tu as Gibson et ses enfants dans le cadre,et le frère hors cadre, or, leurs existence nécessite le rapprochement, et Gibson le tire dans le cadre, alors que la caméra se rapproche.

C'est classe.

J'ai pas vu beaucoup de Ozu, mais dans le goût du saké il y avait ça aussi.

J'adore ce film ce Shyamalan, constante interrogation sur l'interprétation (et non la croyance, qui en découle), sur le sens des choses et sur les choix des hommes. Finalement, alien méchants ou gentils, on s'en fout, puisque chacun y verra ce qu'il veut, non?

Il demeure une atmosphère incroyable, une senstation de peur et d'enfermements minimaliste. Peu d'effets, juste un art. Et Gibson et Phoenix sont tous deux superbes.

Ca a été confirmé par l'auteur, qu'elle soit fausse ?
Parce que c'est vrai qu'elle est sympa (même si je reste sur le fait qu'il a quand même une sale gueule)

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Netflix les gars, Netflix.

Yow, j'ai failli poster ce message sur le topic de "La Jeune Fille de L'eau". Restons corrects.

Revu "Signs", donc. La première fois c'était au ciné et j'avais beaucoup aimé.

Le réflexion sur les signes/la foi/la chance est très belle, cohérente, fort travaillée - trop, même: toute cette fin (les derniers mots de sa femme, le dernier plan, etc.) est trop appuyée et tout le monde a l'air d'accord là-dessus. C'est gênant.
Tout comme la gosse, qui n'a pas assez peur (une gosse de quatre ans ne dit pas calmement "je vais bien" quand des ET essaient de rentrer dans sa maison), Gibson en fait un chti peu trop... mais là je pinaille.

Sinon j'admire vraiment la qualité d'écriture, l'intelligence de la mise en scène, le soin apporté au son... Une scène sur deux est excellente/mémorable. Et puis ya Phoenix, tout tout bon, la musique de JN Howard (du grand art) et ce drôle d'humour distillé par-ci par-là (volontaire ou non) qui passe super bien.

Revu avec grand plaisir. 5/6

Maintenant faut que je revoie "Le Village", plus revu non plus depuis le ciné...!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"