Forum de FilmDeCulte

Marrant comme effectivement le film semble différent avec Stoltz. Il joue super bien dans les deux ou trois plans, mais j'ai l'impression d'être face à un épisode de la 4ème dimension et pas du tout face à une comédie. Il y a un côté inquiétant.

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Comme je disais sur FB, avec Stoltz, tu t'attenderais presque à ce qu'au final, ça tourne au Cronenberg, et il nique sa mère et devient son propre père...

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Bob Gale donne la réponse à la question que je me suis souvent posé : comment Marty et Doc se sont-ils rencontrés et devenus amis?

J'avais théorisé que Doc était un prof du collège ou lycée du Marty qui s'était fait virer.

Voici la backstory concoctée par Gale et Zemeckis :

We never explained it in the movie. But the history of the characters that Bob Zemeckis and I created is this…

For years, Marty was told that Doc Brown was dangerous, a crackpot, a lunatic. So, being a red-blooded American teenage boy, age 13 or 14, he decided to find out just why this guy was so dangerous. Marty snuck into Doc’s lab, and was fascinated by all the cool stuff that was there. When Doc found him there, he was delighted to find that Marty thought he was cool and accepted him for what he was. Both of them were the black sheep in their respective environments. Doc gave Marty a part-time job to help with experiments, tend to the lab, tend to the dog, etc.

And that’s the origin of their relationship.

Vas-y là suite/prequel/reboot avec rajeunissement par ordinateur là...NAN JE RETIRE CE QUE J'AI DIT TOUCHEZ PAS A CES FILMS.

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C'est bien d'avoir imaginé cette backstory sans la montrer, c'est pour ça que leur relation fonctionne si bien dès le début du film sans qu'on se pose trop de questions.

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N'écoutez pas Film Freak

Enfin ils ne se sont pas beaucoup foulés quand même. C'est le truc classique de chez classique.

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Oui, mais c'est pour ça que c'est bien de pas le montrer aussi.

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N'écoutez pas Film Freak

Oui oui, ça aurait été perdre du temps pour pas grand chose, c'est très bien comme ça.

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Après ç'aurait pu tout aussi bien être une histoire de pédérastes.

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C'est ce que je me suis toujours dit, c'est quand même un peu gay cette série.

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Je pense que tout bon scénario est plein de ce genre de ramifications invisibles, en fait. Plein de trucs que le spectateur ne sait pas mais qui permettent à l'auteur de mieux cerner et comprendre ses personnages, de savoir précisément comment les développer au lieu de combler les vides avec des conventions.

+1

Clairement. J'avais vu la meme chose dans me making of de Collateral. Les scénaristes connaissent exactement le passé du perso de Tom Cruise alors qu'il n'est jamais évoqué dans le film.

Je suis d'accord, sauf que plein de mauvais films ont également le même genre de développements extra-diégétiques, et leurs cinéastes/scénaristes n'en font donc pas un gage de qualité.

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I think we're gonna need a helmet.

Oui, ça peut être complètement raté, d'autant plus même que de mauvais choix en amont peuvent démultiplier les dégâts à l'arrivée. Et puis certains types d'écriture s'y prêtent moins, un scénario ne doit pas nécessairement déployer une dramaturgie complexe. Mais dès qu'on rentre dans le registre de la fiction naïve, qui exige du spectateur de prendre des éléments incongrus au premier degré, les scénaristes ont souvent tendance à attendre qu'il suspende son incrédulité par convention, de spéculer sur ses habitudes, au lieu de prendre leur univers au sérieux et de noyer cette incrédulité dans une foule de détails vraisemblables et d'arrière-mondes.

Revu dernièrement le 3 et il vieillit assez bien.
Je me souvenait pas du caméo du directeur de la photographie Dean Cundey (celui qui prend la photo avec l'horloge en 1885).