Forum de FilmDeCulte

Classe mais assez froid. C'est vrai que la comparaison avec Heat n'est pas à son avantage, scénario moins dense, acteurs moins parfaits (mais tout de même excellents), fusillades moins épiques, image étrange. A ce titre j'ai vu une copie pellicule (pas le choix, c'était ça ou la VF), mais j'ai bien senti le numérique, cette image très vidéo, associée au style documentaire de Mann.
Et puis séance de 22h15, j'étais bien fatigué, ça aide pas.

Mais j'ai vraiment aimé, certains trucs tuent, l'ambiance année 30 marche toujours à fond sur moi, un Depp décidément excellent, des pépés de partout (Cotillard, elle, mignonne mais limitée), des fusillades classes.

4.5-5/6

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Pas grand chose à tirer de ce truc assez fade basé sur des tensions inexistantes entre des persos sans saveur, un Bale transparent et une Cotillard inexistante.

Et je ne vois pas l'intérêt du petit jeu pellicule/numérique. J'adhère même pas du tout.

Quelques bons moments.

3,5/6 à la base, mais il vieillit mal dans ma tête.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Film qui vieillit très bien, un peu déceptif pendant la vision, j’étais pas vraiment emporté par l’émotion pendant toute la première partie du film notamment. C’est beaucoup mieux dans la deuxième partie mais c’est à la réflexion que le film prends de l’ampleur. Il y a une vraie démarche de mise en scène je trouve et l'utilisation du numérique est très intéressante. Le mixage son et la lumière (toutes les scène avec les fumigènes, les coups de feu etc…) sont remarquables. Le parti pris du numérique rejoint la thématique du film, le passage à la modernité (naissance du FBI, d’une nouvelle forme de banditisme etc…) qui s’oppose au classicisme du film d’époque incarné par la figure de John Dillinger. C’est ainsi aussi une réflexion sur le cinéma, Dillinger devient un personnage de cinéma (les deux géniales scènes de projection où Dillinger interagi en quelques sortes avec ce qui se passe à l’écran), et le banditisme à l’ancienne meurt avec lui pour devenir matière à fiction.

Sinon Johnny Depp est très bon, Bale n’est pas insupportable et Marion Cotillard s’en sort pas mal non plus.

Et il y a LA scène de Gunfight de l’année.

5/6 donc

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Après avoir revu HEAT il y a quelques jours, la comparaison entre la rencontre DeNiro/Brenneman et celle Depp/Cotillard est quand même super violente... D'un côté une interaction humaine, un vrai truc qui se passe entre deux acteurs, deux personnages. De l'autre, deux "corps" froids émetteurs de dialogues qu'on place face à face...

Oui allez-y "Ca n'a rien à voir", "Le projet de Mann est ailleurs", etc, etc.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Filmdeculte, le seul forum de discussion où le terme discussion est appréhendé.

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Oui, je suis d'accord, "Collateral" est le dernier Mann où on s'attachait vraiment aux personnages...
Il faut absolument voir "Jericho Mile" pour se rendre compte à quel point Mann y accordait de l'importance avant de devenir le grand styliste qu'on connait.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui, d'ailleurs tout le traitement du son est remarquable... Superbes fondus.

Magnifiques gros plans aussi.

Ah et il vieillit bien, en plus. J'irai peut-être le revoir. Il finira dans mon top 10, c'est sûr et certain.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Et ben c'est formidable. Déjà, la fameuse utilisation de la HD est bien plus convaincante que dans Miami Vice même si sur certains plans, ça confère aux entrées dans le champ un aspect "plus belle la vie" pas toujours heureux. Mais surtout il y a cette description du milieu de la pègre et de la police en pleine évolution dont on sent toujours l'admiration sans limite de Mann. Je sais ps si c'était lié à notre copie, mais par contre ça marmonnait bcp, rendant parfois la compréhension des dialogues difficiles.

Mais 5/6 quand même.

Pour que même une copie Néo Zélandaise soit comme ça, y'a qu'une solution : le mix de ce film est absolument dégueulasse!

Bon ben c'est chelou quand même.

Y'a plus d'argent à Hollywood!

Si même Spielberg se met à faire des remakes de films avec des lapins, c'est vraiment qu'on touche le fond.

Ben non justement, ils arrivent pas à les toucher les fonds.

Comme beaucoup, j'ai trouvé ça trop glacial et mécanique. Je crois que Mann n'échappe pas complètement au piège du film en costumes trop impeccables, aux fusillades chorégraphiées et aux décors trop léchés, qu'il y a une erreur de casting avec ces trois têtes d'affiches trop plastifiées, que le film tourne à vide, qu'il manque complètement les occasions entrevues ça et là de rentrer en empathie avec les personnages (ce qu'arrivait à faire même Miami Vice avec son break romantique). Comme j'aime bien le réalisateur, j'aime à penser qu'il y a là une vraie volonté de faire un film sur la fatalité et sur l'absurde, qu'il n'y a pas de raisons à donner aux actes des protagonistes, d'où le côté engrenage implacable (il suffit d'entendre Depp résumer son parcours en trois phrases qui suffisent à embarquer Cotillard) - mais ça ne suffit pas à pardonner la froideur et le manque de relief (la musique insipide n'y est pas pour rien) de l'ensemble à mes yeux. Pourtant il y a plein de choses que j'ai aimé, comme la manière dont le cadrage se resserre au fil du film pour figurer le piège qui se referme (à la fin on ne voit plus un visage en entier), la scène de nuit où l'on ne sait plus trop qui est qui, le tout début, le discours sur l'avènement d'une modernité (des armes, des méthodes, des hommes) aveugle... Mais je reste très mitigé, on pourrait croire que Mann a juste été fainéant dans son storytelling mais je crois qu'il est resté coincé le cul entre deux chaises, entre les classiques hyper-balisés du genre et son style personnel, du coup il manque un peu les deux et accouche d'un hybride plein de qualités éparses mais corseté et pas très attachant.
4/6

Mouais...
J'irai vite sur le film qui ne m'a pas convaincu, et qui est d'autant plus décevant qu'il s'agit de Michael Mann (déja que Miami Vice...)
Forcément il y a des scènes d'un très bon niveau, mais ça ne sauve pas le film, avec une histoire trop banale à mon gout et des personnages peu passionnants.
Le coup de la naissance du FBI, pourquoi pas, ça aurait pu être intéressant mais ça n'est pas réellement le sujet du film, ça prend 10 minutes sur les 2h15.

Un truc qui m'a pas mal géné, c'est l'image...
L'image HD pour un film d'époque, déja, je ne suis pas fan (surtout dans le rendu des mouvements) mais pourquoi pas.

MAis surtout il y a plein de moments où je trouve l'image carrément hideuse.
Tout ce qui est premier plan et qui est "mis au point" est très bien, mais tous les arrières plans flous sont horribles.
Exemple dans la scène où Bale arrête Pretty Boy Floyd, c'est vraiment pénible à regarder.
Je ne sais pas si c'est un problème de copie, de cinéma, ou du film lui-même (mais je ne vois pas trop comment ça peut venir de la diffusion...) mais ça fait photo prise avec un cul de bouteille.