Forum de FilmDeCulte

Plus puissant dans quel sens ?

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Le spectaculaire et le fantastique en moins donnent plus de force au récit je trouve. Et puis là le danger est partout, on le voit sans le voir, les morts sont réels,... dans Signs on ne voyait rien, et dans le village on savait que c'était du fake.

"oh mon dieu" tu veux dire ?!

Oui voilà enfin, comme on disait avec Freak, autant les autres dialogues font "échange français crédible", autant là ça fait plus "réplique en américain traduit".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Et je rajouterai aussi que dans The Happening, la force obscure qui tue les hommes n'est pas une puissance maléfique. On n'est pas dans du Carpenter ou du Stephen King où les forces obscures symbolisent souvent le mal ou le diable. Ça donne une toute autre dimension au récit car on n’est pas non plus dans une histoire humaniste et pleine d’espoir dans laquelle l’homme mérite que l’on se batte pour lui. Là l’homme est un parasite, voir même un virus qui prolifère, ne cesse d’étendre et qu’il faut éradiquer ... Ou du moins dont il faut contrôler la prolifération. (cf. la scène de la maison témoin avec le terrible “you deserve this” écrit sur le panneau publicitaire lorsque Mark Wahlberg et ses compagnons fuient les lieus).

Rien que ça, par rapport à Signs, son cureton qui retrouvent la foi et ses ET, je trouve ça énorme. Malgré le caractère intimiste comme tous les films de Shyamalan, il y a toute une dimension par rapport à l’humanité en général.

moi j'aurai bien vu un "putain de bordel de merde !"

N'empêche la vraie réplique qui se serait imposée c'est celle qu'on entend sempiternellement dans les films de genre français (souvent en punchline/phrase de bande-annonce d'ailleurs): "C'est quoi ce délire..?"

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Bon je mets mon petit avis minuscule et ensuite j'entame la lecture de tout ça.

Bah le gros problème du film, à mon sens, c'est qu'y a plus rien d'aussi fort que le génial prologue, où on voit "les hommes tomber", où on va froidement ramasser un flingue à terre pour se coller une balle dans la tête. La Jeep qui fonce dans l'arbre, ça reste aussi assez fort, tout comme le mec happé par la moissonneuse, mais autour de tout cela pas grand chose. Manoj nous refait un peu le coup du caméscope témoin dans Signs, ici avec un portable captant un gus qui cherche à se faire manger le cul par des lions. Bonne idée mais maladroitement amenée. La même chose pour la mère qui devient hystérique parce que sa fille parle bizarrement au téléphone. Je trouve qu'y a un manque d'implication, de rigueur, qu'on voyait pas dans ses premiers films. Au niveau émotion c'est l'encephalo plat. Pas du tout attaché aux 2 persos principales de mon côté. Tain The Village c'était quelque chose à ce niveau là quand même ?

Alors ce qu'il m'en reste :

La chute des ouvriers : tétanisant
Mark Whalberg qui parle à la plante en plastique : hilarant
Les herbes qui "attaquent" : efficace

Et puis la petite vieille, c'est pas la prof de gym de Carrie là ?

En fait, le film est à l'image de la scène de la petite poupée couchée sur le lit de la mamie, avec l'apparition je te prends par derrière avec les cheveux hirsutes. Pas très inspiré.

Et la partition de James Newton Howard, par contre, l'est.

Quelque chose comme 3,5/6

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la BO, ya des notes ressemblant énormément à des passages de The village.
Bien que ca soit courant qu'un compositeur sorte tout le temps le meme genre de partitions, là, ça m'a choqué. Par contre, la sortie entre les deux maisons est manifiquement zikée.

C'est bien Miss Collins! *ouais je réponds qu'à ça*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Aaaaaaaaaah je l'ai reconnu, je suis content. Je suis le seul ?

Et sinon le mec, c'est pas le surmembré de Boogie Nights ?

On va voir, ça peut marcher.

Et pourquoi tu réponds qu'à ça.

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Parce que je n'ai rien d'indispensablement génial à ajouter au reste. Poster moins, mais poster mieux.

*je me contente des mp pour me dire qu'on aime ma critique*

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'irais le revoir cela dit, parce que je vais toujours revoir un film de Night Shyaleboeuf.

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Il dit UN mot genre "hi" quand elle décroche le téléphone pour l'éteindre.

Ouf 21 pages à rattraper, bon je commence par une question : c'est quoi le truc de Mark et la pharmacienne ? j'ai aucun souvenir de ça !

Sinon j'ai aimé certains points : les morts cash, qui offrent en plus de très jolis plans, la paranoia ambiante, le tuyau/téléphone, la pré-fin "tant qu"il y a de la vie y a de l'espoir", et, simplement, la justification du "phénomène" en question (au Québec ça s'appelle "L'événement" d'ailleurs, au singulier, plus logique)...

Mais cette fois je trouve que Shyamalan a un peu échoué sa mise en place d'ambiance, l'angoisse n'est pas là, en partie à cause de trop d'humour (et les connes qui riaient pour RIEN dans la salle ont pas aidé) et d'acteurs mauvais (le "oh no" ri-di-cu-le de Mark ou Zooey que j'adore mais là franchement non) et, comme quelqu'un l'a fait remarquer de choses trop peu crédibles quant à leur couple (par contre les voir comme un couple d'enfants OK ça aide à passer la pilule) + le fait que cette fois il s'aventure dans "les grands espaces" alors qu'avant l'atmosphère était toujours très confinée.

Et puis comme vous je n'ai pu m'empêcher de penser à La guerre des mondes etc donc le côté déjà vu lasse un peu.

Je mets quand même (mais que) un 4/6 après ça :

6e sens : 5/6
Incassable : 6/6
Signes : 5,5/6
Le Village : 5,5/6
La jeune fille de l'eau : 5/6

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Janet