Forum de FilmDeCulte

Au cœur de l’été, Caroline, parisienne et mère de famille d’une quarantaine d’années, débarque dans un petit village du sud de la France. Elle doit organiser dans l’urgence les funérailles de sa mère, avocate volage, qu’elle ne voyait plus guère. Elle est accueillie par Pattie qui aime raconter à qui veut bien l’écouter ses aventures amoureuses avec les hommes du coin. Alors que toute la vallée se prépare pour les fameux bals du 15 août, le corps de la défunte disparait mystérieusement.

Les Larrieu reviennent vers le conte érotique pour quinquas qui avait accouché du fleuron de la filmo, l'irradiant de sensualité Peindre ou faire l'amour. Celui-ci est plus inégal, entre la comédie et l'errance sexuelle, en dessous de l'escapade bucolique et épicurienne de Comme un avion, un peu entre le cachetonnage lubrique de comédiens possédés par le démon du midi (André Dussolier en Le Clezio nécrophile, Denis Lavant en queutard huluberlu et surtout Karin Viard décomplexée avec ses plans cul inénarrables) et une thérapie douce sur la revitalisation du désir. Après, le film peine un peu au démarrage et se met vraiment à bander quand il abandonne son côté enquête pour se bourrer au muscat dans les bals populaires et ne penser vraiment qu'au cul, mais ça fait plaisir de voir le regain de forme des frères libertins après leur adaptation ratée de Djian.
4/6

Voilà. J'ai pensé tout pareil : il n'y a pas le charme de Peindre ou faire l'amour et cette année, le Podalydès était plus réussi. Je serai même plus sévère.

Karin Viard et son corps affolant sont sublimes mais dès que son personnage n'est plus à l'écran, je m'ennuie profondément. Surtout que le personnage d'Isabelle Carré se fait de plus en plus insupportable au fur et à mesure que le récit progresse. Donc la trame "où est le corps de maman?/revitalisation du désir" est complètement foirée pour ma part.

Et la réplique finale, mon Dieu...

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On voit du nibard ?

Sideboob magnifique de Viard mais c'est malheureusement tout pour elle.

Et les vieux seins de Carré de face.

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Gros émoi érotique sur La Nouvelle Eve, Karin Viard