Forum de FilmDeCulte

Tu parles de qui, Zad?

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bah t'as eu une copie crado alors...

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lol ! la critique de Pierre Murat (qui trouvait, rappelons-le, le dernier Lelouch "excitant" et "plutôt malin") est pitoyable. A croire que les Larrieu ont traité sa mère...

"Naïf et approximatif

Que les quinquagénaires du monde entier s'éclatent sexuellement, personnellement, je suis pour. Forcément : je suis quinqua moi-même. Voir, donc, le gentil couple formé par Sabine Azéma et Daniel Auteuil, tout ratatiné, d'abord, dans son quotidien bien tristouille, découvrir peu à peu le plaisir à plusieurs, devrait être un ravissement de l'esprit et des sens. Il faudrait se troubler devant leur trouble, frissonner de leurs frissons. Osciller constamment entre charme et audace, comme chez Jean Renoir.

Mais l'hédonisme chez Renoir était une force vive, un élan paillard, provocant et sain. Arnaud et Jean-Marie Larrieu ont la jouissance étriquée. Chez eux, même les épanouis ressemblent à des frustrés. Avec eux, on ne sent de sensualité nulle part. Visiblement, les frères Larrieu visent la pudeur, mais c'est la sécheresse qu'ils atteignent. A force de vouloir peindre des esquisses, ils n'esquissent que des caricatures. Daniel Auteuil compose à mort un falot timide auquel personne ne croit, pas même lui. Et pour manifester sa frustration, Sabine Azéma pique une crise de nerfs et fait une sortie comme dans du mauvais boulevard.

Le pire, c'est le révélateur de l'histoire, l'homme de désir, le Terence Stamp 2005 de ce drôle de Théorème. Les Larrieu en ont fait un aveugle. Un non-voyant pour mieux cerner l'invisible : on mesure la « kolossale » finesse du propos. Mieux, à un moment, le couple Azéma-Auteuil, privé de lumière dans tous les sens du terme, est conduit dans l'obscurité d'une forêt, par leur guide, très à l'aise dans le noir. Comment croyez-vous que les Larrieu traitent cette idée ô combien symbolique ? En faisant, un long moment, le noir intégral sur l'écran. Devant cette naïveté qu'on devine extrêmement réfléchie, on hésite entre l'amusement et l'ahurissement. Idem pour la scène où l'on voit Sabine Azéma et Amira Casar préparer tendrement le lit du quatuor, au son des Marquises de Brel. C'en deviendrait presque touchant de maladresse et de mauvais goût.

Depuis leurs débuts, les frères Larrieu ont bénéficié de ce qu'on appelle « la carte ». Ce passe-partout du talent octroyé par certains à d'autres, selon des critères élastiques et flous. Avec ce film, triomphalement accueilli à Cannes (à lire les gazettes, on eût dit que c'était le nouveau Citizen Kane), les Larrieu prouvent qu'ils sont sympas (le plaisir pour tous, quel joli programme !). Mais des réalisateurs pas suffisamment brillants, en tout cas, pour manier le charme et l'insolence. Sur ce sujet plutôt plaisant et tendre, qu'ils sont donc sages, appliqués, apprêtés, prudents ! C'est leur académisme propret qui, pour l'instant, les tire vers l'insignifiance.


Pierre Murat "

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C'est très bien cadré...maintenant je ne sais pas trop quoi en penser. J'ai trouvé ça agréable, relativement bien joué mais dès la première nuit echangiste, ça patine un peu jusqu'à un final sans saveur.
Le symbolisme est un peu lourd et le ton décalé m'a paru artificiel.
Vaut donc beaucoup par son atmosphère et c'est déjà pas si mal.

Un peu bloqué au début par un petit quelque chose artificiel, dans les dialogues ou la façon que Sergi Lopez a de les dire. Puis totalement happé par la sensualité du film, sa façon légère et bandante de se frayer un chemin dans le noir, avec un ton assez insolite baigné dans la superbe lumière de fin de journée. Et en tant que réfractaire chronique à Sabine Azéma, j'arrive même à la trouver très bonne ici.

Excellent. Et puis ça a quelque chose de...communicatif ouais.

5/6

Après, il y a le happening bienvenue aux Halles: un barbu vous mate de façon insistante dans la file d'attente. Zou direction-évasion le grand écran posé là pour voir des bandes annonces que je connais mais m'en fous. Barbu dans la place. Puis passage aux toilettes pour lavage de mains (propres, m'enfin), j'entends une porte qui s'ouvre. Puis je ressors sans regarder, mais dans mon extrême droite de champ de vision il y a une silhouette *m'en fous chu parti*. Puis attente dans la file, barbu is back. Puis entrage dans la salle, installation, ah tiens plus personne. Le film débute, et après quelques instants quelqu'un vient se mettre dans une salle quasi vide juste à côté de moi: introducing le barbu donc. Qui commence à faire trainer sa main sur le bord de ma cuisse *hop pliage de cuisse* puis sur mon bras => regard noir genre LE RER HALO EN DIRECTION DE GAGNY EST ANNULE, PROCHAIN RER DEPART 00.57 oui ce regard-là. Le barbu se barre, juste à ce moment là Sabine Azéma dit: "excusez-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris". C'est beau le cinéma!

Alors que moi je m'étais mis là juste pour mater un couple que je matais déjà dans la file.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Glauque...

(c'est ça de passer à la télé aussi)

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J'ai connu bien pire mmmh (en fait je me plaindrai quand ça arrivera plus).



Ouaiiiiis maiiiis humm ça se passe pas EXACTEMENT comme je le voudrais. Alors qu'a priori j'ai rien contre le principe à la base.

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Pire qu'un barbu ? et ben tedieu... j'ose pas imaginer.
Mais le type a payé son billet et tout, juste pour venir te faire coucou ? C'est vrai que c'est flatteur d'un côté.

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Un barbu ivre et poisseux en espace confiné. Là au moins c'était clean.



J'ai entendu la porte claquer après *maiiis c'est pas personnel va allez*

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ça m'est jamais arrivé en tout cas. Faut dire, je vais pas voir les films de Sabine Azéma.

Et le petit couple était prometteur alors ?

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Très mais bon, apparemment ils se suffisaient à eux-mêmes et le film leur a pas donné des idées. J'avais mon beau t-shirt "check my power" avec ma pile dessus pourtant.

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hu hu.

ça me rappelle la fois où... on est en total HS là où j'étais parti me faire un petit trip nostalgique pour la sortie anniversaire de la Belle et le Clochard. Bien installé au balcon de ce petit cinéma à l'ancienne, le film commence, je perds déjà 7 ans dès le générique de début. Là un petit couple débarque, s'installe juste devant moi et vazy que je commence à t'embrasser sauvagement, à te lécher l'oreille et cie. Du coup, problème de concentration évidemment. Je me dis bon, allez c'est mignon mais ils sont aussi venus voir le film ces petits margoulins, c'est des fans de La Belle et le Clochard, comme moi. Hein ? Et ben en fait non, la nana a finit par disparaître façon Houdini et le mec d'y aller de ses petits rales de plaisir. Je pense que la scène du diner amoureux avec les 2 chiens leur a été fatal, et à la place du spaghetti, hop.

c'est aussi ça être un humain.

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C'est beau cette histoire, je m'en vais m'endormir dessus maintenant pour faire des sweet dreams cinéphiles.

alors qu'en fait non je vais rêver de Shu Qi qui vomit du sang

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