Forum de FilmDeCulte

Professeur de littérature à l’université de Lausanne, Marc a la réputation de collectionner les aventures amoureuses avec ses étudiantes. Quelques jours après la disparition de la plus brillante d’entre elles qui était sa dernière conquête, il rencontre Anna qui cherche à en savoir plus sur sa belle-fille disparue...

Maïwenn sous la douche, Sara Forestier jetant sa petite culotte, Karin Viard se rasant la chatte, et oui, nous sommes bien chez les Larrieu qui s'attaquent à un roman de Philippe Djian (qui adore le film)... Pourtant le polar cintré sous la neige ne leur réussit guère, n'ayant pas à se frotter à une quelconque enquête mais à explorer le paysage mental trouble d'un professeur queutard et tueur par hallucination, presque malgré lui. A part Karin Viard qui joue un personnage en trompe l'oeil (la véritable nature de sa relation avec Amalric n'est donnée qu'à la moitié du film), les personnages demeurent gauchement brossés, notamment Amalric avec un jeu pour une fois particulièrement désinvolte. Les touches de bizarre et d'érotisme ne donnent que rarement du piquant à ce thriller cryogénisé sous ses apparences de lupanar meurtrier.
2/6

Quand je vois cette affiche, ce casting... J'ai envie de me pendre.

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Netflix les gars, Netflix.

Je pense que le distributeur aussi.

J'ai trouvé ça affreux également.
Genre de thriller anesthésié de vieux lubriques qui va nulle part, qui se perd dans un truc à mi-chemin entre ironie (presque comédie) et tentative de mystère sulfureux totalement éventé. C'est pas aidé il faut le dire par le jeu particulièrement catastrophique de l'ensemble du cast, Karin Viard en tête qui déclame ses lignes de dialogues avec la même intensité que Google Traduction. Certainement une volonté des Larrieu de dédramatiser mais ça passe pas du tout. Maïwenn confirme elle aussi qu'elle est une actrice absolument médiocre. Seul surnagent les quelques scènes de Podalydès qui apporte un peu de fraîcheur à ce truc chiantissime qui pue la mort.

Autre intérêt, l'architecture incroyable du Rolex Learning Center de Lausanne :


Mais c'est bien tout. Je crois que je ne supporte plus le cinéma des Larrieu.
1/6

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CroqAnimement votre

Principe "tranche de gruyère = la Suisse" assumé?

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Non, ça part sur un autre délire. Et, de toute façon, le vrai gruyère n'a pas de trous.

Exact, c'est l'Emmenthal qui a des gros trous.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Par contre il n'a pas de "h" .

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CroqAnimement votre

Je reste super curieux, mais l'équation Djian/Larrieu me semblait contre-nature à la base.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Ah oui et syndrome tabagisme extrême film français où les persos fument une cigarette sur quasiment tous les plans. J'ai failli choper un cancer du poumon rien qu'en regardant le film.

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CroqAnimement votre

Juste. Damn.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Un joli 5/5 sur Chronicart. Re-curieux.

(je préférais leur ancienne maquette...

lol ! Mais c'est vrai dis donc que c'est super original.

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CroqAnimement votre

Oui comme ça c'est effectivement peu convaincant.
Moi ça me fait un peu chier, à l'époque de Peindre ou faire l'amour, Larrieu c'était mon pari sur l'avenir. J'irai quand même y jeter un œil si j'ai le temps.

Tu n'as pas vu les Derniers jours du monde, Tom ?