Forum de FilmDeCulte

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Très étrange...Il faudrait une machine pour enregistrer l'agressivité que provoque la lecture du forum sur certains.

On l'encule avec du gravier et une armoire belge non ? Je ne sais pas qui c'est, mais il transpire la connerie et la suffisance.

Putain

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CroqAnimement votre

Lui, c'est pas compliqué, c'est le pire connard aigri, pédant et frustré qui doit sa liberté d'expression à internet. Le genre de mec qui déteste les critiques ciné mais qui va les mettre en contact fb pour mieux ramener sa fraise et les insulter ensuite sur son forum de dégénérés. Le sale con dans toute sa splendeur.

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N'écoutez pas Film Freak

Damn...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ces gens sont extraordinaires.

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Netflix les gars, Netflix.

Tu le connais ou tu supposes ?

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Disons que je l'ai déjà croisé virtuellement.

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N'écoutez pas Film Freak

Je préfère les mongolos de notre forum.

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Bon, le film est indéniablement intriguant dans l'écart entre l'énormité des moyens et son aspect composite (impression de plein de bouts de films très différents collés ensemble, de l'absence de prod qui est venu trancher... c'est pas pour dire "c'est bien" ou "c'est pas bien", mais la forme que prend l'ensemble est inhabituelle).

Ce qui me frappe, comme à l'époque de The Fountain, c'est combien ce monde que les CGI s'évertuent à figurer gigantesque, donne toujours l'impression d'être un petit décor de studio. Je veux dire par là que même dans sa forêt, le film fait "en chambre" : replié sur quelques personnages, quelques lieux, la figuration minutieuse de ses idées.

Je crois que c'est ce que j'aime le plus chez Aronofsky, finalement : sa dimension d'imagier. Pas dans le sens où il fait de jolis plans, mais dans le sens où il crée vraiment des "images", comme on le dirait d'enluminures, portant toutes entières en elles leur symbolisme, leur intention si lisible qu'elle en paraît à la fois naïve et désarmante. Le sol qui saigne, la fleur qui pousse, le camp qui s'entre-mange, le vieil homme dans son roc continuellement là, la montagne et ses naufragés, les deux bébés pâles qui dorment chacun sur un sein... J'aime ce côté primitif-là, et c'est sans doute ça qui donne au final cette impression de claustrophobie (de film aplati, 2D), de monde résumable à quelque traits (comme l'épopée du conquistador fut jadis limitée à un couloir, le palais de la reine à une salle, et ainsi de suite) : tout plan tend sans cesse à devenir une allégorie miniature et autonome.

Le film à ce jeu-là est très inégal, oscillant entre le gavage pas toujours très inspiré (quand on vire aux grands mouvements plombés de sfx...) et des éclairs plus brillants. Le parti-pris absurde d'une retranscription littérale des éléments du mythe est plutôt gagnant, notamment dans ce monde post-apocalyptique perdu à imaginer entièrement, et cette séquence de genèse assez jouissive qui, en respectant le texte à la lettre, en déplie logiquement tout le discours évolutionniste. Le tout non sans kitsch d'une part, ou non sans vide casse-gueule de l'autre (souvent l'impression bizarre, lors de discussions simples entre deux personnages - le début, par exemple - d'une série B de trois franc six-sous). Si la découpe du film en deux est intéressante sur le papier, je ne trouve pas forcément la seconde très convaincante, peut-être pas assez huis-clos et angoissante, pas assez extrême sur ce plan-là - à part peut-être à l'accouchement. J'ai l'impression d'un film qui reste un peu sur le seuil de ce qu'il aurait pu exploiter.

Dans l'ensemble, si je reconnais la singularité du projet, sa bizzaroïdité (ça m'a même fait penser à La jeune fille de l'eau dans son côté intention-auteuriste-extrêmiste-devnue-folle-à-Hollywood, dans ce côté bug et foutraque), et si l'inévitable résonance avec les préoccupations écologiques actuelles rendent les fantasmes de purification bien tendus comme il faut, je trouve quand même le tout vachement inégal, mal tenu à des moments cruciaux (toute cette fin atroce...), pas réellement émouvant à deux-trois scènes près... Ça reste le bordel, mais c'est une impression que j'ai avec Aronofsky depuis The fountain, donc bon.

même black swan ?

A priori je suis plus proche de leur sensibilité (je suis assez d'accord avec ce qu'il dit sur le film d'ailleurs), mais pour rien au monde je ne troquerais ce forum-ci contre le leur.

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N'écoutez pas Film Freak

J'aime beaucoup cette fin, bancale, qui essaie de ménager la chèvre et le chou, et qui accouche de quelque chose de vraiment dérangeant et ambigu. Qu'est-ce qui te gêne, concrètement ?

Autrement, j'aime bien ton texte, il met en lumière pas mal de choses que j'avais ressenties sans trop réussir à les cerner. Même si, au final, je reste emballé par le mouvement d'ensemble, par ce qu'Aronofsky essaie de faire dans la deuxième partie.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ouhla oui là je sais pas comment j'ai tourné ma phrase... Je voulais juste parler de The Fountain. Les deux suivants, plus tenus, ont assez mal vieilli cela dit.


Je trouve surtout pas possible la dernière scène (tout ce qui se passe sur la colline après le retour de Noé), je trouve ça niais, moche, et feignasse. Mais tout le final (malgré de bonnes pistes, comme le Noé isolé qui se bourre la gueule) a quelque chose d'assez insatisfaisant à mon goût, quand c'est pas foireux (les plans d'animaux à bébé, là). Ça hésite entre pas mal de façons de clore le film, j'ai l'impression, la tonalité est trop vague et volage (tu vas me dire : c'est bien, elle est ambiguë) pour que je puisse m'investir dans ces bouts de scènes successifs.

Sinon j'en avais pas parlé, mais j'ai trouvé, à ma grande surprise, Watson excellente (Connelly aussi d'ailleurs, les filles assurent).

J'ai aimé, avec des réserves, la seconde partie plus que la première. Peut être que dans une hypothétique deuxième vision, ce sera l'inverse.

Il y a beaucoup trop de rebondissements qui s'accumulent à la fin, d’événements qui s'enclenchent en même temps...Tout cela aurait quand même gagner à garder une ligne plus pure, à rendre plus "crédible" et perceptible la vie sur le le bateau, à penser vraiment les lieux...rien que dans le fait de voir comment ils occupent l'espace, où ils vivent etc...Il y aurait eu 1000 choses à faire, à creuser mais pour ce qui est de la vie sur l'Arche on s'en tient à un truc un peu brouillon. ça rend le film trop évanescent.

C'est peut être le choix d'Aronofski de rester dans ce petit théâtre...et là je trouve qu'il réussit à captiver sur ces dilemmes qui ne peuvent qu'exister dans cette histoire, à rendre palpable cet horizon tragique. Et c'est déjà pas mal de placer le spectateur dans ces choix pas évident même si c'est rentré aux forceps .
Je vois les maladresses et les ficelles mais j'étais pris dedans.

J'ai eu très peur au début, avec ces visions très vulgaires entrecoupés par la musique bien bourrine à chaque fois que les cartons apparaissaient. Séduit à d'autres endroits du film par cet effet de défilement, image par image, que je trouve bien plus réussi que dans le Tree of life de Malick d'ailleurs.

Il rate un peu sa représentation du déluge...ça fait son effet mais l'effet numérique casse un peu le truc; je pense aux gens qu'on voit agrippés sur le rocher (ah ces cris)
En même temps, on se dit que c'est difficile dans l'industrie hollywoodienne de se confronter à ce genre de choses. ça reste fugace.

Bible illustré par Doré



Russel Crowe est bien comme d'hab.
Connely bof.