Forum de FilmDeCulte

yep, tout comme l'utilisation d'acteurs inconnus change le rapport au film... En même temps, c'est parfois intéressant d'utiliser le passif d'un acteur, soit pour accentuer un caractère, soit pour le nuancer... Enfin bref, ça doit être un débat vieux comme le monde : une oeuvre de X signée Z aura-t-elle la même valeur?

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et bien je n'ai rien ressenti de tout cela ,je crois tout simplement que les "obssessions" et le "style" de Sofia Coppola ne sont pas ma "came" (j'avais plutôt apprécié 'virgin suicides" à sa sortie mais vraiment pas "lost in translation" -et oui,déjà!-)

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ça c'est difficile si on va régulièrement voir des films en salle. Je m'étais décidé à ne pas regarder les BA de Marie-antoinette mais comme elles n'arrêtaient pas de tourner à chaque début de séance, j'y étais contraint...
Je dois bien connaitre celles du Da vinci code et de X men 3 par coeur.

je suis bouleversé, vraiment, et je ne mesure ça que maintenant. C'est curieux, le film se laissait découvrir et je ne mesurais pas encore le choc émotif que j'allais ressentir, plus tard, juste après la séance.

Kirsten Dunst n'a pas d'âge, elle le dit, et Sofia Coppola a su capter ça d'elle, une femme qui ne semble jamais avoir vu le temps passer, et qui se réveille doucement dans la souffrance d'une réalité sociale. La Marie Antoinette qui nous est montrée ici n'a pas lieu d'être jugée sur l'histoire, mais comme un personnage de fiction fascinant, entourée de l'horreur et oeuvrant à vivre pour ne pas faire face. son rapport à l'art, son enthousiasme et ce qu'il cache de tristesse renforce ce rapport, qui était déjà celui des autres héroïnes de Sofia Coppola, notamment celui de Scarlett Johanson dans Lost in Translation.

Film somme et en même temps oeuvre inédite, Marie Antoinette enflamme autant qu'il déprime, je suis sorti du film effondré et je n'en mène toujours pas large. Je me sens un peu comme elle, comme si je n'avais plus d'âge...

5.5/6

Un petit 4,5/6 (si, si pour un S. Coppola c'est petit).

Je suis d'accord avec Le Pingouin et hal5 sur pas mal d'arguments qu'ils avancent (l'art qu'à S. Coppola de filmer ses héroïnes entre autre).
Je me souviens que je raillais les critiques qui se plaignaient que Lost In Translation soit "juste" l'histoire de 2 riches qui s'ennuient à Tokyo avec leur petite problèmes de bourgeois, quel argument débile pour démonter un film. Mettre un soupçon de lutte des classes et résumer ça à un film pour bobo fait par des bobo me semble complétement déplacé. Ceci étant, j'ai par contre plus du mal à me sentir proche et à compatir aux problèmes de la reine de France. Beau portrait de femme certes, dont les accents intemporels sont renforcés par le décalage musical, mais je me sens plus proche de celui d'Almodovar. C'est mon côté rebelle anti-robes à frou-frou sans doute.

En ce qui concerne là BO rien à redire, c'est comme toujours très séduisant, je comprends même pas que des gens aient pu huer le film pour cette raison...
Les détails historiques qui font pleurer de rire/rage les historiens me passent à des kilomètres (est-ce le syndrome Lady Oscar ?) comme l'apparition de certains gateaux qui serait un affreux anachronisme. C'est chercher la petite bête d'autant que Coppola n'a pas dit qu'elle faisait une reconstitution historique. Des mécontents à ce niveau il y en aura toujours...
Dans la série "je ne comprends pas les critiques ciné" : j'ai également entendu le mot "libertine" pour décrire le comportement de MA dans la seconde partie du film... ça plus le problème de décalage musical je m'imaginais un clip de Mylène Farmer... le cauchemar total ! La encore fausse alerte... Comme quoi, s'imaginer le pire ça aide.

Beaucoup veulent voir S. Coppola se ramasser, semble-t-il, déjà après Virgin Suicides on doutait sur sa capacité à faire aussi bien. Lost In Translation a prouvé qu'elle pouvait... mais on attends encore la faute pour lui taper sur les doigts. C'est du moins l'impression que j'ai eu en lisant et en écoutant beaucoup de critiques "professionnels".

Bref, je m'égare. Très bon film, mais moi les trucs en costumes ça passe bof en général. Je vénére malgré tout S. Coppola, encore et toujours

PS : Ah si un truc sur lequel j'ai bloqué c'est l'anglais parlé par absolument tout le monde sauf à quelques moments, pour l'ambiance sonore. C'ets comme dans Geisha, toutes ces chinoises qui parlent un anglais à l'accent à couper au couteau parfois alros qu'elels sont théoriquements japonaises, je trouve ça bizarre.

gneuh ? c'est évident pourtant. toute la partie au trianon, les ballades de MA dans les herbes hautes secouées par le vent. j'ai trouvé ça très élégiaque, comme dans le dernier malick.

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)

une autre scène mémorable à mon goût :

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« Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » (Kenneth E. Boulding)

geuh, il y pas que Mallick qui fait ce genre de trucs, c'est un poncif des 70's

si tous les plans d'herbe sont Mallickiens, on n'a pas fini. Moi j'ai pensé à Gladiator !

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j'ai vu "Marie-Antoinette" samedi après midi après avoir beaucoup marché, ce qui explique la relative fatigue que j'éprouvais et qui a peut être faussé mon jugement.
j'ai vraiment bien aimé ce film, ça ne sera pas LE film de l'année, mais j'ai passé un bon moment malgré les longueurs.
je suis amoureuse de la B.O., il y a de belles images (je sais, ça ne fait pas un bon film mais ça y contribue), une poésie et une mélancolie assez bien rendues.
ce film était peut être juste un peu trop estampillé "sofia coppola".

pareil

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Janet

5 mois plus tard, le film arrive enfin en Amérique française...
Comme prévu j'ai adoré, je trouve le film vraiment contemporain et l'identification marche à fond, la BO, les Converse, le bal sur du Siouxsie, le couronnement sur du Cure (ou comment m'acheter), les nuits blanches, le champagne, les folies de jeunesse quoi, ça marche à fond même quand c'est la future reine et que ça se passe à Versailles.
Evidemment tout est magnifique, des décors aux costumes, Kirsten est merveilleuse; c'est étonnamment drôle et ça retranscrit très bien l'ennui et la chiantitude qu'elle éprouve.
J'aime beaucoup la fin 'oh tiens la France c'est pas que Versailles y a des gens aussi, et ils sont pauvres ben mince, hein quoi ? à cause de moi, oops' - je regrette juste peut-être une scène quand elle va à Paris, pour voir sa réaction en voyant la ville est ses habitants quand même...
C'est juste un portrait de femme, pas une leçon d'histoire, il manque un peu d'étincelles en plus mais c'est très réussi en ce qui me concerne, 5 voire 5.5/6, le film fait son chemin dans mon esprit...

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Janet

déterraaaaaaaage

Découvert hier. Surpris je suis. Au vu de la bande-annonce et et de la promo, je m'attendais à une belle bouse sans surprise, prémâchée, attendue... Le genre j'ai une bonne recette je vous la refourgue avec Versailles derrière. Eh ben oui, mais non.
En fait c'est assez étrange, le film a des défauts indéniables, comme le précédent de son auteur, mais une fois de plus je ne sais pas pourquoi mais j'accroche. Pourtant on a bien là un film qui ne sert A RIEN: sur le fond, là où l'idée de jouer la petite histoire et de se foutre de la grande est plutôt bonne, force est de constater que l'on apprend RIEN de plus non plus sur l'héroïne que l'on ait pu deviner dès la b-a... Et sur la forme pareil, Coppola a déjà fait deux fois le même film, rien de nouveau.
ET POURTANT on ne s'y ennuie guère, la b.o. pourrait être irritante mais NON, et les images sont une fois de plus SPLENDIDES, et assez pour tenir éveillées (les scènes clipées sont fantastiques, mention spéciale au passage du petit Trianon, complètement vide de narrartion mais sublime au niveau image).
Dunst est tour à tour belle et hideuse mais toujours fragile, et on s'y attache je trouve.
J'ai beaucoup aimé la fin, expéditive, mélancolique, qui sait se faire rapide alors que tout est joué. Très joli finalement.
4/6.

Mais je comprends qu'on puisse détester...

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Netflix les gars, Netflix.

C'est beau de voir un Cow-Boy surmonter ses préjugés!

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Quelques grammes de finesses sous ce chapeau finalement.