Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 26 Juin 2024, 07:03

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 55 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4
Auteur Message
MessagePosté: 23 Jan 2011, 02:16 
Hors ligne
Expert

Inscription: 04 Juin 2010, 12:55
Messages: 4352
C'est justement ce qui me fascine dans "Somewhere", cette façon de partir d'un univers aussi fermé et aussi codifié, de prendre un personnage qui ne peut pas être Mr. tout le monde, tout cela pour finalement atteindre à des émotions purement universelles (la solitude, la crise existentielle, le sentiment paternel, etc...) Je trouve le film très ouvert, très lumineux.
Encore une fois, c'est une question de ressenti.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 23 Jan 2011, 10:08 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 85795
Localisation: Fortress of Précarité
Prout Man a écrit:
Art Core a écrit:
Par exemple la scène
du masseur. C'est quoi le truc là ? C'est un peu d'humour ? (dans ce cas là c'est totalement naze) c'est un truc un peu absurde et superficiel (dans ce cas là ça n'a aucun intérêt)... j'ai pas compris ce que ça apporte au personnage

Le spectateur qui ne comprend pas "Somewhere"

Lol, la condescendance.

Citation:
Somewhere" ne doit pas être perçu comme une succession de scènes anodines mises bout à bout sans aucun lien entre elles, c'est au contraire un film dont le dépouillement repose avant tout sur une grande construction mentale, dont le rythme parfaitement maîtrisé suit une évolution sentimentale qui ne prend vraiment sens qu'une fois qu'on saisit le film dans son ensemble.

Tu te rends compte que ça veut rien dire ce que tu dis?
A part quelques superlatifs, c'est du vide ta phrase et surtout ça ne répond en rien à l'interrogation d'Art Core.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 23 Jan 2011, 10:36 
Hors ligne
Expert

Inscription: 04 Juin 2010, 12:55
Messages: 4352
Film Freak a écrit:
Tu te rends compte que ça veut rien dire ce que tu dis?

Ma phrase est certes ampoulée (écrite à 2h du mat'...) mais en tout cas, je me comprends très bien. J'insiste que la construction globale du film s'apparente à une sorte d'état d'esprit très particulière qui ne pourra évidemment pas séduire tous les spectateurs. C'était un peu le cas de "Brown Bunny", que beaucoup trouvaient vide et insupportable. Mais d'autres y voyaient autre chose...
Du coup, ça ne sert à rien de convaincre les détracteurs du film avec des arguments "objectifs" (sinon bonjour la galère)... Je conçois que tu ne voies que du vide dans ce film. Mais conçois que d'autres (comme Bliss ou moi) soient sensibles à ce qu'a voulu exprimer intimement le film et y ont vu une maîtrise sidérante.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 23 Avr 2011, 00:27 
Hors ligne
Schtroumpf sodomite
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
Messages: 24601
Localisation: Arkham Asylum
Qu'est-ce que tu dirais du Dernier Tango à Paris...

_________________
N'écoutez pas Film Freak


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Mai 2011, 07:32 
Hors ligne
Serial Modo
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 17:02
Messages: 16802
Localisation: en cours...
Oh mon dieu que c'est chiant.../6

_________________

*


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 20 Mai 2011, 22:28 
Hors ligne
Petit joueur

Inscription: 17 Fév 2011, 15:10
Messages: 26
6/6

Lost in Translation et Somewhere forment un dyptique parfait, ce sont bien sur deux très beaux films sur la solitude mais surtout deux très beaux films d'amours qui évitent tout les stéréotypes habituels des films d'amours à savoir notamment l'obligation de se dire je t'aime. Sofia Coppola à compris que dans l'amour ce qu'il y'a de plus essentiel ne passe pas par le langage, et surtout qu'il n'y a pas besoin de dire à quelqu'un "Je t'aime" pour qu'il le comprenne ou le ressente, la sensation, les sens, suffisent. On sait quand quelqu'un nous aime avant qu'il ne nous le dise et surtout sans qu'il ait besoin de nous le dire. Un "je t'aime" est complètement superflu au cinéma comme dans la vie. Dans Somewhere il s'agit bien sur d'un amour paternel, mais ce qu'il y'a de plus beau dans ce film c'est sa simplicité; Le cinéma c'est quelque chose de très simple, il suffit de poser sa caméra et de filmer la vie; c'est très bête et banal ce que je dis mais je pense que c'est vrai, la scène de patinage est sublime , et j'aime beaucoup la désacralisation du langage que l'on peut retrouver dans Lost in Translation et Somewhere; à chaque fois que les personnages parlent ce n'est que pour se dire des banalités, justement peut-être parce que ce n'est pas dans les mots qu'il faut chercher l'essence du cinéma et de l'amour, mais ailleurs,.. Somewhere.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 20 Mai 2011, 22:39 
Hors ligne
L'impertinent pertinent
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11393
Localisation: Previously on Premiere
Tatami a écrit:
6/6

Lost in Translation et Somewhere forment un dyptique parfait, ce sont bien sur deux très beaux films sur la solitude mais surtout deux très beaux films d'amours qui évitent tout les stéréotypes habituels des films d'amours à savoir notamment l'obligation de se dire je t'aime. Sofia Coppola à compris que dans l'amour ce qu'il y'a de plus essentiel ne passe pas par le langage, et surtout qu'il n'y a pas besoin de dire à quelqu'un "Je t'aime" pour qu'il le comprenne ou le ressente, la sensation, les sens, suffisent. On sait quand quelqu'un nous aime avant qu'il ne nous le dise et surtout sans qu'il ait besoin de nous le dire. Un "je t'aime" est complètement superflu au cinéma comme dans la vie. Dans Somewhere il s'agit bien sur d'un amour paternel, mais ce qu'il y'a de plus beau dans ce film c'est sa simplicité; Le cinéma c'est quelque chose de très simple, il suffit de poser sa caméra et de filmer la vie; c'est très bête et banal ce que je dis mais je pense que c'est vrai, la scène de patinage est sublime , et j'aime beaucoup la désacralisation du langage que l'on peut retrouver dans Lost in Translation et Somewhere; à chaque fois que les personnages parlent ce n'est que pour se dire des banalités, justement peut-être parce que ce n'est pas dans les mots qu'il faut chercher l'essence du cinéma et de l'amour, mais ailleurs,.. Somewhere.


Je viens tout juste de revoir Lost in Translation que j'aime beaucoup, et clairement il n'est pas question de sentiments amoureux... Je dirais plutôt que ça parle de complicité et d'abandon d'ego dans les moments de lose et de solitude partagés, l'acceptation du regard de l'autre, pour mieux se supporter soi-même, et accepter le fait de tourner en rond, ou de se chercher. La petite touche sexy vient torréfier tout ça d'une petite notion d'impossible et de "si seulement". J'ai très envie de regarder Somewhere, malgré ce que les foruméens ont écrit ici... ce n'est pas rassurant, mais j'aime tellement les deux premiers Coppola que je me suis acheté le coffret des 4 en BR.

_________________
I think we're gonna need a helmet.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 20 Mai 2011, 22:59 
Hors ligne
Petit joueur

Inscription: 17 Fév 2011, 15:10
Messages: 26
Z a écrit:
Tatami a écrit:
6/6

Lost in Translation et Somewhere forment un dyptique parfait, ce sont bien sur deux très beaux films sur la solitude mais surtout deux très beaux films d'amours qui évitent tout les stéréotypes habituels des films d'amours à savoir notamment l'obligation de se dire je t'aime. Sofia Coppola à compris que dans l'amour ce qu'il y'a de plus essentiel ne passe pas par le langage, et surtout qu'il n'y a pas besoin de dire à quelqu'un "Je t'aime" pour qu'il le comprenne ou le ressente, la sensation, les sens, suffisent. On sait quand quelqu'un nous aime avant qu'il ne nous le dise et surtout sans qu'il ait besoin de nous le dire. Un "je t'aime" est complètement superflu au cinéma comme dans la vie. Dans Somewhere il s'agit bien sur d'un amour paternel, mais ce qu'il y'a de plus beau dans ce film c'est sa simplicité; Le cinéma c'est quelque chose de très simple, il suffit de poser sa caméra et de filmer la vie; c'est très bête et banal ce que je dis mais je pense que c'est vrai, la scène de patinage est sublime , et j'aime beaucoup la désacralisation du langage que l'on peut retrouver dans Lost in Translation et Somewhere; à chaque fois que les personnages parlent ce n'est que pour se dire des banalités, justement peut-être parce que ce n'est pas dans les mots qu'il faut chercher l'essence du cinéma et de l'amour, mais ailleurs,.. Somewhere.


Je viens tout juste de revoir Lost in Translation que j'aime beaucoup, et clairement il n'est pas question de sentiments amoureux... Je dirais plutôt que ça parle de complicité et d'abandon d'ego dans les moments de lose et de solitude partagés, l'acceptation du regard de l'autre, pour mieux se supporter soi-même, et accepter le fait de tourner en rond, ou de se chercher. La petite touche sexy vient torréfier tout ça d'une petite notion d'impossible et de "si seulement". J'ai très envie de regarder Somewhere, malgré ce que les foruméens ont écrit ici... ce n'est pas rassurant, mais j'aime tellement les deux premiers Coppola que je me suis acheté le coffret des 4 en BR.


Bizarre pour moi il est clairement question de sentiments amoureux dans Lost, comme quoi l'interprétation des regards et des non-dits peut varier d'une personne à l'autre (et tant mieux d'ailleurs). Sinon je trouve que Sofia Coppola fait un bon film sur deux, j'avais détesté Virgin Suicide et Marie-Antoinette, mais par contre encore une fois je considère Lost in Translation et Somewhere comme deux chefs-d'oeuvres.

Je reviens sur une des critiques qui est souvent faite sur Somewhere et notamment sur ce fil à savoir que c'est un film de riche qui filme un monde de riche, comme si le fait de filmer des pauvres et la misère était en soit un gage d'a-priori positif. Les riches ne valent pas mieux que les pauvres, mais les pauvres ne valent pas mieux que les riches non plus. Je trouve même que c'est un signe d’honnêteté intellectuelle de la part de Sofio Coppola que de filmer un monde qu'elle connait bien, plutot que la posture inverse de pas mal de fils de riche qui filment la misère pour s'acheter une légitimé, attitude qui pour le coup me parait nettement plus bobo.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Jan 2012, 17:40 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23734
Incompréhension. Je n'ai vu dans le film qu'une compilation de clichés même pas crédibles sur un acteur à la déroute et sa relation père-fille. Je sauve quelques moments de grâce, une mise en scène parfois très inspirée, Dakota Fanning, mais je trouve que ça frise la caricature et l'auto-indulgence.

2/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 29 Jan 2012, 22:53 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Sep 2009, 13:01
Messages: 511
Localisation: Where the wild things are
Karloff a écrit:
Dakota Fanning


Elle.

_________________
"Les chances sur un million, elles se réalisent neuf fois sur dix".


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 55 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Lost in Translation (Sofia Coppola)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Karloff

23

3347

07 Déc 2008, 15:37

skip mccoy Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. On the rocks (Sofia Coppola - 2020)

FingersCrossed

5

237

08 Déc 2023, 18:57

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Priscilla (Sofia Coppola, 2023)

Film Freak

6

457

09 Jan 2024, 20:42

FingersCrossed Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les proies (Sofia Coppola, 2017)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Art Core

19

2551

28 Sep 2017, 19:54

Arnotte Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Marie Antoinette (Sofia Coppola - 2006)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 5, 6, 7 ]

Mufti

101

11404

22 Oct 2007, 00:21

rotary [Bot] Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Bling Ring (Sofia Coppola, 2013)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Mr Chow

19

2346

12 Oct 2013, 13:11

Kost Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Animalia (Sofia Alaoui - 2023)

Qui-Gon Jinn

3

406

15 Aoû 2023, 17:13

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Sofia (Meryem Benm'Barek, 2018)

bmntmp

0

104

24 Déc 2023, 12:28

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. You're a Big Boy Now (Francis Ford Coppola, 1966)

Film Freak

0

640

18 Jan 2022, 21:52

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Dementia 13 (Francis Coppola, 1963)

Film Freak

0

653

09 Oct 2021, 09:18

Film Freak Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 11 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web