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MessagePosté: 23 Jan 2011, 02:16 
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C'est justement ce qui me fascine dans "Somewhere", cette façon de partir d'un univers aussi fermé et aussi codifié, de prendre un personnage qui ne peut pas être Mr. tout le monde, tout cela pour finalement atteindre à des émotions purement universelles (la solitude, la crise existentielle, le sentiment paternel, etc...) Je trouve le film très ouvert, très lumineux.
Encore une fois, c'est une question de ressenti.


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MessagePosté: 23 Jan 2011, 10:08 
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Prout Man a écrit:
Art Core a écrit:
Par exemple la scène
du masseur. C'est quoi le truc là ? C'est un peu d'humour ? (dans ce cas là c'est totalement naze) c'est un truc un peu absurde et superficiel (dans ce cas là ça n'a aucun intérêt)... j'ai pas compris ce que ça apporte au personnage

Le spectateur qui ne comprend pas "Somewhere"

Lol, la condescendance.

Citation:
Somewhere" ne doit pas être perçu comme une succession de scènes anodines mises bout à bout sans aucun lien entre elles, c'est au contraire un film dont le dépouillement repose avant tout sur une grande construction mentale, dont le rythme parfaitement maîtrisé suit une évolution sentimentale qui ne prend vraiment sens qu'une fois qu'on saisit le film dans son ensemble.

Tu te rends compte que ça veut rien dire ce que tu dis?
A part quelques superlatifs, c'est du vide ta phrase et surtout ça ne répond en rien à l'interrogation d'Art Core.

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MessagePosté: 23 Jan 2011, 10:36 
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Film Freak a écrit:
Tu te rends compte que ça veut rien dire ce que tu dis?

Ma phrase est certes ampoulée (écrite à 2h du mat'...) mais en tout cas, je me comprends très bien. J'insiste que la construction globale du film s'apparente à une sorte d'état d'esprit très particulière qui ne pourra évidemment pas séduire tous les spectateurs. C'était un peu le cas de "Brown Bunny", que beaucoup trouvaient vide et insupportable. Mais d'autres y voyaient autre chose...
Du coup, ça ne sert à rien de convaincre les détracteurs du film avec des arguments "objectifs" (sinon bonjour la galère)... Je conçois que tu ne voies que du vide dans ce film. Mais conçois que d'autres (comme Bliss ou moi) soient sensibles à ce qu'a voulu exprimer intimement le film et y ont vu une maîtrise sidérante.


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MessagePosté: 23 Avr 2011, 00:27 
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Qu'est-ce que tu dirais du Dernier Tango à Paris...

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MessagePosté: 04 Mai 2011, 07:32 
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Serial Modo
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MessagePosté: 20 Mai 2011, 22:28 
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Lost in Translation et Somewhere forment un dyptique parfait, ce sont bien sur deux très beaux films sur la solitude mais surtout deux très beaux films d'amours qui évitent tout les stéréotypes habituels des films d'amours à savoir notamment l'obligation de se dire je t'aime. Sofia Coppola à compris que dans l'amour ce qu'il y'a de plus essentiel ne passe pas par le langage, et surtout qu'il n'y a pas besoin de dire à quelqu'un "Je t'aime" pour qu'il le comprenne ou le ressente, la sensation, les sens, suffisent. On sait quand quelqu'un nous aime avant qu'il ne nous le dise et surtout sans qu'il ait besoin de nous le dire. Un "je t'aime" est complètement superflu au cinéma comme dans la vie. Dans Somewhere il s'agit bien sur d'un amour paternel, mais ce qu'il y'a de plus beau dans ce film c'est sa simplicité; Le cinéma c'est quelque chose de très simple, il suffit de poser sa caméra et de filmer la vie; c'est très bête et banal ce que je dis mais je pense que c'est vrai, la scène de patinage est sublime , et j'aime beaucoup la désacralisation du langage que l'on peut retrouver dans Lost in Translation et Somewhere; à chaque fois que les personnages parlent ce n'est que pour se dire des banalités, justement peut-être parce que ce n'est pas dans les mots qu'il faut chercher l'essence du cinéma et de l'amour, mais ailleurs,.. Somewhere.


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MessagePosté: 20 Mai 2011, 22:39 
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L'impertinent pertinent
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Tatami a écrit:
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Lost in Translation et Somewhere forment un dyptique parfait, ce sont bien sur deux très beaux films sur la solitude mais surtout deux très beaux films d'amours qui évitent tout les stéréotypes habituels des films d'amours à savoir notamment l'obligation de se dire je t'aime. Sofia Coppola à compris que dans l'amour ce qu'il y'a de plus essentiel ne passe pas par le langage, et surtout qu'il n'y a pas besoin de dire à quelqu'un "Je t'aime" pour qu'il le comprenne ou le ressente, la sensation, les sens, suffisent. On sait quand quelqu'un nous aime avant qu'il ne nous le dise et surtout sans qu'il ait besoin de nous le dire. Un "je t'aime" est complètement superflu au cinéma comme dans la vie. Dans Somewhere il s'agit bien sur d'un amour paternel, mais ce qu'il y'a de plus beau dans ce film c'est sa simplicité; Le cinéma c'est quelque chose de très simple, il suffit de poser sa caméra et de filmer la vie; c'est très bête et banal ce que je dis mais je pense que c'est vrai, la scène de patinage est sublime , et j'aime beaucoup la désacralisation du langage que l'on peut retrouver dans Lost in Translation et Somewhere; à chaque fois que les personnages parlent ce n'est que pour se dire des banalités, justement peut-être parce que ce n'est pas dans les mots qu'il faut chercher l'essence du cinéma et de l'amour, mais ailleurs,.. Somewhere.


Je viens tout juste de revoir Lost in Translation que j'aime beaucoup, et clairement il n'est pas question de sentiments amoureux... Je dirais plutôt que ça parle de complicité et d'abandon d'ego dans les moments de lose et de solitude partagés, l'acceptation du regard de l'autre, pour mieux se supporter soi-même, et accepter le fait de tourner en rond, ou de se chercher. La petite touche sexy vient torréfier tout ça d'une petite notion d'impossible et de "si seulement". J'ai très envie de regarder Somewhere, malgré ce que les foruméens ont écrit ici... ce n'est pas rassurant, mais j'aime tellement les deux premiers Coppola que je me suis acheté le coffret des 4 en BR.

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MessagePosté: 20 Mai 2011, 22:59 
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Petit joueur

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Z a écrit:
Tatami a écrit:
6/6

Lost in Translation et Somewhere forment un dyptique parfait, ce sont bien sur deux très beaux films sur la solitude mais surtout deux très beaux films d'amours qui évitent tout les stéréotypes habituels des films d'amours à savoir notamment l'obligation de se dire je t'aime. Sofia Coppola à compris que dans l'amour ce qu'il y'a de plus essentiel ne passe pas par le langage, et surtout qu'il n'y a pas besoin de dire à quelqu'un "Je t'aime" pour qu'il le comprenne ou le ressente, la sensation, les sens, suffisent. On sait quand quelqu'un nous aime avant qu'il ne nous le dise et surtout sans qu'il ait besoin de nous le dire. Un "je t'aime" est complètement superflu au cinéma comme dans la vie. Dans Somewhere il s'agit bien sur d'un amour paternel, mais ce qu'il y'a de plus beau dans ce film c'est sa simplicité; Le cinéma c'est quelque chose de très simple, il suffit de poser sa caméra et de filmer la vie; c'est très bête et banal ce que je dis mais je pense que c'est vrai, la scène de patinage est sublime , et j'aime beaucoup la désacralisation du langage que l'on peut retrouver dans Lost in Translation et Somewhere; à chaque fois que les personnages parlent ce n'est que pour se dire des banalités, justement peut-être parce que ce n'est pas dans les mots qu'il faut chercher l'essence du cinéma et de l'amour, mais ailleurs,.. Somewhere.


Je viens tout juste de revoir Lost in Translation que j'aime beaucoup, et clairement il n'est pas question de sentiments amoureux... Je dirais plutôt que ça parle de complicité et d'abandon d'ego dans les moments de lose et de solitude partagés, l'acceptation du regard de l'autre, pour mieux se supporter soi-même, et accepter le fait de tourner en rond, ou de se chercher. La petite touche sexy vient torréfier tout ça d'une petite notion d'impossible et de "si seulement". J'ai très envie de regarder Somewhere, malgré ce que les foruméens ont écrit ici... ce n'est pas rassurant, mais j'aime tellement les deux premiers Coppola que je me suis acheté le coffret des 4 en BR.


Bizarre pour moi il est clairement question de sentiments amoureux dans Lost, comme quoi l'interprétation des regards et des non-dits peut varier d'une personne à l'autre (et tant mieux d'ailleurs). Sinon je trouve que Sofia Coppola fait un bon film sur deux, j'avais détesté Virgin Suicide et Marie-Antoinette, mais par contre encore une fois je considère Lost in Translation et Somewhere comme deux chefs-d'oeuvres.

Je reviens sur une des critiques qui est souvent faite sur Somewhere et notamment sur ce fil à savoir que c'est un film de riche qui filme un monde de riche, comme si le fait de filmer des pauvres et la misère était en soit un gage d'a-priori positif. Les riches ne valent pas mieux que les pauvres, mais les pauvres ne valent pas mieux que les riches non plus. Je trouve même que c'est un signe d’honnêteté intellectuelle de la part de Sofio Coppola que de filmer un monde qu'elle connait bien, plutot que la posture inverse de pas mal de fils de riche qui filment la misère pour s'acheter une légitimé, attitude qui pour le coup me parait nettement plus bobo.


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MessagePosté: 29 Jan 2012, 17:40 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24049
Incompréhension. Je n'ai vu dans le film qu'une compilation de clichés même pas crédibles sur un acteur à la déroute et sa relation père-fille. Je sauve quelques moments de grâce, une mise en scène parfois très inspirée, Dakota Fanning, mais je trouve que ça frise la caricature et l'auto-indulgence.

2/6


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MessagePosté: 29 Jan 2012, 22:53 
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Karloff a écrit:
Dakota Fanning


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