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Le titre m'a fait penser à du Bret Easton Ellis.

L'affiche m'a fait penser à Bret Easton Ellis.

Le début de l'avis de DPSR m'a fait penser à du Bret Easton Ellis.

Sauf que cela a l'air d'être une parodie, la preuve, y'a Stephen Dorff dedans - il existe encore, lui ?

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There is no such thing in life as normal

Je me dis généralement que Stephen Dorff dans le casting d'un film c'est toujours très mauvais signe... Mais c'est peut être un choix tarantinien

Elle doit bien s'ennuyer dans sa vie la Sofia.

Autant je suis assez adepte de ses trois premiers films, autant je comprends maintenant ceux qui ont été totalement horripilés par Marie Antoinette et le "message" qu'on pouvait y voir derrière. J'ai été assez consterné par la vision de ce long métrage, portrait hyper convenu de l'ennui du microcosme hollywoodien.

Le sujet en soit n'est pas dérangeant, mais j'ai trouvé que c'était mis en scène avec une complaisance absolue (le film parvient à être chiant en 35 secondes, record absolu) et surtout sans aucune imagination (on est toujours sur le registre du petit décalage, et ou l'on doit s'ennuyer avec le personnage grâce à ces scènes étirées au maximum... les poll dance, le circuit, la piscine). C'est super plat et très pub dans la mise en image... C'est jamais intéressant, y'a aucun attachement aux personnages. Les intentions sont stabylotées au maximum (le coup de fil "Je suis rien" c'est quand même la catastrophe absolue, le néant du scénario) et les clins d'oeil à papa Francis (y'a que moi qui voit un clin d'oeil à Apocalypse Now avec les hélicos à la fin?) finissent par achever le tout.

Un film totalement autiste.

Je crois que ce film tient un record : il a réussi à être chiant dès les PREMIERES SECONDES.

La méthode "je vais tout montrer in extenso en un plan le personnage qui tourne - littéralement - en rond, plusieurs fois et des scènes bien peu glamour de pole dancing pour illustrer l'ennui et la vacuité de mon protagoniste", pour moi, c'est une solution de facilité.
C'est tellement peu imaginatif, peu inspiré. Tellement "littéral". Je trouve ça pauvre.

Et surtout, je trouve ça complètement artificiel.
Ce film, c'est du chiqué. Sous prétexte de vouloir être en empathie avec le personnage et nous montrer le monde à travers ses yeux, on a donc non seulement droit à d'interminables séquences faussement naturalistes qui durent si longtemps que la pose voulue sobre se fait à l'inverse totalement lourdaude (Et allez un deuxième pole dancing en entier! Et allez un numéro de patinage artistique en intégralité! Et allez un lent zoom de plusieurs minutes sur un moule qui sèche et l'acteur emprisonné dedans, quel symbolisme subtil!), mais aussi à de la basse caricature pour toute les tentatives d'humour (Et allez on souligne bien comme les sourires pour les photos promo sont faux! Et allez la conférence avec des journalistes qui posent des questions plus connes que même celles du monde réel, avec même l'un d'eux qui demande en fin de séquence "Who is Johnny Marco?" Nan mais vas-y, fais-lui réciter ta note d'intention aussi, Sofia!).

Je ne parlerai même pas le scène du masseur qui semble tout droit sorti d'une sitcom.
Et le public de petit bobo du MK2 Quai de Loire qui s'esclaffait. Comme quoi, chacun ses tares en humour, à l'UGC ciné Cité Les Halles, c'est devant Mon beau-père et nous, ici c'est ça.

Peut-être que ces spectateurs se retrouvent dans les films de la miss mais moi j'en peux plus.
J'en peux plus de tes films avec tes problèmes de pauvres petits gens riches qui s'emmerdent dans leurs vies, tu m'apparais vraiment comme une ingrate, Sofia. Ah trop dure la vie quand tu vas d'hôtel de luxe en hôtel de luxe avec des piscines géantes, des chauffeurs et des hélicos...fiooou.
Alors Caliméro nous refait encore une fois le même film, une sorte de Lost in Translation light mais pourtant mille fois plus lourd et qui semble au final n'avoir RIEN à raconter.
C'est incroyable comme c'est vide.

J'ai passé le film à regarder l'heure, à empêcher Noony de s'endormir, me laissant souffrir seul, à jauger le potentiel biatch de la soeur Fanning, déjà plus belle que Dakota, à me demander pourquoi Stephen Dorff, et attendre la "Music by PHOENIX" (une minute d'intro + une chanson à la fin...et c'est tout..."Music by" tsais).

J'en reviens toujours pas. Lion d'Or?????
1/6

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Je m'attendais sincèrement à un 0/6 bien vénère.

Je trouve le film tellement radical (dans son dépouillement de l'artifice, dans sa démystification totale) qu'il ne peut susciter que des réactions extrêmes. C'est normal que les intentions "apparentes" du film sautent aux yeux, cette insistance dans le vide absolu qu'on peut trouver insupportable. Mais "Somewhere" me touche particulièrement pour ça, pour cette innocence absolue mais surtout ce sens très sûr de la photogénie, même pour filmer le rien. J'y vois au contraire quelque chose de très cru, très simple, et donc très beau. C'est d'une franchise totale, là où on accusait Sofia de faire des films "séduisants" sur le vide.

Enfin, je ne sais même pas si me fais comprendre, je ne cherche pas du tout à dire "c'est nul mais c'est fait exprès", et puis tu vas sans doute répondre par une vanne, donc je m'arrête.

Bon, je souscris à tout ce qui a été dit plus haut : à la vacuité, au syndrome de la "pauvre petite fille riche", à la pose "si t'as pas le spleen t'es has-been", à cette fâcheuse manie de prendre tout le monde sauf un père et sa fille pour des cons, au fait qu'elle devrait sortir plus souvent (au Japon elle s'étonnait déjà que l'anglais ne soit pas la langue maternelle); mais dans le genre limite, j'aime bien le premier plan (qui m'a fait penser à The Brown Bunny). On dirait que seule la Ferrari intéresse Savides, et le bruit de son moteur, c'est encore ce qu'il y a de mieux.
Oui, c'est peu.
Maintenant, ses films sont de moins en moins bons, et ce dernier de loin. Je n'ai pas hâte de voir le prochain.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Mais c'est là que vous êtes à l'ouest, ce dépouillement, au final, c'en est, d'artifice...film le pole dancing in extenso ou le patinage en entier, c'est tout autant un effet de style que les travellings survolant Tokyo de Gaspar Noé, c'est juste pas le même style.
Ca voudrait la jouer simple mais ça reste "fabriqué".


Ou des réactions de vendus.


Quand bien même ce serait "normal" (et je vois pas trop en quoi ça l'est), ce n'est pas qu'elles sautent aux yeux qui me gênent, mais qu'elles tournent à vide, qu'elles témoignent d'une grande facilité, et de lourdeur...
Le gag du mec qui s'endort pendant le cunni, nan mais sérieux, j'avais l'impression de regarder un gros film beauf.


Oui maintenant c'est juste du vide sur le vide.

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J'ai beau ne pas aimer le film de Gallo, j'y ai pensé aussi et bien que j'y vois beaucoup de pose et ce même artifice, je trouvais ça plus sincère, peut-être parce que plus jusqu'au boutiste et plus glauque...plus habité quoi.

Ici, j'ai l'impression de voir un ours de court métrage.

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C'est toi qu'a tes ours!

Oh le vendu qui se prépare!

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Oh la, non non surtout pas, rien à pêter de ce film.

Dénégation.


Pun intended of course.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Je m'attendais à un film insupportable, en fait non, c'est supportable, c'était dimanche soir, j'étais un peu fatigué, un peu mélancolique, du coup le film a eu au moins le mérite d'être en phase avec mon état d'esprit d'hier soir. Difficile de le trouver vraiment intéressant cependant, c'est vide, creux, impossible d'éprouver quoi que ce soit pour les personnages. Et puis chaque intention est surlignée jusqu'à l'écoeurement, ou jusqu'au ridicule, c'est selon. Il vaut mieux fermer les yeux de ce côté-là.
Pas de claque formelle non plus, les "beaux plans" sont de "beaux plans attendus", assez clichés, s'il fallait filmer le vide je le filmerais de la même façon. Les plans interminables de lap dance ou patinage artistique sont prévisibles aussi. C'est presque une leçon de yes-man pour filmer l'ennui, tous les plans nécessaires à une telle entreprise sont présents ici. Rien ne dépasse, tout est faussement audacieux, faussement radical, faussement risqué, et vraiment poseur, vraiment paresseux.
Il y a une quinzaine d'années j'aimais tous les films avec une Ferrari, et là, aujourd'hui, je dirais que c'est ce que j'ai le plus apprécié dans le film, ces plans fascinants où la caméra suit la Ferrari au milieu du trafic ou sur la bretelle d'autoroute, et où ce joli bruit de moteur efface tous les bruits alentours. Totalement anodin mais pas désagréable.

2,5/6

Je trouve que le film s'en sort très bien dans ses moments de plénitude: le bain de soleil près d'une piscine, certaines scènes en voiture etc. Dans ces moments là on sent très bien le film respirer et y'a quelques plans très jolis.

Malheureusement ces séquences sont effectivement trop rares et laissent place la plupart du temps à du vide scenaristique tout triste et insignifiant. A cet égard, la fin est totalement ratée et fait plonger le film définitivement.

2/6

Blissfully et twilight mettent 6/6 (et ils ont raison).

Dommage qu'ils soient partis.