Forum de FilmDeCulte

Topic qui a dévié sur la spéculation de la mort d'un vieux.

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N'écoutez pas Film Freak

Je préfère aussi la BO d'X-Men 3.

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Pour moi, le compositeur parfait pour Spielberg n'est pas un compositeur de cinéma. Il s'agit d'un contemporain de la musique classique, j'ai nommé John Adams.

D'ailleurs John Williams en fait un hommage dans son score de A.I. (le passage ou l'hélico survole Manhattan). Adams, c'est du minimalisme tempéré par une petite dose de mélodique. Le naïf et le sentimental se côtoient. Je trouve que la sonorité Adams fait très américaine... par moment quasiment "Indiana Jonesienne" dans ses textures. Son oeuvre Harmonieliehre (1984) rappelle d'ailleurs la sonorité de l'intro de The Last Crusade.

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"marre du retour infini de ce topic"

http://www.youtube.com/watch?v=v6EtcjOh ... ure=relmfu

Bon, anyways. Savouront Williams encore un peu svp. Ce type est quand même un génie malgré ses travers

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"marre du retour infini de ce topic"

John Adams est utilisé dans IO SONO L'AMORE... (et c'est FABULEUX)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Les derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l'esclavage. Cet homme doté d'une détermination et d'un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.

Bon alors déjà, la musique est très bien.

Avant la dernière fournée de décembre (Tarantino, les Miz), on s'oriente vers un affrontement Lincoln/ Argo aux oscars deux films résolument brillants mais que j'ai du mal à trouver géniaux (cap que dépassait pour moi des opus récents comme Cheval de guerre ou Tintin). C'est un Spielberg posé, dans sa veine historique et sérieuse, sans les gros débordements pour faire pleurer dans les chaumières de Schindler ou Ryan. Là où on s'imaginait le Lincoln frondeur aux grands discours qui tape du poing sur la table, Spielberg en fait plus un stratège oeuvrant en coulisse pour récupérer les votes susceptibles de faire passer l'amendement anti-esclavage parfois en étant pas complètement réglo ou en s'arrangeant un peu avec la vérité. C'est donc un formidable effort presque sorkinien dans le film politique, très dialogué et vif, tout en étant un portrait intimiste en creux tant Day-Lewis réussit à créer le personnage en restant dans une posture à l'écoute, à distance tout en restant focalisé sur l'importance des enjeux, là où d'autres acteurs sont plus dans le registre de la performance, comme Sally Field qui joue sa femme avec ses coups de colère sanguins.

Après, il y a des aspects dont je suis moins fan comme la photographie charbonneuse jusqu'au jour où..., ou les réels motifs du personnage de Tommy Lee Jones qui retombent un peu dans le registre "La couleur des sentiments", voire même le tout début que je trouve quand même démonstratif. Mais le film demeure très riche thématiquement et évite complètement l'académisme (les dégâts collatéraux de la guerre de sécession sont exposés de manière très fine par exemple). Mais de là à dire que Spielberg se réinvente, je dirai plutôt qu'il se pose. Et à vrai dire je le préfère quand il surprend.
4-5/6

Morceau impressionnant que voilà, où Spielberg se refuse tant au spectaculaire historique qu'on lui a reproché que le film en devient fascinant. Dès les premières minutes, il met la guerre civile hors champ et n'aura de cesse de ne pas filmer l'évènement de façon frontal - . Un rêve plus tard- séquence sublime d'ailleurs - et c'est parti pour deux heures de coulisse politique. DPSR évoque Sorkin à raison, le brio dans les dialogues en moins - je les trouve souvent trop écrits. Après, dire que l'on ne sent pas les 2h30 passer serait malhonnête: le film raconte une lente et difficile bataille vote après vote pour voter l'abolition de l'esclavage et parfois on est pris dans cette usure politique. Les respirations familiales sont ce que j'aime le moins - je pense que Freak va pleurer pour , l'aspect biopic aussi, forcément écrasant.

Daniel Day-Lewis aura l'Oscar, je pense que les seconds rôles sont bien partis aussi. Le film, je ne sais pas. La réalisation se serait finalement assez surprenant tant elle n'est pas ostentatoire à Oscar.

4/6

Tu ne trouves pas les dialogues de Sorkin "trop écrits" ?

Je ne sais pas comment il fait, mais je les trouve évidemment très écrit mais crédible dans la bouche des personnages. Après, je prends souvent comme référence A La Maison Blanche, je connais moins le reste. Là, il y a des passages où Lincoln parle comme dans La Guerre des Gaulle de César, je doute qu'au-delà des discours connus, il s'exprimait avec autant de clarté philosophique.

Ce sera Lincoln/Zero dark thirty (et le second le mérite tellement plus qu'Argo).

D'après le bouquin, oui. Apparemment énorme talent de storyteller, toujours l'anecdote ou la parabole appropriée dans tous les contextes.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est la description parfaite du Lincoln de Spielberg. D'ailleurs, un des passages du film s'en amuse (un des nombreux moments marrant du film). Car oui, le film est aussi très drôle par moment,.

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"marre du retour infini de ce topic"

Ne sous-estimez pas les crowd pleasers.

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Oui, à ma gauche à la fin de Argo j'entendais des mecs qui se pissaient dessus à base de "olala il est ouf ce film c'est super réaliste, putain regarde les personnages ils ressemblent trop aux vrais c'est un film de ouf, le moindre détail, c'est malaaaade !!!".

Le Bigelow pourrait bien être un crowdpleaser pour le public ricain.... nan, j'déconne.