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MessagePosté: 08 Jan 2022, 11:14 
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Déjà-vu a écrit:
Quand tu dis t’interroger sur la fin c’est le dernier plan ? Moi j’adore, ça te cueille et te laisse sur le carreau en même temps.
C'est bien dit. Je m'interroge sur ce "I love you Gary" pas dans le ton du reste du film, à moitié earned émotionnellement mais en même temps plaqué en voix-off donc mis à distance.

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MessagePosté: 08 Jan 2022, 11:35 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Déjà-vu a écrit:
Quand tu dis t’interroger sur la fin c’est le dernier plan ? Moi j’adore, ça te cueille et te laisse sur le carreau en même temps.
C'est bien dit. Je m'interroge sur ce "I love you Gary" pas dans le ton du reste du film, à moitié earned émotionnellement mais en même temps plaqué en voix-off donc mis à distance.

Moi j’adore aussi.
Et puis c’est clairement sa voix intérieure, qui prononce enfin le mot - love - qui est un peu tout l’enjeu du film donc pour moi c’est la fin parfaite (et ils courent main dans la main, pour une fois).

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MessagePosté: 08 Jan 2022, 13:10 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
C'est bien dit. Je m'interroge sur ce "I love you Gary" pas dans le ton du reste du film, à moitié earned émotionnellement mais en même temps plaqué en voix-off donc mis à distance.

Alors que "America looks different to me now" ça passe crème hein (oui tu entendras parler de ce classement jusqu’à la fin des temps).


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MessagePosté: 08 Jan 2022, 13:38 
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C'est"Everything", pas "America", non?

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MessagePosté: 08 Jan 2022, 13:40 
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Oui c'est "Everything" et c'est super organique et tip top.

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MessagePosté: 08 Jan 2022, 13:44 
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"Everything" makes it even worse, ça pourrait être la dernière phrase bateau et conclusive de n’importe quel film.

Back to Licorice.


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MessagePosté: 08 Jan 2022, 20:35 
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Je me suis un peu fait chier, même si c'est bien fait et que les acteurs sont bons. C'est peut-être trop proche d'Inherent Vice pour l'image ainsi qur le rythme (des plans reviennent à l'identique : notamment la femme-conductrice en pleurs) et du Phantom Thread pour la caractérisation des personnages et les rapports qu'ils nouent entre eux. Je sens que PTA poursuit une obsession ou une scène primitive sans qu'elles ne me touchent. Comme pour Vicky Krieps et Katherine Waterston il essaye d'inventer et d'introduire une actrice à la fois dans son film, dans le champ, et dans le cinéma en géneral. Il y a aussi une situation d'homme qui initie une femme qui le juge ensuite, comme si cette reconnaissance morale était aussi familière que le rapport sexuel (d'ailleurs intercourse est un lieu et un nom propre dans le film, pas une situation). Les moments qui m'ont le plus touché sont des interpolations directes d'autres films : Nashville, Taxi Driver avec leur campagne électorale et le regard admiratif de la femme qui est la dernière barrière contre le populisme, Shampoo et Breezy pour les endroits, un après-midi de chien pour l'amant bafoué (qu'Al Pacino aurait sauvé) - voire la scène de l'arrestation qui tombe de nulle part. Mais bizarrement concaténés, comme dans le dernier Edgar Wright ou The Silver Lake. Certee il y a là une fausse patine plus luxueuse. La nostalgie a la plasticité du virtuel. Un folklore mort, qui ne peut plus vieillir et dès lors être partagé non plus, qui semble appeler déspèrément la contre- culture de l'époque, disparue avant lui, car elle était au moins un public.

Il y a la même scène de moto que dans the Master, à peu près les mêmes scènes de restaurants que de the Phantom Thread, Alana Haim semble porter le même sous-tif que Katherine Waterston, le titre est un pur signifiant verbal à partir duquel l'intrigue se déploie. C'est pire que Woody Allen, j'ai l'impression qu'il demande au spectateur d'être son analyste, c'est lui qui aurait du me payer 10€

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 09 Jan 2022, 11:05, édité 10 fois.

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MessagePosté: 08 Jan 2022, 21:33 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Les moments qui m'ont le plus touché sont des interpolations directes d'autres films : Nashville, Taxi Driver avec leur campagne électorale et le regard admiratif de la femme qui est la dernière barrière contre le populisme, Shampoo et Breezy pour les endroits. Mais bizarrement concaténés, comme dans le dernier Edgar Wright ou The Silver Lake mais là une fausse patine plus luxueuse. La nostalgie a la plasticité du virtuelle. Un folklore mort, qui ne peut plus vieillir et dès lors être partagé non plus, qui semble appeler déspèrément la contre- culture de l'époque, disparue avant lui, car elle était au moins un public.


J'avoue qu'il y a de ça, mais ça fait un peu trente ans maintenant que le ciné indé américain rhabille constamment le cadavre des 70s non ?

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MessagePosté: 08 Jan 2022, 21:36 
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Même Shampoo est déjà une rétrospection (de 1975 vers 1968 avant la campagne victorieuse de Nixon, scène quasiment citée ici avec la télé). Le film m'a aussi semblé trop proche du dernier Tarantino, il transfère hors du studio, dans l'économie, sur les petits business de Gary, le regard que Tarantino porte sur la fin des studios et le regret d'une certaine naïveté et bonne foi qui moralisaient le gain économique (croire de la même manière au capital qu'au cinéma, avant que l'écologie politique ne foute tout par terre).

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MessagePosté: 09 Jan 2022, 14:12 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Le film m'a aussi semblé trop proche du dernier Tarantino, il transfère hors du studio, dans l'économie, sur les petits business de Gary, le regard que Tarantino porte sur la fin des studios et le regret d'une certaine naïveté et bonne foi qui moralisaient le gain économique (croire de la même manière au capital qu'au cinéma, avant que l'écologie politique ne foute tout par terre).


Alors, je ne pense pas que le Tarantino passe par la case économique dans son approche nostalgique (enfin, je l'ai pas ressenti comme ça) : il y a énormément de regret effectivement, mais plutôt sur les us et coutumes (rouler à fond de caisse sans la ceinture, cloper partout, mater la même série au même moment) et donc l'ordre social.
Bon, tu me diras que l'ordre social passe justement par l'économie mais ça me semble pas être le sujet vraiment mis en avant plutôt sa conséquence.
Et puis, le film joue la carte du "conte" : c'est complètement roublard ("perché, on peut pas me demander d'être réaliste") mais il assume complètement son côté "régression infantile".

Pour Licorice Pizza, je ne sais pas non plus si on peut dire que les tentatives d'entreprenariat de Gary soient vraiment montrées comme un âge d'or : c'est plutôt sur le mode "plus les choses changent, plus elles restent les mêmes". J'aime bien la séquence où on voit l'embouteillage dû à la pénurie d'essence et Gary qui s'écrie "c'est la fin du monde" parce que oui, à toutes les époques on a sa propre vision de l'Apocalypse.
Là où je te rejoins, c'est qu'on sent dans les deux cas qu'utiliser le décorum des 70s c'est un peu l'assurance de se mettre le spectateur dans la poche, et que les deux réalisateurs plongent dans cette époque comme Picsou dans son coffre-fort.
On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre et deux ados choupis dans la Californie pattes d'éph avec la bande-son adéquate, c'est plus sympa de prime abord que l'après-guerre ultra-conservatrice avec Joaquin Phoenix qui se branle sur une plage où on ne risque pas d'entendre les Beach Boys.

Mais au fond, est-ce que le cinéma n'est pas par essence nostalgique et réactionnaire puisqu'il donne l'illusion que l'image enregistrée dans le passé est toujours vivace ? Hein, hein, hein ?
(Pardon, c'est parti tout seul)

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Dernière édition par JulienLepers le 09 Jan 2022, 14:56, édité 2 fois.

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MessagePosté: 09 Jan 2022, 14:22 
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Dans The Master Joachim Phoenix a le droit de toucher les seins de sa collègue ceci dit, donc puritanisme et liberté sont liés pour Anderson (d'ailleurs la scène du collègue d'Alana qui lui claque les fesses mais n'a son visage montré qu'une fois lui répond directement).

Citation:
Mais au fond, est-ce que le cinéma n'est pas par essence nostalgique et réactionnaire puisqu'il donne l'illusion que l'image enregistrée dans le passé est toujours vivace ? Hein, hein, hein ?
(Pardon, c'est parti tout seul)


Ha oui un peu comme la pensée pour Hanna Arendt alors ?

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MessagePosté: 09 Jan 2022, 14:39 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Dans The Master Joachim Phoenix a le droit de toucher les seins de sa collègue ceci dit, donc puritanisme et liberté sont liés pour Anderson (d'ailleurs la scène du collègue d'Alana qui lui claque les fesses mais n'a son visage montré qu'une fois lui répond directement).


Oui, oui, mais je parlais seulement de l'aspect glamour, voire commercial, du décorum : il a plus de chances de rameuter du monde avec celui-ci qu'avec celui de The Master (d'ailleurs, je crois que Licorice Pizza marche bien au box office), mais je te suis complètement sur ce point.

Vieux-Gontrand a écrit:
Citation:
Mais au fond, est-ce que le cinéma n'est pas par essence nostalgique et réactionnaire puisqu'il donne l'illusion que l'image enregistrée dans le passé est toujours vivace ? Hein, hein, hein ?
(Pardon, c'est parti tout seul)


Ha oui un peu comme la pensée pour Hanna Arendt alors ?


C'est possible, je ne connais pas son œuvre.

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MessagePosté: 09 Jan 2022, 18:17 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Joachim Phoenix

Bannissement.

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MessagePosté: 09 Jan 2022, 18:23 
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Oui, fallait écrire Phénix.

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MessagePosté: 09 Jan 2022, 21:26 
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Qui-Gon Jinn a tout dit.

Mais je vais m'aider des autres avis aussi pour le mien.

Abyssin a écrit:
dès la première scène, le charme opère. Ping-pong verbal, jeu de la séduction rigolard, c'est électrisant et le programme est annoncé.

Assez dingue comme début. Ca commence DIRECT. Après ce premier plan que je ne m'explique pas trop (dans les chiottes), la vraie première séquence m'a instantanément séduit en déjouant d'emblée toutes mes attentes craintives. Je n'avais vu la bande-annonce qu'une seule fois et je m'attendais à un protagoniste masculin beaucoup plus nerd/introverti et donc à une amourette nostalgique coming-of-age un peu cliché type Adventureland et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'il n'en est rien. A la place, on a cet improbable personnage d'ado big dick energy alors qu'il ressemble à rien, entrepreneur et entreprenant, avec un bagout pas possible. Alana résiste mais moi j'aurais succombé direct.

Et d'entrée de jeu, la mise en scène impressionne. Je me demande s'il a filmé toute la discussion de cette file d'attente du préau jusque dans le gymnase en plan-séquence avant de couper des longueurs mais en tout cas, il garde un flot fluide qui cristallise le style du film, à la fois léger mais clairement ultra pensé et travaillé. La maîtrise au service de la légèreté.

Citation:
Filmer un amour naissant, l'évolution des sentiments jusqu'au début du couple. Exit le côté un peu trop maitrisé que certains reprochent à Anderson, là il est en totale liberté et met sa virtuosité au sein d'un récit qui n'a jamais été aussi solaire. Ca fait un peu bizarre de voir Anderson lâcher sa noirceur habituelle

Je ne suis pas fan de ses films au sérieux de pape mais a posteriori, le voir capable de faire un film comme son dernier me fait respecter encore davantage la gars, capable de jongler entre ces deux facettes.

Citation:
Et puis quelle bonne idée de faire jouer Cooper Hoffman, le fils de Philip Seymour. Il est tout simplement formidable avec sa tchatche et son énergie. C'est une vraie révélation du film avec Alana Haim. Il y a une alchimie qui se créé à l'écran entre les deux qui est une des grands réussites du film.

Ils sont, en effet, parfaits. Je craignais le népotisme pour Hoffman et il n'en est rien.

Citation:
Le film de Paul Thomas Anderson se joue sur une temporalité floue et sur des épisodes blocs qui vont marquer chacune une étape dans le parcours de construction du couple.

Même quand le récit semble s'éparpiller en anecdotes dans la deuxième moitié, ce n'est que pour mieux montrer l'influence de ces errances sur la maturation du couple en devenir.

JulienLepers a écrit:
ça renvoie au passage du temps qui est imperceptible en Californie, vu qu'il y fait toujours beau.

C'est vrai qu'il y a une sorte d'atemporalité, évitant à dessein de dire combien de temps prend le cheminement de ces deux persos l'un vers l'autre, jouant sur le flottement du hang out movie de manière naturaliste. J'ai kiffé ce rythme.

Qui-Gon Jinn a écrit:
J'ai un respect infini pour PTA mais j'ai jamais été à fond sur ces films. Celui-ci pourtant m'a emporté et charmé tout du long. En fait je crois que c'est un de ses films les plus humbles. Ça rappelle BOOGIE NIGHTS forcément par l'époque, mais ce dernier avait une virtuosité voyante. Ici rien de tout ça, le film est petit à dessein. Mais pourtant, par la force du talent de son auteur, son audace, son goût pour le pas de côté ou la rupture de ton, on sent une ampleur et une maestria discrète des plus agréables.

Tout pareil. Boogie Nights était mon préféré jusqu'à Licorice Pizza et j'avais apprécié Inherent Vice (enfin surtout sa première heure) pour son humour. Comme quoi les films légers sur le LA des '70s sont ceux qui réussissent le mieux à Anderson à mes yeux.
Et effectivement, on est vraiment plus dans du film "sous influences".

Citation:
Je m'attendais à un film de boutonneux à mi-chemin entre Solondz et Linklater, et au final c'est un récit bien plus tendre que du Solondz et plus sophistiqué que du Linklater.

Pareil, le trailer me faisait craindre le Linklater-like, un instantané d'une époque mais inconséquente parce que justement capture de la banalité. Il n'en est rien.

Qui-Gon Jinn a écrit:
Là où le film emporte clairement le morceau, c'est sur son duo principal. Aucune facilité dans la caractérisation, il réussit à créer des personnages à la fois complets et incomplets, lisibles mais imprévisibles. Et l'incarnation est au rendez-vous, surtout avec des tronches de la vraie vie comme celles de Hoffman et Haim. J'adore d'ailleurs comment l'âge et un enjeu sans jamais être un enjeu. D'ailleurs Alana Haim a 30 ans en vrai, dit qu'elle en a 25 dans le film, et en paraît 20 à l'image. C'est une sorte de curiosité de leur relation mais jamais c'est appuyé comme un truc fondamental qui les sépare: à certains égards il est plus mature qu'elle et elle plus impulsive que lui. Bref, caractérisation flottante et humain au poil.

Voilà, fuck Linklater.

Citation:
Et la projection en pelloche de l'Arlequin contribuait bien sûr à cette immersion.

Oui, pas mécontent d'avoir fait l'effort de le voir là-bas.

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