Forum de FilmDeCulte

Son carton qui témoigne de l'amour du premier (et de l'absence de concurrence, certes), ça fait plaisir.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ah! j'ignorais.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Et donc j'avais raison.
Redite inutile, enjeux tout petits en plus d'être quasi identiques au premier (l'adolescence offrait tout de même plus qu'une sélection sportive non ?), hystérie toujours présente et qui semble désormais obligatoire dans tous les films d'animation US, humour basique (y'a que le perso de vieux jeu vidéo qui marche bien, mais le concept existait déjà ailleurs donc bon), musique de cartoon 50s qui surligne tout et mise en scène inexistante...
J'ai revu Vaiana la veille et bon sang la comparaison fait mal, là c'est vraiment générique de ouf. Savoir que ce film au scénar digne d'un dtv va bientôt être le plus rentable de l'histoire fait bien mal au cul.
C'est pas KungFuPanda4Nul mais c'est bien nul quand même.

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Netflix les gars, Netflix.

Outre qu'on passe à côté de l'adolescence (riche idée, le coup du centre sportif non mixte, ça évite la question de l'éveil à la sexualité - sachant qu'on se doute bien qu'il n'y aura pas chez Pixar / Disney d'éveil à l'homosexualité) et de certaines émotions, il y a surtout ce long pont central, comme dans une partie des Pixar (Là-haut, WALL-E), qui se limite presque à une poursuite ou une chasse au trésor. Comme si Pixar sacrifiait à l'obligation de coller un peu d'action, si possible amusante, parce que les bla-bla, ça va bien cinq minutes... Cela dit, j'ai trouvé ça très sympa.

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Totalement. Je trouve que le film passe totalement à côté du potentiel que laissait espérer l'apparition d'une bouton puberté à la fin du 1.

Ah tiens, j'avais déjà oublié que je l'avais vu. Clairement, ils pouvaient pas réitérer l'exploit du premier, mais ça valait le coup de s'y coller quand-même.

D'un côté j'ai beaucoup aimé retrouver Riley et y'avait pas mal de bonnes vannes sur cette période ado, c'est un bien meilleur Doinel que le Andy de Toy Story. En revanche tout le concept s'avère bien moins bon Toy Story que Toy Story. Dans la saga signature on pouvait accepter de revoir toujours le même film avec des jouets puisque le concept permettait plein de set-piece ludiques à base de "petites créatures dans le monde réel".
Ici on est vite plus limité par le concept abstrait du subconscient où il faut ramer pour créer du divertissement premier degré. L'univers fonctionnait bien dans le premier film, mais il n'a visiblement pas été pensé pour une suite et on se trouve vite à tourner en rond dans ce cerveau et les nouveaux personnages sont pas forcément tous très percutants. Ils savaient déjà pas quoi faire de Dégoût dans le premier, mais là les nouveaux je les ai même pas tous retenus.


Je vous trouve injustes. Ok, ça ne parle pas réellement de puberté (Alerte Rouge l'a déjà fait, d'ailleurs), mais aborde les questions du regard qu'on porte sur nous même, la construction de la personnalité, ça effleure même la fabrique du narcissisme et de l'endoctrinement avec cette histoire des croyances. Bref, ça choisit pas forcément la solution de facilité même en évitant la question tant attendue de la sexualité.

Tu m'enlèves les mots de la bouche.

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pour l'éveil à la sexualité avec des créatures personnifiant les émotions, big mouth a bien traité le sujet. alors certes, riley qui découvre la masturbation avec un personnage clitoris qui la guide pas à pas ça aurait été iconique (et ça aurait encore fait des drames), mais c'est déjà magnifiquement fait dans le s03e04.

donc ici on suit effectivement cette histoire d'équipe de hockey. alors d'un côté je comprends bien l'idée des choses assez anodines qui sont le monde entier pour les enfants, l'apprentissage des enjeux et des émotions dans des événements à l'importance très relative, mais c'est quand même très anecdotique et comme le dit cow boy digne d'un dtv. et ça m'a d'autant plus gêné que ça ressemble vraiment à une storyline parmi d'autres, je ne doute pas qu'il y a dans le cloud de pixar 50 traitements de 3 pages d'histoires alternatives, et que celle ci a été choisie parce que c'est que des filles - ça évite les problèmes, c'est dans le sport - ça montre que les filles peuvent être sportives aussi !, y a une question d'intégration au groupe et en même temps le groupe est très divers, le sport ça fédère !, et le sport plaira aux petits garçons aussi ! etc. j'ai donc eu les pires peines du monde à m'intéresser à cette histoire.

tout en me doutant bien que ça allait être le film préféré de toute une génération de petites filles - et c'est déjà le plus gros succès animé de l'histoire du cinéma, and counting, donc c'est super. ça sacre le statut particulier du premier, un chef d'oeuvre de pixar, et c'est necessairement plus quali, intelligent que n'importe quel minion ou quoi. et le film assume cet apprentissage émotionnel pour les enfants, c'est quand même hyper précieux et incroyable. je trouvais le 1 plus universel et touchant pour les adultes, mais j'imaginais des enfants devant ça, ceux qui connaissent déjà ces émotions et ceux qui les découvriront bientôt, et cette aspect extremement intime que le dispositif implique, tout en leur disant que tout ça est universel et normal... c'est vraiment une oeuvre de salut public et je pense que ce sera précieux et important dans l'experience de vie de plein d'êtres humains miniatures.

ça n'empêche pas de sérieux griefs contre le film. déjà l'aspect visuel, je ne supporte plus leur paresse et le manque de renouvellement : le même look depuis 15 ans, tous les êtres humains qui ont la même gueule, les filles du groupe qui n'ont aucune personnalité dans leur mouvement, ces plans basiques, cette absence de vision du monde dans les dessins. j'ai détesté, tout est lisse et mou et safe. comme dit plus haut aussi, ce tunnel d'aventures artificielles, systématiques et formulatiques au milieu. l'impression globale que le film est issu de brainstormings géant, d'un patchwork d'idées de gens qui travaillent et reflechissent pour trouver des idées, ils ont souvent fonctionné comme ça mais là c'est vraiment pas une histoire sortie du cerveau d'artistes, c'est une décision industrielle de faire la suite et on reflechit à quoi mettre dedans de la même manière que dyson regroupe ses ingénieurs pour trouver des idées quand il veut creer la nouvelle génération d'aspirateurs. et j'ai été gêné par l’égocentrisme de la chose. quelqu'un a sûrement fait un mémo là dessus et ça s'est transformé en la scène de la voiture ou les 2 autres filles ont leurs émotions, mais sinon y a vraiment une manière de considérer que sa petite personne est le centre de la galaxie, ça m'exaspère chez les adolescents et là les autres filles du groupe ont 0 personnalité et émotions - des robots et elle est la seule à avoir des choses qui se passent dans son cerveau. c'est un vilain défaut et stupide dans l'apprentissage émotionnel des enfants. et par ailleurs, riley a vraiment 0 personnalité, alors ça favorise l'universel mais c'est vraiment petite fille random de dessin animé américain. c'est chiant.

ça n'empêche pas non plus plein de qualités, l'intelligence et la richesse extraordinaire de ce concept qui émerveillent toujours. la scène de la crise de panique qui est bouleversante, et des idées géniales comme l'incarnation de l'imagination, l'anxiété euphorique parce qu'elle va avoir du boulot toute la nuit... toujours plein de petits bonnes blagues, de choses jolies.

donc une experience totalement contrastée, du respect pour le film et ce qu'il représente, toujours de l'amour pour l'âme de cette "franchise", tout en étant critique sur le film et sur le processus, tout en ayant plein de trucs qui me resteront.

Beaucoup aimé pour ma part. Le défaut du film c'est peut-être l'absence de véritable surprise, on est en terrain connu et il y a clairement un côté remix du premier dans ses péripéties et surtout dans l'univers qui ne change pas beaucoup mais de l'autre côté j'ai trouvé ça hyper juste sur l'adolescence et le développement personnel notamment évidemment à travers le personnage d'anxiété vraiment réussi (les autres nouveaux sont en revanche totalement anecdotiques voire même superflus comme Envie qui n'a rien à jouer). Alors oui ce récit sportif est d'un classicisme total et les enjeux peuvent paraître un peu faibles mais le film est suffisamment réussi par ailleurs pour que l'on marche totalement dans l'aventure et qu'on vibre (modérément) avec Riley. Et puis techniquement c'est tellement au-dessus, tellement beau,j'en ai pris plein les yeux. On n'est clairement pas au niveau du premier film (l'émotion fait défaut même si anxiété qui freeze m'a ému) mais c'est une très belle suite. Le troisième volet autour de la découverte de l'amour et de la sexualité (bon faut pas trop rêver et espérer un Big Mouth) pourrait être génial (et vu le succès phénoménal c'est fort possible).

4.5/6

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CroqAnimement votre