Forum de FilmDeCulte

Je m'attendais vraiment à la comédie bas de plafond avec argument commercial "Rocky Balboa Vs. Jake LaMotta" en carton et ses acteurs fatigués et, si le film ne vole jamais très haut, il parvient à attirer la sympathie en n'étant jamais honteux et même amusant par moments, principalement dans les vannes basiques mais bien balancées par le duo finalement plutôt en forme, notamment De Niro.

C'est triste que ce soit là-dedans mais je crois que c'est la première fois que je le vois aussi impliqué depuis longtemps, ce qui est sans doute dû au fait que, le rôle de bougon coincé échouant à Stallone, De Niro peut s'éclater davantage dans le rôle du connard. Ça le change.
Même Arkin et Hart, en sidekicks potentiellement agaçants, parviennent à convaincre par instants. Et Basinger est toujours mettable.

Je continue d'apprécier les performances de Jon Bernthal, que j'avais découvert dans la sitcom annulée The Class et qui a confirmé avec The Walking Dead, et qui campe ici le fils de De Niro dans une sous-intrigue aussi ba-li-sée que le reste mais qui parvient à être touchante, comme cette fin pourtant mille fois trop grosse.

Après, ne nous leurrons pas, c'est de la formule calibrée avec un pitch prétexte à des saynètes d'entraînements et quelques face-à-face comiques convenus mais c'est pas méchant.

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3/6 de l'indulgence