Forum de FilmDeCulte

Aubrey apprend que sa soeur Karen est hospitalisée au Japon. Peu de temps après son arrivée à Tokyo, Aubrey est avertie que sa soeur est devenue l'esclave de quelque chose d'invisible et de dangereux.
De son côté, Allison étudie dans une école internationale de Tokyo. Décidée à se faire bien voir des élèves les plus populaires de l'établissement, elle est prête à tout, y compris se rendre dans une mystérieuse maison incendiée, lieu de plusieurs meurtres inexpliqués et d'étranges disparitions...

Alors parler du film revient à faire plein de petites opérations dont le résultat commun est souvent le néant mais ça simplifiera les choses.

La première opération c'est à Shimizu de la résoudre: comment donner un peu de sang, si ce n'est neuf, au moins un peu chaud, en s'attachant au remake d'une suite d'un original déjà plutôt dénué d'originalité? Il n'y a pas vraiment de réponse ici et si les fantômes s'en remettent encore pour un 3e volet c'est qu'ils sont vraiment increvables. Ah ah.

L'opération pour décrire ce qu'on voit, c'est une addition toute simple: le pire de la série b horrifique pourrie américaine (de l'horreur soft à musique omniprésente et effets annoncés par haut parleur) au pire de la même chose mais au Japon (allons y dans les reconstitutions cheap à acteurs qui louchent et les structures narratives totalement bordéliques). L'un plus l'autre ça fait forcément assez peu, on n'a ici ni la relative efficacité du premier volet (déjà vu mais à la revoyure plutôt fun), ni la personnalité poétique d'un Nakata ou d'un Kurosawa (Shimizu c'est quelques rayons en dessous). Ca rappelle surtout les parodies de Scary Movie...

Le troisième point c'est plutôt une inconnue, c'est Jennifer Beals qui déclare à propos de Shimizu:

"Sa façon de faire ses films me rappelle un peu ceux de Robert Altman - en nettement plus effrayant!"

Merci Jennifer.

Alors maintenant, est-ce qu'elle l'a dit avant ou après le 20 novembre 2006, mystère.

Au final on a une succession de tours de manège sans aucun scénario, dont la gratuité n'est jamais rachetée ni par l'atmosphère, ni par la mise en scène vu que la flippe n'est créée que par effets sonores. Le film aborde les rives dangereuses de la surenchère mongoloïde dans son dernier quart, mais ça s'arrête à temps pour en remettre une couche la prochaine fois, là où cette putana de fantôme ne mériterait qu'une chose: qu'on la prenne et qu'on la tonde.

1/6

Mention spéciale aux deux actrices beignets qui tiennent les rôles principaux et qui, chacune sur leur intrigue perso (et oui c'est choral, comme quoi Jennifer avait raison), se transforme en vraie pub pour des donuts.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le premier m'a suffi, je vais m'arrêter là...

Pareil, séance torture...Je réitère pas.

idem, vraiment nase...

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Janet

Le pire c'est quand dans la salle, tu captes que des gens ont peur et sont pris dans le film. Pire en sortant, ils ont aimé le film... et là tu te dis, on a vu le même ?

http://www.youtube.com/watch?v=6FJcbPWJBQo

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah non, et clairement non...
Je veux bien être ouvert sur certain film, comprendre pourquoi ça peut plaire, mais sur un film comme a, t'as juste envie de dire, venez voir un vrai film qui fait vraiment peur.
Pas un qui repose juste sur un son bien fort qui gueule sa race avec un truc qui passe très vite à l'image pour faire sursauter.
Pas avec des persos tout pourris dont tu t'en branles carrément quoiqu'il leur arrive.
Là y'a pas de tolérance qui tienne.

Bienvenue dans un monde où *c'est pas vrai?* tout le monde n'a pas la même opinion sur tout. Est-ce que vous avez vu le même film? J'ai ta réponse: probablement.

Et moi-même je le trouve bien moyen hein.

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est juste que y'a des choses que t'aimes ou pas, mais tu comprends totalement que l'on peut avoir l'opinion contraire. Tu vois ce qui peut déranger, ou tu vois pourquoi l'on peut aimer.
Mais là, c'est non.

Bienvenue dans la philosophie de comptoir