Bêtcépouhr Lahvi a écrit:
Vieux-Gontrand a écrit:
Sans oublier Vera Cruz
Comme dans toutes les épiceries du monde, le prix de la galette de maïs a augmenté. Et les cartels doivent prendre en main les aides sociales.
bmntmp a écrit:
Je reconnais une forme de cohérence à être anti-américain et pro-trump.
Je crois avoir assez souvent chercher à ramener nos grands questionnements moraux, philosophieco je sais pas quoi à au-delà des US et surtout à notre petit nombril qui est loin d'être propre et qui mériterait un petit coup de coton tige.
Mais non, je sais pas, tu ramènes tout à ta patrie de coeur on dirait.
La question n'est pas tant d'être pro ou anti-américain mais de savoir si les US sont pro-européens. Je ne crois pas qu'ils le soient.
Et je crois alors encore moins au concept d'Occident (dans lequel on voudrait parfois inclure le Japon et la Corée du sud mais pas le Brésil par exemple) qui n'aura vaguement existé que jusqu'à la Première Guerre mondiale.
J'ai cru longtemps à un certain concept de l'Europe. Europe qui n'existe plus qu'en étant la seule à croire encore en celui de l'Occident.
Et je faisais partie de ceux qui espérait avec Trump que l'Europe s'oblige à exister par elle-même. Ce qui impliquait des rapports cordiaux avec la Russie.
So long !
Là, c'est mort. Et l'occasion n'est pas prête de se représenter, Trump ou pas Trump.
Mais je ne blâme pas les Américains pour notre bêtise, ce ne sont pas eux qui nous ont poussé à nous faire deux fois une guerre totale en deux générations.
Faudrait juste qu'on soit un peu digne et qu'on arrête de croire qu'une vieille bique de la côte est va être meilleure pour nous qu'une autre vieille bique de la même côte. Et quand c'est la vieille bique sans convenance, au moins, elle est franche sur la question.
C'est juste un peu pathétique d'espérer toujours se faire aimer par un beau GI comme une laitière de Villedieu-les-Poêles alors qu'il ne pense qu'aux petites nanas de Manille.
Donc dans le fond, Trump ou Biden, je m'en fous. Mais j'ai encore le droit de ne pas avoir à supporter les avis niaiseux de ceux qui pensent que Biden, c'est bien.
Ça nous laissera peut-être du temps disponible pour essayer de sauver la démocratie en Europe.
Mais on préfère tellement s'exciter sur je ne sais quel résultat de primaire dans le fin fond de l'Iowa que les tendances en Slovaquie ou la situation à la limite de la rupture à Chypre à 2 mois des Européennes...
Tu projettes beaucoup quand même.
Je m'étonnais juste au départ qu'un candidat comme Trump puisse toujours être considéré sérieusement aux Etats-Unis. Ejet m'étonne, vu ses casseroles et les procès dont il est menacé, qu'on puisse encore le présenter comme un candidat légitime, ce que tu fais. C'est un peu comme si on starifiait Fillon, ce que tu sembles prêt à faire. Je disais donc que ce spectacle médiatique inepte était fatigant vu d'Europe et que j'y voyais une forme de cynisme, ou de déconnexion pour reprendre les mots de oeil-de-lynx. Mais bon, c'est pas comme si on pouvait faire abstraction de ce qui s'y passe.
Par ailleurs, il existe un discours consistant à leur imputer la guerre en Ukraine (celui de Marianne ou de Natasha Polony, dont tu me sembles proche), si on suit ce discours, on ne peut que déplorer encore plus le froid cynisme à l'oeuvre dans une vie politique vidée de substance, et, en effet, en prendre acte.
Après présenter Trump comme un pacifiste, ou défendre son bilan économique, sur l'immigration, ça me paraît bizarre. Pour le premier point, c'est quelque chose que j'aurais pu faire en 2016, avant qu'il ne soit président, mais ça me paraît étonnant qu'on puisse continuer à le faire.
Azazello a écrit:
Le 6 janvier en lui-même si on veut, mais le comportement de Trump entre Nov & Janvier, et ses tentatives de voler l'élection c'est à peu près du jamais-vu dans l'histoire US, c'est mignon d'ignorer ça en tant que connaisseur des américains...
Non mais même son discours du 6 janvier, qui donne le la, complètement irresponsable et je vois mal comment on peut le justifier, à part avec des arguments cyniques, en mode c'est rigolo de voir ce monde partir en couilles. Tout le monde est pourri de toute façon etc.
Azazello a écrit:
Même si l'économie US se porte mieux que le reste du monde, le feeling des américains par rapport à elle est très négatif. Donc c'est un gros point noir pour Biden vu que c'est souvent un sujet très important pour les voteurs hésitants.
Vu que l'écart Biden-Trump en 2020 était très faible dans quelques Etats clés, ça peut facilement basculer de l'autre coté.
Après le point positif pour Biden c'est l'avortement, toutes les élections partielles ont vu des victoires Dems en poussant ce sujet à fond. La position républicaine est minoritaire dans le pays. Est-ce que ça suffit pour une élection présidentielle? pas sur..
Voilà un exemple de ce rapport complètement déconnecté à la réalité (et dont la guerre en Ukraine est un exemple, elle ne coûte rien aux Américains, elle se fait juste de manière complètement artificielle un sujet de querelle entre républicains et démocrates alors que les deux partis sont à peu près sur la même longueur d'onde, pour un soutien timide, d'où le foutage de gueule dont je parlais).