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MessagePosté: 29 Jan 2013, 18:25 
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Elle est pas mal en fait, il tente des trucs un peu poussé (les plans de face sur Jackson ou Foxx qui se la joue, sa chevauchée dans Candyland) mais on a quand même pas loin de 2h30 dans les pattes... :mrgreen:


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MessagePosté: 29 Jan 2013, 19:03 
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JeeB a écrit:
The Xcapist a écrit:

Ah mais c'est clair, il y a des guests plein le film, avec des têtes fantastiques... A ce propos, la scène du Shérif et du Marshall, c'est cadeau.

ImageImage


J'ai halluciné quand j'ai vu ton lien, impossible de reconnaitre physiquement l'acteur de Matt Houston dans ce perso.
Et effectivement il n'interprète pas bill Sharp le sherif de ton image mais le sherif qui accueille à la montagne King et Django et qui les invite à venir manger un bout de gâteau d'anniversaire.
Soit dit en passant je ne l'ai pas reconnu non plus mais sa scène est vraiment très courte.


Ah ben je ne l'avais pas reconnu non plus, c'est en voyant "Lee Horsley" au générique que j'ai halluciné... le nom du passé, "La Une est à vous" il y a genre 20 ans quoi... Ensuite, j'ai pris l'image que m'a donnée Google, donc je me suis juste dit qu'il avait pris très cher. Par contre je ne revois pas plus que ça sa tête en Shérif de la montagne, ce sera pour la prochaine vision.


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MessagePosté: 29 Jan 2013, 23:07 
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Ouais je dirais que la principale qualité du film c'est tout de même le rythme qu'il arrive à gérer, on ne s'ennuie pas une seconde pendant 2h44, ce n'est pas rien...et ça reste photographié par Robert Richardson... Mais j'ai trouvé ça encore plus cabotin que "Boulevard de la mort" je crois, niveau putasserie du ricanement ça va chercher loin aussi dans un rapport de séduction et de provocation au public que je trouve un peu puéril. Belle surprise pour Di Caprio quand même, très bon alors qu'il me faisait très peur dans la bande annonce.
J'ai du mal à suivre le personnage de dandy de Waltz auquel je ne crois pas du tout dans certaines nuances, surtout quand faut se payer ses flash-back "émotionnels" sur la scène des chiens... Un peu l'impression que Tarantino se projette dedans pour faire sa leçon, et utilise finalement l'esclavage comme un jouet de fantasmes. La première partie est un vrai cirque cinéphilique avec des scènes un peu facile, je préfère le dispositif de la seconde assez fluide même si c'est assez mineur. L'épilogue est quand à lui juste poussif et limite bâcle finalement. Enfin bon je ne sais pas quoi penser d'un réal qui explose la gueule de chevaux en gros plans, et met en deuxième carton en gros "aucun animal n'a été tué...". Certes Cimino tuait vraiment des chevaux lui sur "La porte du paradis"...


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MessagePosté: 31 Jan 2013, 21:45 
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Une fois n'est pas coutume, le dernier Cahiers propose une idée bien vue sur la troisième partie et son manoir blanc souillé, résolvant une impression qui me titillait à la vision sans que j'arrive à mettre le doigt dessus, et qui consiste à voir dans la démarche historique revancharde quelque chose qui tient de la séance d'exorcisme :

Tessé a écrit:
L'idée la plus forte est un autre exorcisme, une fulgurance purement visuelle : la métamorphose de la blanche demeure de Candyland en maison de sang, après un combat gore où l'hémoglobine des esclavagistes a recouvert les murs. Tarantino trouve là une puissante manière expressionniste de figurer l'esclavage : (...) le sang répandu sur les murs ne jaillit pas de veines blanches, c'est le sang des esclaves qui revient, transpire, suinte les moulures du stuc. La maison saigne. La maison du crime pleure tout son sang comme dans un film d'horreur. Et ces taches rouges disent aussi que les plantations, la richesse du Sud (...), ces splendides demeures à colonnes, tout cela fut bâti avec le sang des Noirs. Tarantino film, en arrière-plan, le reflux du sang (...) comme un spectre et comme une hantise.

Cette vision de ce combat final à la manière "maison hantée" est hyper séduisante, et assez convaincante, même si je trouve le film peut-être pas assez précis pour pleinement l'exprimer - notamment dans le ton, et dans le choix de prendre cette scène "à la cool", justement. Je me demande si cette impression ne vient pas plus bêtement d'une tradition de la maison hantée US (le southern gothic, pour y revenir) dont l'imagerie s'appuie parfois sur l'âge d'or révolu des grands manoirs sudistes.

C'est un peu comme une autre idée évoquée des cahiers, celle du scénar du film épousant la structure de L'enfer de Dante, comme une traversée des sept cercles des enfers (quelqu'un ici avait je crois, dans le même ordre d'idées, parlé d'Au cœur des ténèbres) : idem, c'est peut-être pas assez précis pour être vraiment probant.

Mais ça ouvre quand même une lecture un peu plus passionnante de ce final.


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MessagePosté: 31 Jan 2013, 23:10 
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La représentation de Candyland, et tout le chemin pour y parvenir relèvent clairement de la descente aux Enfers (surtout pour le personnage de Schultz). Dans sa linéarité, sa lenteur, l'inéluctable qui se profile sans qu'on sache tout à fait quelle forme il prendra...

Après j'ai un peu la flemme de développer mais je ne suis pas convaincu par les lectures trop littérales de la question de l'esclavage dans le film. Inglourious usait explicitement de la dramaturgie inconsciente de l'histoire (juifs = victimes / nazis = bourreaux) pour se payer des tranches de film de vengeance sans avoir à en poser les prémisses (sauf dans l'arc avec Mélanie Laurent qui était le moins abouti puisqu'il contredisait la structure du film, à base de vignettes et de gimmicks).
Dans Django j'ai eu très rarement l'impression que le plaisir à l'écran relevait du même délire purgatif, on apprécie la montée en puissance du personnage indépendamment de son background, ou en tout cas bien au-delà de la réciproque talionesque. On jouit d'ailleurs autant de sa cruauté et de sa dureté à l'égard des autres esclaves pendant qu'il se déguise lui-même en négrier, c'est même là, paradoxalement, que ses premiers attributs "super-héroïques" apparaissent (lunettes noires, punchlines de bâtard, maturité dans l'attitude).

Cette fois-ci Tarantino ne corrige pas les erreurs de l'histoire en offrant la tête du bourreau à sa victime, mais en lui offrant sa place. Django endosse le costume de Candie, il endosse l'assurance et la cruauté du blanc, il gagne son droit non pas d'être traité comme un homme noir libre parmi tant d'autres mais "the one in ten thousand nigga".
Contrairement aux basterds, qui s'émancipaient par un droit de revanche primitif, Django s'émancipe non par le droit mais par le mythe : il devient un héros classique américain, succédant directement au héros tragique européen incarné par Schultz.


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MessagePosté: 01 Fév 2013, 08:25 
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Charogne a écrit:
La représentation de Candyland, et tout le chemin pour y parvenir relèvent clairement de la descente aux Enfers (surtout pour le personnage de Schultz). Dans sa linéarité, sa lenteur, l'inéluctable qui se profile sans qu'on sache tout à fait quelle forme il prendra...


C'est vrai pour le cheminement vers le manoir, que la longueur assez abstraite et inexpliquée (inutile dramaturgiquement) rend symbolique. Mais je la trouve assez mal dessinée (mal chapitrée, mal organisée), et surtout le terminus n'est pas assez fort pour soutenir cette structure (on a ce dialogue en chambre sadien avec DiCaprio, mais le manoir maléfique autour de lui, son royaume, n'a pas d'existence - les passages cuisine/bibliothèque sont trop rares pour combler ce manque).

Citation:
(sauf dans l'arc avec Mélanie Laurent qui était le moins abouti puisqu'il contredisait la structure du film, à base de vignettes et de gimmicks).


Ah pour le coup c'est ce que j'adore dans Inglorious, ce croisement de scènes très "pures" (les basterds sont un concept avant d'être une histoire) et de lignes narratives plus dessinées, qui se croisent, qu'on lâche soudain en cours puis qu'on retrouve au hasard... Le charme du film vient en grande partie de là pour moi.


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MessagePosté: 01 Fév 2013, 11:20 
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Sur la dimension socialo-politico-historico représentationelle blabla, un article critique et puis des rebonds dans les commentaires

http://www.lecinemaestpolitique.fr/quel ... unchained/


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MessagePosté: 01 Fév 2013, 11:29 
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Antichrist
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Dans les commentaires sévit une sacrée conne.


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MessagePosté: 01 Fév 2013, 11:35 
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Jack Griffin a écrit:
Sur la dimension socialo-politico-historico représentationelle blabla, un article critique et puis des rebonds dans les commentaires

http://www.lecinemaestpolitique.fr/quel ... unchained/


Je n'ai pas lu les commentaires, mais l'article est dramatique.

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Dernière édition par Billy Budd le 01 Fév 2013, 12:51, édité 1 fois.

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MessagePosté: 01 Fév 2013, 11:54 
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On sait peu de choses de la vie de Django avant sa rencontre avec le docteur... Mais on sait que Broomilda est potentiellement cultivée, il la décrit elle même comme ça au delà de l'aspect "princesse", donc est-il si bête pour avoir été pas mal à ses côté avant ? En même temps c'est un peu une bêtise de Tarantino de donner l'impression que le docteur lui apprend des pans entiers de culture allemande alors qu'il est avec une germanophone, ce n'est pas très cohérent...
C'est le seul à répondre à la question du docteur dans la première scène, donc le personnage encore ne part pas de rien, le côté "sort du lot" est là avant "l'éducation". Mais Tarantino en fait clairement plus un fantasme mythologique, cinéphilique... jamais vraiment politique.
J'ai plutôt l'impression que Tarantino se sert de tout ça, les figures dominants-dominés, non pour y poser un regard ou une revendication mais pour des jeux sado-maso propre à son cinéma, qui renvoient à quelque chose de primitifs même si surstylisé... c'est aussi pour servir un certain jeu que le réal entretien avec le spectateur.
Je crois que même si l'auteur de ce texte pense que "tout est politique", inconsciemment ou pas il y a aussi juste des personnes qui en font juste un usage totalement artificiel, c'est le cas probablement de QT qui draine un tas de choses, des représentations de combats et de souffrances mais toujours sous la coupe de sa cinéphilie et de son recyclage de la culture pop : d’où forcément on va jouer sur un tas de clichés. On peut le traiter plus d'irresponsable à la limite que de discoureur nauséeux parce que le film est juste au ras des pâquerettes à ce niveau.


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MessagePosté: 01 Fév 2013, 12:17 
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Robot in Disguise
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Putain les titres des articles du blog sont en or massif. "Mulan: féminisme et patriarcat chez Disney", "Chicken Little: problèmes de virilité"...

Hâte de voir leur avis sur ZERO DARK THIRTY (et MECS MEUFS :D )

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 01 Fév 2013, 13:02 
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Mr Chow a écrit:
J'ai plutôt l'impression que Tarantino se sert de tout ça, les figures dominants-dominés, non pour y poser un regard ou une revendication mais pour des jeux sado-maso propre à son cinéma, qui renvoient à quelque chose de primitifs même si surstylisé... c'est aussi pour servir un certain jeu que le réal entretien avec le spectateur.


Je pense qu'au fond il porte quand même un regard et est dans l'empathie. Ses premiers films sont centrés sur une classe sociale un peu oublié ou sous-représenté, les conversations du "quotidien", ceux qui regardent ce cinéma de genre dont il reprend(ra) les codes. ça se transforme un peu par la suite dans la reprise de luttes historiques (et la représentation de divergences culturelles), après être passé par du pur cinéma de genre(absence de positionnement social des persos dans les Kill Bill j'ai l'impression).
Après, je ne sais pas du tout de quel milieu est issu Tarantino.

Quand il montre les esclaves en train de regarder Django inverser le rapport dominant/ dominés j'ai trouvé ça assez fort, même si une continuation de l'exemple montré par Schultz.


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MessagePosté: 01 Fév 2013, 13:40 
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Justement c'est un peu le problème de beaucoup de néocinéastes de genre qui se revendiquent d'un registre cinéphilique longtemps en marge (ce n'est plus le cas), donc politiquement comme dans un automatisme dans la défense des marges... Un réalisateur comme Laugier à ce niveau en tient une couche et a politisé à fond son amour du genre. Même Le pacte des loups se cherche une lecture à ce niveau là, les élites puissantes, mais c'est un peu factice. Derrière le contexte politique, avec le personnage de Di Caprio et sa clique, j'ai l'impression parfois que Tarantino veut d'abord faire sa fête à tout ce qu'il déteste : un personnage de parvenu puissant qui se fabrique une culture bidon et a son relan de beauferie. Le personnage de Stephen, c'est surtout le fayot aussi que je le vois détester et vouloir punir... Des archétypes de rapports sociaux qui remontent un peu à la cour de récrée.

Pour moi c'est un peu symptomatique sinon avec la scène que tu décris,
elle est basée essentiellement dans le scénario sur une astuce d'entourloupe et d'arnaque propre à son réal, qui joue avec le spectateur et ensuite exploite un vieux cliché : le regard du gars montré comme méfiant, qui détestait Django jusque là, et qui s'illumine en portant sa bénédiction.
En même temps on voit bien dans cette scène clé que le héros prend une figure totalement autonome, il ne propose pas aux autres gars emprisonnés de participer à une vengeance contre leurs anciens oppresseurs. Ce n'est même pas par propos nihiliste et cynique cet individualisme, c'est juste qu'il est au service des habits mythologique que lui charge le metteur en scène.


Sinon on pourrait dire que les Kill Bill jouent quand même sur une possible lecture féministe je dirais.


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MessagePosté: 01 Fév 2013, 14:09 
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Mr Chow a écrit:

Pour moi c'est un peu symptomatique sinon avec la scène que tu décris,
elle est basée essentiellement dans le scénario sur une astuce d'entourloupe et d'arnaque propre à son réal, qui joue avec le spectateur et ensuite exploite un vieux cliché : le regard du gars montré comme méfiant, qui détestait Django jusque là, et qui s'illumine en portant sa bénédiction.
En même temps on voit bien dans cette scène clé que le héros prend une figure totalement autonome, il ne propose pas aux autres gars emprisonnés de participer à une vengeance contre leurs anciens oppresseurs. Ce n'est même pas par propos nihiliste et cynique cet individualisme, c'est juste qu'il est au service des habits mythologique que lui charge le metteur en scène.



Oui là je pense qu'il veut se coltiner à la tradition des héros du genre qu'il investit (le westrn spaghetti...). Type un peu solitaire, qui prenne pas vraiment parti, un peu ambigu. Après j'ai plus vu ça comme une transmission, plus qu'une vraie bénédiction. Là dans le film, on est peut être au début d'un truc, c'est plus le coup de l'étonnement qui joue. ça fonctionne. C'est aussi que dans ce far west imaginé, tout est sous l'optique verrouillé des rapports blanc/noir.


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MessagePosté: 01 Fév 2013, 18:54 
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Citation:
http://www.lecinemaestpolitique.fr/

Je viens de faire un petit tour sur le site... Je suis atterré.

L'acharnement puéril sur Disney est particulièrement savoureux. Les rédacteurs/rices qui croient mettre en lumière des trucs TROP CACHÉS (Le Roi Lion met en scène un régime monarchique, naaaaaan, putain, tu croooooooois ?), façon gros bœufs lycéens qui jouissent d'avoir tout juste découvert la sociologie/psychologie/etc.

Image

Même les chiennes de gardes sont pas aussi auto-caricaturales...
J'adore aussi le "é-e-s" bien constipé qui squatte chaque accord dans TOUS les articles.


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