Forum de FilmDeCulte

Il faudrait des catastrophes confortables en somme.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Perso le masque c'est quasi devenu une seconde peau, je me rends compte que c'est chiant seulement quand je l'enlève en rentrant chez moi.

Je sais que l'empathie c'est pas ton truc, mais non, l'idée, c'est juste de comprendre pourquoi certaines personnes se rassemblent et/ou mettent mal leur masque.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Cela dépend à qui reserver l'empathie : les employés de Pimkie qui ont perdu leur emploi ou les martyres de l'élastique du masque...

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Le stress c'est cumulatif, mec. Et le masque, c'est juste un élément de stress de plus avec lequel tout le monde doit vivre depuis un an.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Les masques sous le nez c'est depuis le premier jour, je ne pense pas qu'ils aient attendu un an.


Rappelle-moi pourquoi tu brocardais ces comportements au début et plus maintenant ? Vraie question.

Parce qu'au début :
1. On ne savait encore rien de cette maladie.
2. Et ça faisait même pas 2 mois.

Un an plus tard, c'est plus le même délire, et la perte de liberté infligée aux gens va laisser une blessure démocratique béante qui ne se refermera sans doute pas de sitôt.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Qu'est-ce qu'on appliquait alors qui ne te semble plus légitime d'appliquer aujourd'hui sur le plan sanitaire ?


On se soucie donc des conséquences à condition que ça ne dure pas trop longtemps. Les morts d'hier ne sont plus importantes aujourd'hui, ni la saturation dans les hôpitaux.


OK Karen.

Les gens ne supportent pas la moindre contrainte et cela n’a pas commencé avec la pandémie.

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There is no such thing in life as normal

Halala mon bon vieux troll, si tu crois vraiment que je vais te répondre...

Moi qui pensais que ce type de mépris était réservé à la gauche...

Plus sérieusement, le 1er confinement n'a pas donné lieu à des manifestations ou des débordements outre mesure, et a été globalement accepté. Sur la durée, on peut estimer que les restrictions diminuent, mais ça entame forcément notre capacité à accepter et surmonter cette épreuve.
On parle beaucoup des étudiants ces derniers temps, et tant mieux, parce que franchement commencer un cycle d'étude en ce moment ça doit être l'enfer, à tout point de vue.

On va dire que c'est comme l'épreuve des poteaux à Koh-Lanta: les 10 premières minutes ça va et tu peux même trouver ça marrant, les 2 heures suivantes tu prends sur toi, mais au bout de 5 heures t'as une furieuse envie de te jeter à l'eau.

C'est pas la même épreuve depuis le début. Le gouvernement réfléchit à court terme comme les politiques de manière générale depuis des années. Les demi mesures c'est l'enlisement. La preuve ces derniers mois

Moi, je suis pour qu'on rouvre tout. Je l'ai déjà dit plusieurs fois : cette maladie, aussi sérieuse soit-elle, ne justifie pas de paralyser la société pendant 2 ans (si on a de la chance), avec une facture à payer qui s'annonce absolument abyssale (et je parle pas que d'économie : par exemple, sur les cours que je donne cette année, j'ai 40% d'étudiants qui ont terminé leur semestre... C'est une catastrophe).



Ca n'a strictement rien à voir avec une question d'importance des morts : c'est juste qu'une surmortalité de 10% ne justifie pas l'arsenal délirant que l'on déploie depuis un an, avec des privations de liberté qui feraient rougir de jalousie un Pinochet.



Si tu trouves pas ça profondément inquiétant, ben ma foi...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Aucun mépris, un constat : être soi-même est devenu au fil du temps une "qualité" revendiquée.

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There is no such thing in life as normal