Abyssin a écrit:
bmntmp a écrit:
Question que je me pose, est-ce que corréler les coupes budgétaires dans le secteur de la santé et le fait que celui-ci se fasse submerger par l'épidémie n'est pas un grossier raccourci ?
Je te copie la conclusion d'une réponse à un texte très con paru dans Le monde diplomatique de Lordon
Citation:
En réalité, l’actuelle faillite française est uniquement due à l’inadéquation de sa technostructure publique. Malgré des moyens colossaux, celle-ci est incapable est d’organiser une service public moderne, efficace, de qualité. Elle empile les mauvaises décisions les unes sur les autres, et elle conduit le pays à l’échec avec l’art consommé d’attribuer à celui-ci la responsabilité du naufrage.
Sachant qu'en 11 ans la dépense publique de santé a augmenté de 35% (soit 3 fois plus vite que l'inflation) et que s’agissant des hôpitaux, l’objectif de dépense est passé de 67,5 milliards à 84,2 milliards. Soit une hausse de 17 milliards, c’est-à-dire de 25%, On a clairement un véritable problème organisationnel du système de santé en France et ça c'est difficile à nier.
Tu n'avais pas répondu à Degryse qui disait :
Mr Degryse a écrit:
Citation:
augmente les budgets
Non l'hopital public doit encore réduire l'année prochaine de 600 millions son budget
On en saura plus une fois que ce sera tassé de toute façon. Et quand je dis "on", je ne parle pas de moi qui suis en mode discussion de comptoir.
Mais je lisais le texte d'Eva Ilouz dans l'Obs et je trouvais ça paresseux (Lordon, je vais faire l'impasse), sans compter que le caractère exceptionnel de cette crise sanitaire est tantôt utilisé comme un argument anti-libéral, tantôt escamoté alors qu'il est exceptionnel.
Alors certes, la question budgétaire est un facteur aggravant mais c'est loin d'être le seul.
Pour ce qui est de l'économie, on disait que la crise pendait au nez de toute façon...