Forum de FilmDeCulte

Le plaisir de mettre son avis avant Freak.

Bon, c'est mieux que le premier, l'action est au rendez-vous, il y a quelques séquences vraiment jouissives - les araignées, les tonneaux, le dragon. Après on est toujours dans la redite de la première trilogie et cela parle beaucoup, mais j'ai plus apprécié.

3-4/6

lol

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Netflix les gars, Netflix.

Lâchez-vous, chuis pas chez moi avant un moment.

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Delirium Tremens

Riez, allez-y...

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Pareil.

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N'écoutez pas Film Freak

J'ai eu droit encore une fois à une adaptation parfaite (comme sur le précédent), des ajouts très bien vus (Tauriel et Legolas), des scènes d'action de ouf (en particulier celle des tonneaux, quelle virtuosité merde !), des décapitations bien marrantes, et un dragon carrément imposant.
Maintenant bon, a première vue, le film souffre d'être l'épisode du milieu, bien plus que ne l'était Les deux tours. Et aucune version longue ne viendra rattraper ça... Ça raconte moins de choses, on est dans la transition, les pions sont placés, et on sent bien qu'ils ont tout gardé pour l'épisode final... Ça va juste poutrer.
Le bouquin étant découpé en trois grands actes distincts, j'espérais une autre conclusion pour cet épisode. Le climax m'a donc paru un peu artificiel, sans parler du cliffhanger.

Cela dit, je comprends l'intérêt d'un tel climax. Le bouquin n'explorait pas les personnages comme le fait le film.


Avec une nouvelle vision, en mettant de côté mes attentes débiles de lecteur, ça devrait faire très mal.

Un gros 5/6 pour le moment.
Parce que putain, c'est quand même le haut du panier en termes d'heroic fantasy. Visuellement c'est dingue, même si l'absence de HFR nuit souvent au parti-pris visuel du film. La desolation de Smaug, plus que n'importe quel autre film, se doit d'être vu dans ce format.

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Bon, je précise d'entrée de jeu que mon avis ne s'adresse en AUCUN CAS aux gens qui n'ont pas aimé le précédent, pour la simple et bonne raison que ce n'est pas mon cas donc mon opinion ne sera pas un baromètre fiable aux yeux de ces personnes. Donc les trolls et autres taquineurs du dimanche peuvent gentiment passer leur chemin (ou plutôt, ils n'ont qu'à lire les messages de Karloff et Tetsuo).

Moi, le premier chapitre, je l'ai adoré.
Je l'ai adoré au cinéma et je l'ai encore plus adoré en version longue chez moi.
Mais je l'ai adoré pour des raisons spécifiques qui peuvent faire partie de ce qui a déplu à une importante proportion du public.
J'adore les chansons par exemple.
Ici, il n'y a plus de chanson.

Tout ça pour dire qu'à l'inverse de la quasi-totalité des critiques, je ne saurais qualifier aussi franchement ce deuxième épisode comme "meilleur".
Au risque de me rabattre sur un cliché, il est surtout complètement différent. Finie l'exposition, qui restait à mes yeux une toujours passionnante découverte de l'Histoire de la Terre du Milieu, et le cadre relativement intime (à l'échelle de l'univers de Tolkien quoi). A l'instar de Les Deux Tours, ici le récit se fragmente et s'étend, mêlant les différents peuples de la Terre du Milieu, nains et hobbit toujours mais désormais elfes et humains également. L'heure n'est plus aux chansons. La guerre pointe le bout de son nez.
Malgré ses origines, je n'ai jamais trouvé que Un voyage inattendu faisait "film pour enfants". Une chose est sûre, c'est plus du tout le cas ici. Règle immuable des films du milieu, les choses s'aggravent, les enjeux se multiplient : ça rigole plus. Un changement d'atmosphère qui se manifeste dans le ton, que ce soit dans la forme plus sombre ou le fond plus grave, ou encore dans la violence (combien de décapitations dans ce film?).

En contre-partie, ce tome faisant le pont entre deux autres, il fait parfois figure d'épisode de transition, sans réel début ni vraie fin (cliffhanger le plus frustrant du monde). A chaud, et sans avoir vu le dernier volet, j'aurai tendance à dire que c'est le chapitre qui souffre le plus de la division du livre en trois films. Je n'avais pas trouvé de scènes vraiment superflues ou trop longues dans le précédent alors qu'ici, certaines scènes m'ont paru dispensables (ex : Beorn, mais on me dit que c'est important pour la suite) ou étirées (le passage à Laketown).

Là où je trouve le film légèrement inférieur à son prédécesseur, c'est dans ce que ça raconte.
Un voyage inattendu racontait la naissance d'un conteur, appelé à sortir de ses livres pour vivre une véritable aventure, et en parallèle, la quête d'un foyer pour un peuple errant.
La Désolation de Smaug est plus difficilement réductible à un (ou deux) arc(s), donc sans doute un poil moins incarné.
En ce qui concerne les personnages, le film apporte toutefois de nouvelles problématiques intéressantes, comme ces trois protagonistes qui souffrent du poids de leur héritage : Thorin et la peur de devenir fou comme son père et son grand-père (mis en parallèle avec l'influence grandissante de l'Anneau sur Bilbo), et Legolas encore sous l'égide d'un père rancunier et, disons-le franchement, raciste (et dont le rapport avec Tauriel semble dessiner un parcours de héros tragique bien plus intéressant que son rôle de sidekick badass dans Le Seigneur des Anneaux).

Tauriel, parlons-en, vu qu'il s'agit du seul protagoniste créé non pas par Tolkien mais par Jackson & Co. Évidemment, elle sert à avoir une présence féminine dans cette trilogie, mais c'est surtout le rôle qui lui est donné qui s'avère pertinent. Outre son interaction avec Legolas, justifiant la présence augmentée de ce dernier dans l'adaptation (alors qu'il est figurant dans le livre), elle est carrément là pour incarner le propos du film.

Un propos déjà traité en partie dans Le Seigneur des Anneaux, articulé autour de questions sur les choix en temps de guerre, approfondi ici via divers fils narratifs : la neutralité des elfes qui passe pour cruelle (toutes les scènes avec Thranduil, le Roi-Elfe et père de Legolas, sont géniales), l'intéressement des humains qui passe pour de la cupidité (avec un gouvernant à l'exact opposé du Theoden de Les Deux Tours en la personne du Master of Laketown dont les actes et interrogations offrent un soupçon de sous-texte politique à cette trame que j'attends de voir développée dans le suivant), et la responsabilité des différents leaders balançant entre leur intérêt personnel et le bien commun (Gandalf pris entre Dol Guldur et la Compagnie, Thorin pris entre Bilbo et les Nains).

Je dis pas non plus que le film déploie une mécanique semblable aux machinations de Game of Thrones hein, mais l'intrigue est plus dense qu'elle n'en a l'air, derrière toute l'imagerie de film d'aventure épique.
Parce que si la série adaptée de George R.R. Martin fournit quelque chose que la saga de Tolkien ne propose pas, l'inverse est tout aussi vrai. Et La Désolation de Smaug en est probablement l'exemple le plus frappant. Et le plus divertissant.

Vous allez beaucoup entendre parler de la scène des tonneaux, et à juste titre. Elle entre directement dans le top des meilleures scènes de la franchise et des meilleures scènes d'action de l'année. J'avais déjà trouvé inventive la poursuite dans la grotte des Goblins, seul gros morceau de bravoure de Un voyage inattendu, mais alors ici c'est festival. Y a quasiment une idée à la minute dans l'action, dans les cascades, dans les coups, les mises à mort, et visuellement, c'est juste un régal pour les sens. J'avais pas vu une telle fluidité dans la mise en scène de l'action depuis la course-poursuite de Bagghar dans Tintin. C'est ce niveau-là de folie. Avec un Legolas dont le degré de badassitude à l'arc et à l'épée a été multiplié par dix. Et ce n'est qu'un des nombreux set-pieces du film qui en compte plein et en tous genres, avec des bestioles, avec des pouvoirs magiques, et putain, avec un dragon.
Oui, j'ai pas encore parlé de Smaug, à qui Benedict Cumberbatch prête ses inimitables cordes vocales (et même plus). Le design n'est peut-être pas original mais j'ai jamais vu un dragon comme ça, incarné de la sorte, aussi imposant, menaçant, arrogant. Et putain, même le dragon il a du sens, métaphore sur pattes de la cupidité, arrivé lorsque Thror a commencé à faire son Picsou, émergeant des pièces lorsqu'il est réveillé par Bilbo et Il EST le Mal qui ronge les gens, qui les BRÛLE de désir.

En fait, plus j'y pense et plus je trouve le film riche. J'ai dû oublier des tas de trucs, plein de détails (l'absence de musique sur plusieurs scènes-clé, couillue et efficace, par exemple, tout ce que Bilbo fait invisible dans la forêt aussi et ce qu'on y voit et surtout ce qu'on y entend).
C'est encore un film qui pousse le jusqu'au-boutisme de l'heroic fantasy plus loin, plus premier degré que jamais, n'ayant peur de rien.

J'ai hâte de le revoir (en HFR).
J'ai hâte de le redécouvrir (en version longue).
Et j'ai hâte, mais HÂTE, de voir There and Back Again.

Un gros 5/6.

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The director says he's worked to improve how the higher frame rate feels.

"I spent a lot of time in the color-grading room really putting my head into how we make the 48 not have a video feel," says Jackson. "Some of the criticism of the 48 frames was not actually to do with the frame rate per se, which is just making it easier on your eyes, reducing motion blur. It was to do with the fact that it felt like TV, like soap opera."

Moi, mon souci, c'était surtout l'impression d'accéléré sur certains mouvements.

Réponse ce soir.

EDIT : liste des salles en France qui le passent en HFR
http://www.dailymars.net/ou-voir-le-hob ... ug-en-hfr/

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En 3d ou en 2d ?

J'ai vu le premier en 2 D car jusqu'ici je n'ai jamais été fou de la 3D mais la vision de gravity m'a fait dire pourquoi pas?

Y a t'il donc un intérêt pour ce film en particulier? Sachant que par chez moi, cela va être plus coton de le voir en 2d ( une séance par jour en 2d ????)qu'en 3d

Dans mon cinéma à Orléans, j'ai pas le choix, il n'y a que des séances en 3D. J'espère qu'elle est bien.

C'est loin d'être aussi indispensable que Gravity mais ça reste approprié (mais la 3D passe mieux en HFR je pense).

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Seconde vision en HFR : dingue.
Le procédé a été amélioré. Hyper-réalisme sans la sensation d'accéléré. La 3D passe mieux aussi. Sans parler des CGI, et notamment Smaug, bien plus saisissant.

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Vu en 3D HFR. Je précise que je n'ai pas lu le bouquin et que j'en ai grave rien à foutre.

Pour commencer, ce second Hobbit m'a fait un bien fou. Je vais me faire conspuer, et j'en ai strictement rien à foutre non plus, mais mon année grands spectacles/blockbusters qui foutent la pêche et te font kiffer à été personnellement très frustrante. J'ai adoré les spectacles proposés par Man of steel, Pacific Rim et d'autres mais j'étais à chaque plombé par leur script qui, sans m'étendre, souffraient de maladresse et de trucs trop cons pour que je m'éclate vraiment, qui me sortaient du film à chaque fois. (Un film comme Gravity ne rentre pas en ligne de compte, c'est un pur drame, c'est pas fait pour kiffer, c'est fait pour te remuer le ventre et j'ai rien à redire, c'est incroyable).

Et là... enfin ma grande bouffée d'air avec The Hobbit 2. Le voila mon spectacle d'aventure de l'année, qui m'arrache la rétine, que me fait bondir, kiffer, rigoler... qui m'excite de bout en bout sans venir m'emmerder avec des noeuds narratifs chelous, des ellipses mal placées (elle est où la version complète de Man of steel bordel?) ou autres personnages bidons aux motivations peu convaincantes. Enfin un film solide où tout est à sa place.
Malgré le fait qu'il ne soit "seulement" qu'un film de transition, La Désolation de Smaug utilise ce statut et sa forme (pas de début d'histoire et pas de fin non plus, forcément) pour remplir cet espace "libre" avec de la construction et de la caractérisation de personnages, de la politique, des enjeux nouveaux et/ou enrichis... bref, Jackson gonfle sa matière comme un bon gros zeppelin. Plusieurs nains deviennent de véritables personnages à présent, les nouveaux persos (elfes et orcq) s'intègrent à merveille et nourrissent le sens du film. Legolas en mode Donnie Yen ( "je suis trop balèze, tu rêves d'être moi, ouvre la bouche que je pisse" style), on en redemande à chaque séquence (avec Zulu récemment, il a vraiment bien évolué le Bloom niveau charisme). On constate les dissensions entre races et surtout l’égoïsme, l'avarice, la cupidité du pouvoir et des puissants, qui est vraiment la thématique de ce film selon moi. Une soif corruptrice qui tel l'anneau dormant dans la poche de Bilbo, le dragon dormant sous son trésor et l'ambition folle dormant dans le coeur de Thorin (aka Boromir 2) vient gangrener les personnages et le récit et prend tout son sens dans la dernière ligne de dialogue du film qui résonne comme une sentence amère (A ce titre le "trio" Bilbo/Thorin/Smaug , est formidable, chacun reflétant une part de la folie de l'autre et rappelle la relation Frodo/Gollum). Un vice qu'on retrouve également chez le roi elfe (charismatique en diable), le boss de lacville ou dans l'égo guerrier démesuré, aussi justifié qu'inconscient, de Legolas.
En somme, The Hobbit 2 fait son parfait rôle de film "entre deux", il noircit le trait (au propre comme au figuré, ce volet là est plus noir) et donne de la chair, beaucoup de chair, notamment aux personnages et les élève au niveau de l'histoire, de la quête. (Une démarche différente de LOTR 2 car chaque film de la 1ère trilogie est un récit, un livre en soi; là où la trilogie The Hobbit est clairement une progression, un crescendo). Tout est à présent sur un pied d'égalité, en place pour le volet final. Enjoy.

Niveau spectacle, le bouzin envoie du tellement lourd: des araignées à la déjà célèbre scènes des tonneaux jusqu'aux séquences écrasantes de Smaug (l'échelle des scènes du dragon est affolante). Jackson est comme à son habitude un maître du découpage, de la spacialisation et de la lisibilité. Déjà amorcé dans la séquence des gobelins du 1 et dans la(les) titanesque(s) poursuite(s) de Tintin, Jackson nous envoie des passages virtuoses autant dans leur mise en image que dans leur rythme (il va à chaque fois dans le plus loin et le plus long, il continue à étirer au moment où on a l'habitude que l'action s'arrête). C'est dingue comme les films de metteurs en scène comme Jackson et Cuaron reflètent l'influence des génies que sont tonton Steven et Bob Zemeckis dans la virtuosité de leur caméra, notamment dans les séquences d'action et les plans séquences. War of the Worlds et Beowulf ont vraiment établis une nouvelle donne je pense.

J'ai bien du mal à trouver ce qui ne va pas dans le film tant sa note d'intention est claire et tenue. On pourra peut-être dire que la durée du film se fait sentir. Non pas qu'il est chiant par moment, pas du tout même, mais que c'est un film qui prend son temps sur l'ensemble, qui met en place des tableaux et les essore jusqu'à la dernière goute. Mais perso, ça ne m'a pas gêné un seul instant, on ne va pas voir The Hobbit quand on veut voir un film en speed. C'est un voyage et il faut prendre le temps de voyager.

Concernant le HFR.
J'avais déjà vu le premier en HFR et mon ressenti était que cette ultra-fluidité, la vitesse des gestes, avaient empêchée mon immersion dans le film. Ca me dérangeait. Je me disais que c'était ou par manque d'habitude, ou parce qu'il y avait bien un truc qui clochait encore dans cette technologie. Mais pas de jugement fermé, c'est pas sur un seul film que j'allais juger. Ca c'était le négatif. Le positif était que c'était de la tuerie concernant le 3D. On voyait parfaitement tout ce qui se passait dans les séquences d'action plus cutées (ce qui pèche souvent en 3D), et le moindre costume, décors, texture s'admirait avec de grands yeux. En résumé, un truc magnifique dans lequel je n'arrivais pas à rentrer.
Sur le 2, sérieusement y'a plus aucun problème. Certes il y a ce rendu ultra-réaliste mais ça, ça a toujours été l'effet recherché. Mais les problèmes de mouvements n'y sont plus (c'est donc ça qui me dérangeait dans le 1er). Je me suis immergé en deudeu. C'est simplement magnifique à voir, chaque créature, effet spécial... splendide.... je ne parle même pas de Smaug tant ce putain de dragon est visuellement vivant. La 3D est d'une lisibilité absolue, pas un seul passage au relief zarbi (car ça arrive presque toujours), j'ai jamais autant oublié que j'avais des lunettes 3D sur le nez. Je ne sais pas ce qui a vraiment été modifié dans la technologie mais pour moi le HFR est ici parfaitement concluant, Jackson à réussi son pari.

6/6

Sur ce, je vais essayer de chanter I SEEEEEEE FIRE! à ma meuf, voir si elle se laisse faire...