Forum de FilmDeCulte

The Incredible Shrinking Man en VO.



Suite à une contamination radioactive, Scott Carey voit avec effarement son corps progressivement diminuer de taille.


Voilà, topic ouvert !
J'aurai probablement pas le temps de le voir avant ce week-end, mais je vous en prie, ouvrez la danse.

Les soucis n'ont pas de chance,
La musique commence...

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est "Entrez dans la danse".

#puriste

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Oui, je sais, t'inquiète

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Enfin vu (car bon c'est quand même un classique apparemment ^^)

Je dois déjà dire que le genre en soi n'est pas ma tasse de thé mais j'ai bien aimé, au final ça fait quand même plus épisode de Twilight zone rallongé qu'autre chose et c'est un peu le soucis, ça a du mal à aller au delà de son concept.
La première partie est beaucoup plus intéressante avec cette homme qui rétrécit justement petit à petit et dont le quotidien est la psychose de se voir réduire encore plus, la y a un sujet et un angle d'approche mais le film éclipse complément ça en une scéne faisant passer le personnage d'un mètre à quelques centimètres, dommage..
Vient ensuite la seconde partie qui m'a gentiment ennuyé, le côté survival est pas des plus intéressant même si j'ai regardé amusé les petits trucages et effets qui n'ont pas tellement vieilli, la fin est assez jolie avec l'acceptation de son sort sans en faire trop dans le mélodramatique et du coup ça "sauve" un peu ce qui précédait en terme d'enjeux.

Au final j'aurais aimé (sans que ca tombe dans la niaiserie d'un certain Fincher) que ça ce concentre un peu plus sur l'histoire d'un homme et sa psychologie, la on sent un poil trop le côté "dénonciation atomique" et ses ravages.

C'était quand même mieux que le Renne blanc au final

Vu aussi.

Je développerai demain, mais franchement, Cooper, t'as de la merde dans les yeux.
Je n'ai pas trouvé le chef d'oeuvre vanté par Testuo (à cause de cette voix-off saoulante, principalement), mais c'est un très beau film sur le pouvoir, inventif, profond, tragique.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Eh oh tu vas te calmer le renne blanc!

(Non mais la SF et moi à la base ca fait 3 et j'ai bien aimé j'ai dis roh!)

OK, j'étais fatigué. Mais s'endormir pendant un film d'1h17 c'est quand même assez fort.

Avant le trou noir, et après avoir remis la fin, je trouve pas le film chiant du tout. Bien sûr il y a des trucs agaçants, comme la voix off, ou la musique lourdingue omniprésente, mais rien de disqualifiant, surtout pour l'époque (©Deschiens). Mais le reste du temps, l'angoisse du héros, sa prise de conscience qu'il a un problème, sa confrontation à l'incrédulité de son entourage, tout ça est très bien géré, sous forme de petits détails du quotidien. Dans la deuxième partie, je me suis souvent dit que ça devait être le pied d'être accessoiriste / décorateur sur ce film. Là aussi bien qu'imparfaite, l'immersion est très bonne grâce à de petits détails et accessoires (épingles, clous, allumettes...) qui donnent l'échelle et permettent de se projeter dans sa situation.
Enfin, le drame que vit ce bonhomme est quand même assez poignant, c'est pas chérie j'ai rétréci les gosses non plus. Il y a d'ailleurs en sous-texte le questionnement de sa propre virilité j'ai l'impression, sa femme devient plus grande que lui et sur le plan sexuel (entre autres)ça doit pas être la fête du slip tous les jours. Bien entendu ce n'est pas son plus gros problème.

@Cooper, c'est vrai qu'on est en pleine période parano anti-nucléaire, mais je n'ai pas trouvé que ce soit si présent que ça dans le film, ça reste un artifice pour parler de vieillissement, de perte de contrôle ou de dépression (cocher le thème de votre choix). Le sentiment d'impuissance du héros, son absence d'impact sur le monde, sa solitude, sont de toute façon des thèmes universels qui n'ont pas besoin de fission pour exister. De même, son instinct de survie, puis son acceptation (mais pas résignation) de son sort sont transposables aisément à mon voisin quand il sort sa poubelle. Universels, te dis-je.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Enfin vu ! Spoilers.

Bon et bien à fond, et en même temps non.

Pendant la première moitié, c'est absolument idéal, poétique, superbe... Toute la noblesse de la série B à son firmament. Histoire d'impuissance effectivement, à lire évidemment dans tous les sens du terme. Le vrai film d'horreur il est là : l'effroi mental d'un homme soudain "plus petit que sa femme". Le film avance comme une lente humiliation, l'élégance des rapports (la politesse de la femme, le tact policé de la représentation de cette vie de couple) se fait de plus en plus absurde, déplacée, indécente... Et il y a donc un moment, devant l'absurdité ironique de cette gentille maison de poupée justement, où ce grand écart devient intenable, où l'angoisse doit trouver une autre forme : la chenille doit se faire papillon, l'aventure doit muter, et le film dépressif doit accoucher d'un film horrifique - retournement que le passage du chat réalise à la perfection.

Cette deuxième partie est malheureusement un peu plus loupée, comme souffrant d'une très légère erreur de calibrage qui suffit à faire que le courant ne passe plus. Dans ce beau glissement (finalement on ne peut plus logique) d'une angoisse psychologique à une angoisse métaphysique, il y a un raté sur lequel je n'arrive pas à mettre le doigt. Peut-être pourrait-on le présenter ainsi : le survival est moins approché sur un registre inquiet (et donc possiblement existentiel), que comme une aventure (un "film d'action fantastique"). La pureté de l'action fait qu'on devrait être chez Bresson, et pourtant on ne l'est pas, la métaphysique n'émerge que rarement de l'épure des péripéties. La musique en est peut-être la principale fautive, mais ça tient à la manière générale dont c'est abordé, tout à une certaine distance... Parfois la sensation de vertige renaît, dans les moments les plus kafkaïens (l'allumette en feu, la boîte inondée, le réveil sur la grille parmi les déchets), mais il faut vraiment attendre la toute fin pour que le film re-déplie correctement ses ailes - fin magnifique d'ailleurs, qui a ce si rare caractère d'évidence (rien que cette idée : la nuit, tout simplement, pour figurer un nouveau monde). Et fin malheureusement gâchée par une voix-off qui surligne ce que le film dit déjà très bien sans elle (alors que jusque là elle ne m'avait absolument pas gênée)...

Bref, impression de passer à quelques mètres d'un film monumental, la perfection de la première moitié rendant peu indulgent sur la seconde (qui reste pourtant d'une élégance terrible), l'ensemble s'harmonisant du coup assez mal... Ce n'est plus qu'un "très bon film".

Je confirme.

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N'écoutez pas Film Freak

Ben tiens !

Et mon renne blanc, toi, d'ailleurs ? (pris en flag !)

Je vais peut-être mater ce film.

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Je dois renvoyer à Mr Chow bientôt (le lien a expiré), je te le met en copie si tu veux.

Si tu as un lien torrent en 1080p, je suis preneur.

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Il faut !

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N'écoutez pas Film Freak