Forum de FilmDeCulte

C'est génial y'a les films que j'ai le plus détesté cette année !!!

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Netflix les gars, Netflix.

C'est quoi cet engouement pour Balada Triste ?

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N'écoutez pas Film Freak

Ben tu fais un gros film de merde, du moment que c'est "UN OVNI QUI NE RESSEMBLE A RIEN D'AUTRE", c'est bon t'es trop in.

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Netflix les gars, Netflix.

Il a toujours écrit de façon immonde - c'est du vomi à longs jets continus...

ça faisait longtemps que j'avais pas lu les Cahiers, les textes sur l'année ne sont pas inintéressants, par contre la façon dont ils crachent sur Shame et Le Havre me parait complètement à l'ouest.

J'ai parcouru des cahiers des années 80-90 aujourd'hui pour boulot, c'te fossé quand même... Tetsuo n'a pas tort.

Même sans remonter si loin. Au début des années 2000 la période "Tesson" était vachement intéressante, ils parlaient de tout ! Ils défendaient aussi bien Pixar que leurs auteurs fétiches, anticipaient le phénomène des séries TV en analysant Les Soprano et 24, étudiaient les débuts de la télé-réalité, ne négligeaient pas les jeux vidéo... Bref, c'était pas le truc cinéphiliquement cinéphile, étriqué et mesquin comme c'est devenu ensuite avec Frodon et dont ils ont du mal à se débarrasser aujourd'hui...

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N'écoutez pas Film Freak

Faut dire que tout le monde le leurs reprochait.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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C'est même ça qui les a coulé : leurs lecteurs étaient plus snobs qu'eux...

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N'écoutez pas Film Freak

Lecteurs snobs, mais avec le loft 2 dans les tops de fin d'année des rédacteurs...

J'aime bien la période Toubiana/De Baeque, ou celle du début des années 80 avec les beaux numéros spéciaux genre Made in USA et Hong Kong...

Et alors ? Justement, c'était une façon de ne pas se prendre au sérieux, de tourner l'exercice du top en dérision et d'ouvrir de nouvelles perspectives. C'est aberrant qu'on se soit offusqué pour ça.

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N'écoutez pas Film Freak

Vu certains mecs de l'époque, je ne sais pas si c'était réellement de la dérision. Après, pour ma part je trouvais ça plutôt intéressant de mélanger plusieurs supports dans le cadre d'un top cinéma. Mais ils auraient peut-être du l'accompagner d'un texte (ou même d'un titre) explicatif.

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Je sais pas si je regrette spécialement cette exploration tous azimuts hors du cinéma. J'ai de bons souvenirs (l'analyse du régime d'images lié au 11 septembre, le super hors-série jeu vidéo), mais c'était bonus. Et le loft dans le top, si ça m'a pas gêné plus que ça, ça sentait quand même grave la pose...

Je sais pas, un exemple, pour les années 80 (en dehors des trucs déjà mastodontes comme le hors série HK) : suis tombé sur une suite d'articles de Tesson, sur plusieurs numéros, qui analysait l'esthétique et le fonctionnement de la série B classique. Comment fonctionne la production, ce que ça implique de rapport au scénario et à l'image, à l'intensité du plan, au montage, au rapport à l'explicite... Super documenté, super riche, super fouillé. Du travail universitaire sans la prose somnifère : en trois pages, tu as autant de contenu que dans un bouquin.

C'est surtout cette densité-là que je regrette, ce côté "mettons la main à la pâte, et faisons de cet article le texte de référence sur la question".

Tout ça et les théorisations foireuses genre le "cinéma karaoké" et la mise en avant de films comme Charlie's Angels ou Sex Academy... Autant un Hors série sur le jeu vidéo c'est une excellente idée, autant pour le reste on sentait une équipe de rédacteur qui avait envie absolument de défricher de nouveaux territoires critiques comme leurs ainés jusqu'à dire n'importe quoi. Réagir à la "mort du cinéma" ça a été un peu de se tourner vers cette dimension inter-média ou d'explorer des esthétiques un peu "liquide" comme tous ces textes de Burdeau sur Matrix, Shyamalan... (je crois qu'il avait inventé un terme théorique aussi pour les rassembler, mais j'ai un peu oublié).

Le "Subtil" ? Grand moment !