Forum de FilmDeCulte

Ah oui d'accord, j'approuve alors...
Mais j'ai cru comprendre par ailleurs que les goûts manifestés ici par Le Monde étaient très différents de ceux de Tetsuo: Vincere, La Famille Wohlberg, Antichrist, Bellamy, pour ne citer qu'eux

La famille Wohlberg dans un top, ça fait plaisir putain ! Ca avait été une énorme surprise pour ma part. J'étais allé le voir par hazard, seul film qui correspondait aux horaires, et au final cet enfoiré de François Damien avait réussi à me faire briller la pupille.

Ca m'a un peu ennuyé au bout d'un moment perso... mais François Damiens est très très bon, y'a pas de doute. est le meilleur moment, avec aussi sans doute . Par contre je ne me souviens plus du tout du milieu du film, je suis carrément incapable de dire ce qu'il se passe, j'ai tout oublié...
Pour moi c'est un peu immérité de retrouver ce film dans un top annuel. Mais ça ne l'est pas autant que de retrouver Bellamy, que je déteste assez froidement. Donc ouais je n'aime pas les tops du Monde moi non plus, et puis ça manque de films "populaires", à part un Coraline in-extremis...
Mais j'aime bien la blague de TBA sinon.
Voilà voilà...

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"Les chances sur un million, elles se réalisent neuf fois sur dix".

Je l'ai plus sous les yeux, mais Twilight 1 et 2 sixième du top des Inrocks...

Oui, c'est plus un message comme ça qui reflète mon humeur du moment, dit au passage, sans plus de justification peut-être par manque de temps et de courage.
Mais c'est qu'en ce moment la critique m'accable de plus en plus tant ils sont indécrottablement attachés à leurs certitudes, tant ils ne questionnent pas leurs goûts, tant, finalement, ils aiment plus le cinéma pour ce qu'il leur renvoie d'eux-mêmes que pour ce qu'il leur révèle du monde. Leur posture de critique les pousse de plus en plus à voir ce qu'ils veulent bien voir, à tirer un bilan cinématographique qui n'a pas vraiment de sens ou d'intérêt. Et la justification des tops des critiques du Monde (mais aussi celles des Cahiers) montre bien la faiblesse de leurs préoccupations, bien plus centrées sur des petits soucis de cinéma que des vrais problèmes sociaux. Donc voilà, je hais la critique, peut-être d'autant plus que j'en fais un peu partie... Mais ça me plait pas.

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N'écoutez pas Film Freak

CQFD

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N'écoutez pas Film Freak

Là c'est même plus de la pose c'est juste des goûts de chiottes.
Torchon.

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Pas mieux.

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"Les chances sur un million, elles se réalisent neuf fois sur dix".

En même temps les critiques qui ne s'intéressent qu'à ça ne parlent souvent même plus de cinéma.

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C'est quoi parler de cinéma ?

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N'écoutez pas Film Freak

Bon en même temps les critiques ou artistes focalisés sur les problèmes sociaux voient aussi très souvent des choses qui se rapportent surtout à l'image d'eux-mêmes, parce que ça représente quelque chose pour eux et qu'ils s'identifient à des "luttes" ou des "combats" qui leurs sont externes.

Parler de cinéma c'est parler d'art, de création, de réception, donc parler de soi même. Ca ne me pose aucun problème qu'un critique puisse aimer un film pour ce qu'il lui renvoie de lui même. Après, si ça ne suit pas un questionnement et une réflexion ça tourne à vide et c'est du narcissisme de merde, je suis absolument d'accord là dessus, ce qui fait que je n'aime que très peu la critique moi aussi. Seulement, parler de cinéma c'est souvent lier ces petits soucis de cinéma aux problèmes sociaux justement, encore une fois je trouve que tu tranches un peu trop dans le vif avec cette dichotomie un peu dure; car des critiques qui s'intéressent uniquement à une véhiculation des problèmes sociaux sans se soucier de l'esthétique, ils ne parlent pas de cinéma. Puis s'intéresser aux problèmes sociaux au travers d'un film c'est aussi parler de soi, c'est également un miroir d'un positionnement éthique et politique.
Tout ça pour dire que ma remarque n'était pas pour te contrer, bien au contraire, mais pour nuancer, car il ne me semble pas que tu ne t'intéresses qu'à des films qui discutent des problèmes sociaux. Après, y a plein de débats qui découlent de ce dont on parle, comme, par exemple, tous les films doivent ils discuter quelque chose ? Est ce la seule manière d'être politique ? Je ne pense pas, je vais pas ressortir la "vieille" phrase de Godard.

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C'est noël Jerzy, un peu d'indulgence.

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