Forum de FilmDeCulte

Après c'est faussé, il a quand même pris une sacrée tangente après 2000. L'impression qu'un frère jumeau caché lui a pris sa place.

Depuis les traumatismes de Sweeney Todd (argh!) et Alice (aaaarrrghh) j'ai complètement lâché l'affaire. A l'exception de Big Eyes, parce qu'il était différent. Et que j'avais bien aimé, en plus.
Dire qu'à la fin des années 90, je le considérais encore comme un de mes réalisateurs préférés (ses films des années 90, je les adore et je les adorerai toujours).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est un mec qui a eu un très bon démarrage, mais c'est tout. Arrivé à un certain niveau de navetisme, il n'y a généralement plus rien à attendre d'un réalisateur.

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Je confirme que Big Eyes était bien, un biopic avec un côté féministe à la Todd Haynes (également assez proche de certains Spielberg comme the Post), qui défendait ses personnages, assez honnête (d'ailleurs plus que Todd Haynes) par rapport à l'époque reconstruite. Burton ferait de meilleurs films en assumant cette veine classique.

Tu vois du féminisme chez Spielberg toi ?

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Rien que cette esthétique gothico-vamp-MIWLF, ça m'a fait fuir. Du coup, je l'ai jamais vu. Et je le verrai jamais.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Clairement.

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Catch me if you Can, ça reste d'une misogynie assez crasse (oui, tes arguments ne sont absolument pas convaincants sur ce film à ce niveau-là).

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Dans the Post oui. Les autres moins c'est vrai, et je crois que the Post est son seul film avec un personnage central féminin (et encore pas si central que cela...) avec la Couleur Pourpre, où l'altérité sexuelle rejoint celle de la couleur de peau).
Mais d'un autre côté, son premier court "Amblin", oscille déjà de façon programmatique entre féminisme et phobie (plutôt que misogynie) des femmes, et fait de manière maladroite mais pas bête de ce balancement la face aveugle du mouvement hippie, et ce qui lui donne la texture d'une idéologie.

Je savais que quelqu'un viendrait me sortir cet exemple et c'est pourquoi j'ai un argument infaillible : Spielberg a fait 30 films. Est-ce qu'ils sont tous féministes? Non. Est-ce qu'il y a "du féminisme chez Spielberg"? Je répète : clairement.

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Hmmm, dans le sens militant où c'est entendu, j'ai du mal à voir du féminisme chez Spielberg. Après, j'ai pas vu The Post.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

S'il n'y avait que ça : l'histoire neuneu, les acteurs mauvais et qui chantent faux, le découpage lamentable, la photo laide, la musique lourdingue, la noirceur forcée qui brasse le vide... Il est beau son meilleur film des années 2000, tiens.

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A mes yeux, son meilleur film des années 2000, c'est Big Fish. Qui est le dernier Burton que j'aime, d'ailleurs.

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Je me fous du sens militant, je regarde les rôles donnés aux femmes dans ses différents films, le rapport de ces rôles à celui des hommes, et je vois des personnages affirmés, complexes, égaux, victimisées par des hommes, etc. Le positionnement politique est clair.
Est-ce qu'il y a des exceptions comme Catch Me If You Can? Oui.

Sinon, derrière la caméra, le mec s'entoure de femmes. Il a grandi dans un foyer avec plusieurs soeurs et une mère qui dirigeait la maison et il a reproduit ça dans son milieu professionnel en promouvant régulièrement des femmes à des postes décisionnaires, de Kathleen Kennedy devenue sa principale productrice à Mimi Leder à qui il a confié le tout premier film Dreamworks, un blockbuster qui plus est, alors qu'elle n'avait jamais réalisé de long (et le film s'est planté alors Spielberg...lui a confié un autre blockbuster). À l'ère où on se plaint que des mecs blancs débutants venant de la comédie se voient confier des blockbusters, Spielberg faisait l'inverse Y A VINGT ANS.

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Tu penses à qui ?
Là, en y réfléchissant 2 secondes, j'ai pas souvenir de beaux perso féminins chez Spielberg. Je les trouve plus fonctionnels qu'autre chose.

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