Forum de FilmDeCulte

Sinon, à noter qu'un Roman Duris, par exemple, a beaucoup piétiné avant de trouver réellement sa voie, enchaînant les bides et/ou les merdes (avec au milieu des trucs plus originaux comme les Tony Gatlif). Les gars enchaînent les films, sont très identifiés à un rôle, ou à un courant (ici les films de Kounen, Guit, Dahan), avant de revenir parfois sur le devant de la scène avec des trucs plus intéressants.

Et pour ma part, incompréhension totale devant l'accueil de ce Yannick, que j'ai trouvé totalement misérable, à la limite du foutage de gueule. J'aurai vu le meilleur et le pire film de l'année en trois jours...

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Sinon c'est assez inédit (et peu commenté), mais il y a beaucoup plus de grosses sorties pendant l'été qu'avant (Oppenheimer, Barbie, le Dupieux). Dans mon jeune temps l'été (et en particulier le mois de juillet) était une saison creuse.
C'est lié à la crise économique et aux plateformes ?

Ça fait un moment, maintenant.
C'est dû au piratage.

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Pourquoi le risque est réduit en juillet ?

Y a pas toujours eu des blockbusters estivaux ?

C'était un peu une categorie en soi, un peu bis justement

Avant, un film qui sortait aux USA fin mai pouvait sortir en France fin octobre (exemple : Jurassic Park, Mission : Impossible) parce que l'été était considéré zone morte à cause des vacances, les gens préférant voyager.
Aujourd'hui, s'ils font ça, le film se retrouve disponible en ligne avant sa sortie en France.
Par conséquent, les studios et distribs sortent désormais les gros films simultanément dans le monde.


Aux USA, ça a véritablement commencé avec Les Dents de la mer (1975). Avant ça, comme ici, l'été était considéré comme à éviter.

En France, il y a bien eu des blockbusters US qui sortaient durant l'été (pour citer ceux de mon enfance et adolescence : Speed, Die Hard 3, Judge Dredd, The Rock, Armageddon) mais beaucoup attendaient l'automne (exemple : La Menace fantôme qui est sorti en mai aux States et le 13 octobre ici...cétait le dernier de la saga d'ailleurs). Je dirais que le switch s'est fait progressivement entre 2000 et 2004.

C'est ainsi que le Festival de Deauville a perdu de sa superbe.

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OK je comprends mieux, dans le cas du Dupieux c'est une ruse pour éviter que les Americains nous piquent Quenard et Blanche Gardin.

Pour la France, je sais pas.

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ce que je trouve intéressant avec duris c'est qu'il incarne l'impunité totale une fois établi dans le système. ses années 2010, à 2 - 3 exceptions, c'est bide sur bide (un petit boulot, iris, la confessions, dans la brume, fleuve noir, etc). ça ne l'impacte en rien et il attaque les années 20 en lead d'énormes trucs, qui font le job parce que un biopic de gustave eiffell ça fait le job peu importe l'acteur (on verra ça avec celui de de gaulle avec abkarian...) ce qui cimente encore un peu plus son statut...

Excellent les anecdotes de tournage sur Quenard. Vraiment curieux de voir comment il va évoluer, il est tellement particulier que j'ai du mal à le voir "tout" jouer. Mais j'aurais pas forcément parié sur Macaigne que j'adore aussi et le mec est absolument partout, du film historique à la grosse comédie popu donc à voir. Faut espérer qu'il fasse pas une Paul Hamy, mec hyper singulier, qui a surgit d'un coup et qui a disparu aussi sec.

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CroqAnimement votre

Oui, deux très bons exemples (et bons comédiens).

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I think we're gonna need a helmet.

L'éternelle incompréhension de la production française, qui te fait un pari à 25 millions d'euros sur un gars qui plafonne à 500.000 spectateurs rameutés sur son nom. Après, j'imagine qu'ils parviennent à vendre sur son nom les droits de diffusionTV, monde, etc., et donc à s'y retrouver.

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Ca cadre bien avec le personnage du film et l'ambiance du sud. Et sans surprise, il est excellent. Sinon, va voir Sur la branche, il a moins d'accent.


J'avais oublié. Je l'ai bien aimé dans le Téchiné.

Très bons exemples. C'est génial comment Macaigne a explosé, on l'a vu partout et dans tous les sens, un vrai caméléon - par contre n'allez pas voir le Bezançon, une merde.

Paul Hamy ouiii, purée, le mec a totalement disparu (ou presque), une vraie perte, il était tellement bon dans Suzanne, Errance..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"