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MessagePosté: 14 Mai 2010, 23:18 
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Antichrist
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Oliver Stone aime filmer des ambulances. Après avoir tiré le portrait de George W. Bush, le précédent président des Etats-Unis, le cinéaste le plus engagé d’Hollywood s’attaque à la crise monétaire, la célèbre place financière de Wall Street dont il avait déjà mis au jour les cyniques rouages vingt-trois ans auparavant. Le film débute sur Gordon Gekko, le méchant banquier sans scrupule du premier épisode, qui sort de cellule après avoir purgé une longue peine de prison. On fantasmait sur un Revenge-Movie du bad guy des années 80, qui reviendrait, montre Rolex au poignet, régler son compte au système capitaliste. Ce brûlot espéré reste en filigrane. Oliver Stone a vieilli, son cinéma aussi, et ce n’est pas les plans de coupe sur la ville de New York rutilante sous le soleil qui lui permettent de rendre crédible une intrigue principale aux personnages improbables.

Le capitalisme pour les nuls

La force du premier opus était de nous plonger au cœur de la fourmilière, de nous abreuver de chiffres, de filmer et de critiquer le luxe et l’opulence d’une classe supérieure, de suivre un trader aux dents longues qui allait être brisé par le roi Dollar. «Wall Street 2 : l’argent ne dort jamais» met lui en scène des jeunes gens bien comme il faut : un jeune analyste qui rêve d’énergie renouvelable et de révolution verte et sa fiancée, la fille de Gordon Gekko, qui – attention c’est du sérieux – tient un site web d’information de gauche à but non lucratif. Et nos héros de nous répéter sans cesse que l’argent ne sert qu’à mesurer la taille de son égo, dans des appartements luxueux à l’équipement High Tech dernier cri. Tout cela frise l’imposture. On comprend très vite que le film ne va jamais essayer de nous apprendre quelque chose de nouveau – le capitalisme sans limite c’est mal, la spéculation est la mère de tous les maux, des millions de dollars, oui, mais pour quoi faire.

Heureusement Michael Douglas est là. Les traits fatigués mais l’œil toujours aussi vif, la star vole toutes les scènes, s’approprie les répliques, fait exister le film de par sa seule présence. Quand il évoque – la larme à l’œil – sa difficulté d’être un père loin de ses enfants, impossible de ne pas penser à sa situation familiale personnelle et à celle de son fils Cameron, qui vient d’être condamné à une longue peine de prison ferme pour trafic de drogue. Dès qu’il disparait de l’intrigue, « Wall Street 2 » n’a pas plus d’intérêt qu’un thriller financier lambda. Mais il suffit que Gordon Gekko, son sourire de vieux lion insatisfait, son regard de serpent, ses tailleurs parfaitement ajustés, apparaisse sur l’écran pour que le charme réopère. Trop rarement, hélas.

2/6


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MessagePosté: 14 Mai 2010, 23:19 
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Successful superfucker
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Au fait Karloff je sais pas si t'as remarqué mais FDC est devenu palpix.com


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MessagePosté: 14 Mai 2010, 23:21 
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On lui fait confiance.


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MessagePosté: 15 Mai 2010, 00:02 
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Karloff a écrit:
Oliver Stone aime filmer des ambulances. Après avoir tiré le portrait de George W. Bush, le précédent président des Etats-Unis, le cinéaste le plus engagé d’Hollywood s’attaque à la crise monétaire, la célèbre place financière de Wall Street dont il avait déjà mis au jour les cyniques rouages vingt-trois ans auparavant. Le film débute sur Gordon Gekko, le méchant banquier sans scrupule du premier épisode, qui sort de cellule après avoir purgé une longue peine de prison. On fantasmait sur un Revenge-Movie du bad guy des années 80, qui reviendrait, montre Rolex au poignet, régler son compte au système capitaliste. Ce brûlot espéré reste en filigrane. Oliver Stone a vieilli, son cinéma aussi, et ce n’est pas les plans de coupe sur la ville de New York rutilante sous le soleil qui lui permettent de rendre crédible une intrigue principale aux personnages improbables.


Et merde... déçuuuuuuuuu.

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MessagePosté: 17 Mai 2010, 10:21 
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Le premier film n'a jamais été culte pour moi, je l'ai apprécié mais découvert trop tard et une récente revision en préparation pour la suite m'a permis d'apprécier davantage le film, surtout pour son écriture (l'intrigue est classique mais les persos sont très bons et les dialogues tuent) et moins pour sa mise en scène (très classe, mais je préfère clairement le Stone post-1990).

Je flippais de cette suite donc non seulement parce que je ne vous pas un amour spécifique à son prédécesseur mais surtout parce que les deux derniers films du cinéaste m'avait quelque peu déçu.
Je fais partie de ceux qui aiment bien World Trade Center et W., auxquels je trouve de nombreuses qualités (principalement esthétiques sur le premier et thématiques sur le second) mais il m'apparaissait que Stone avait décidé d'être moins ambitieux que par le passé.

Je ne demande pas un brûlot à chaque film mais voir le grand chroniquer de l'Amérique s'attaquer à ces deux grands sujets actuels (le 11 septembre et W.) par le petit bout de la lorgnette me semble a posteriori un peu petit.
J'adore la reconstitution bouleversante qu'est la première heure de World Trade Center mais au-delà, l'œuvre ne dit pas grand chose...
J'aime beaucoup le traitement inattendu qui est fait de Bush dans W. mais l'essai n'a pas la force ou la grandeur de ses précédents portraits tels que Nixon ou Alexandre.

Alors qu'allait-il en être de cette suite, à première vue dispensable, dont l'auteur n'est même pas à l'origine (c'est d'ailleurs le 3e film de suite dont il ne signe pas le scénario)?

Et bien je trouve l'ouvrage plutôt satisfaisant.

Tout d'abord, il y a cette forme.
On est pas devant JFK ou L'Enfer du dimanche mais je me réjouis tout de même de retrouver un Stone un peu plus vénère que sur ses deux précédents films. Y a un montage une fois de plus époustouflant, la scène de discussion entre Gekko et Jacob dans le métro est exemplaire à ce niveau, où les inserts ont tôt fait de rappeler le personnage à l'ordre, annonçant le train wreck à venir comme on dit.
Son style est grossier, lourd de sens, mais personne ne sait le maîtriser comme lui.
Dès le départ, Stone embrasse toute la grandeur (et la décadence) de New York, qui devient presque un personnage du film, aussi symbolique que Wall Street de son pays. Pendant les deux premiers tiers, la caméra de Stone évolue littéralement en hauteur, qu'il s'agisse de survoler les gratte-ciels étincelants de la mégalopole ou bien des hautes sphères de la finance, avant la chute vertigineuse inévitable de la crise que Stone va associer Ground Zero au détour d'un plan...

Ce qui nous amène au fond du film.
Alors les mauvaises langues vont parler de portes ouvertes et d'ambulance, mais je trouve le film très à propos. Évidemment que le film ne révèle rien sur le sujet, contrairement à plusieurs des œuvres de l'auteur, mais il n'en demeure pas moins animé d'une certaine colère et pourvu d'un point de vue fort, articulé autour de cette notion "d'aléa moral".
En gros, le film ne cesse de dire qu'il ne faut pas renflouer quelqu'un qui s'est foutu dans la merde par ses propres conneries parce que ça l'encourage à recommencer, sans cesse. Comme le personnage de Brolin fut renfloué en 2000 par celui de Langella (avant de le bouffer huit ans après, ce qui mène Langella au suicide), comme le personnage de Sarandon continuellement renfloué par son fils, pourtant fauché, qui doit payer les errances immobilières de sa mère, et bien sûr comme le personnage de Douglas, auquel on veut refaire confiance et qui finit par nous enculer... Stone condamne donc le paiement de la dette des banques, qui présente un aléa moral, tout en lui opposant la compréhension de ce même aléa lorsqu'il s'agit de nos proches (mère, père), ce qui donne d'ailleurs naissance à ce happy end un peu foireux.
Je préfère quand il renvoie au 11 septembre avec ce plan sur Ground Zero juste après la chute boursière, ou comment une fois de plus l'Amérique est "punie" pour son arrogance. Attention, je dis pas qu'il cautionne les attentats hein, mais le parallèle est évident, les États-Unis accusent à nouveau le coup et il faut à nouveau reconstruire.

Le film ne se contente pas de faire un état des lieux et le fait qu'il s'agisse justement d'une suite en dit déjà long en soi. Entre 1985 et 2008, rien n'a changé. Greed isn't good anymore, it's legal. And we're fucked.
Ce n'est pas pour rien que les transactions boursières sont qualifiées dans le film d'armes de destruction massive.

Après, la portée de ce propos est quelque peu diminuée du fait qu'il s'agit majoritairement du background d'une intrigue bien plus conventionnelle et pas toujours très bien ficelée.
J'aime que le film se permette de donner dans du drama/entertainment d'adulte, dans des bureaux au bois verni (retour bienvenu de Prieto à la photo soit dit en passant), où l'on balance du jargon boursier à tout va, où les enjeux sont financiers, presque abstraits. Mais il reste quelques défauts...
A mi-film, le rythme perd de son équilibre et tire en longueur dans le dernier acte, ce dernier souffrant d'ailleurs de retournements assez prévisibles, aboutissant par ailleurs à une dernière scène qui paraît forcée.
Certains personnages apparaissent un peu trop fonctionnels (Carey Mulligan qui est à la fois la fille de Gekko, la meuf de Jacob, et la rédac chef d'un site gauchiste ; la mère de Jacob et ses embrouilles qui viennent souligner le propos).

Les autres sont assez classes par contre.
Wallach, décidément sur le retour, est en sympathique roue libre, Langella a bien fait de ressusciter sa carrière, LaBeouf assure toujours autant, Brolin est un régal mais évidemment, le film brille particulièrement dès lors que Douglas est à l'écran. Au vu de certains films de sa carrière récente, on oublie à quel point il est capable du meilleur.

Enfin bref...Stone se réveille...maintenant je veux qu'il s'énerve.

4,5/6

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MessagePosté: 28 Mai 2010, 13:19 
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Tout le monde a semble-t-il trouvé ça globalement mauvais mais je dois dire que j'ai été plutôt agréablement surpris. Je ne saurais dire ce qui m'a plu, si c'est la mise en scène de Stone (il assure quoi qu'on en dise) où un Micheal Douglas fatigué mais classieux mais j'ai marché dans le truc. Après effectivement le problème majeur du film c'est qu'il traite de l'économie et du monde de la finance sur un mode gentillet et que le cynisme qui caractérisait le premier volet laisse place ici à un espèce d'idéalisme aujourd'hui bien peu en accord avec la situation financière mondiale actuelle. Mais ça se suit sans déplaisir, je trouve le scénario plutôt malin et les acteurs excellents. 4/6

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MessagePosté: 07 Oct 2010, 21:54 
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Comme Art Core, je suis assez étonné de voir tant de critiques négatives. J'oublierai peut être le film rapidement mais j'ai marché et n'ai pas vu le temps passer (alors que le film est long, pourtant). Je ne nie cependant pas que le plaisir pris est en grande partie dû à son statut de suite. Le premier opus n'est en rien culte pour moi, ne l'ayant découvert que ... la semaine dernière, mais je l'apprécie tout de même vraiment, en tout cas suffisamment pour être heureux de retrouver ce vieux renard de Gordon Gekko joué par un Michael Douglas une nouvelle fois impérial dans ce costume, surclassant un cast pourtant de très haute tenue. Tous les acteurs sont en effet très bien dirigés, jusqu'aux seconds rôles. Tous s'effacent derrière leurs rôles, incarnent leurs personnages avec conviction, et c'est peut être le plus gros point fort du film.
Il faut dire qu'Oliver Stone ne leur a pas donné un matériau mauvais. Le film est peut être un peu trop appuyé dans son message (même si contrairement à Karloff je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai vu "le capitalisme pour les nuls", je trouve le film pas si didactique, le message de Stone reste comme pour le premier volet secondaire par rapport à une intrigue classique mais efficace), mais est globalement bien écrit et bien construit. Il prend en haleine et les différentes joutes verbales, longues et tendues, sont toutes réussies. Comme pour le premier volet, les dialogues sont finement ciselés et c'est un vrai régal de ce côté-là.
Là où le film fait des progrès par rapport au premier film, c'est dans la mise en scène. Je comprends qu'on puisse pester contre cette abondance de séquences à base de graphes et schémas souvent laids, pour ma part j'ai trouvé que c'était une idée judicieuse. Dans le premier film, il y a cette fascination pour l'informatique qui se développait de plus en plus en salle des marchés, aujourd'hui, l'informatique est devenu un monstre, générant trop d'informations, reléguant l'humain au second plan, influant sur sa perception de la réalité (ces courbes qui épousent les contours des monuments, des gratte-ciels). Dans les deux cas, Stone nous montre directement à l'écran les outils utilisés dans le processus de décision. Le fait de voir ces images, même abstraites, même sans fondement, nous aide à comprendre ce qui peut se passer dans la tête d'un trader (l'extase face à un camembert où la part de 80% est la sienne, le désespoir face à une courbe qui n'arrête pas de chuter), et c'est bien plus efficace que des mots.
La mise en scène de Stone donne fréquemment un sentiment d'urgence, de course contre la montre, de temps déjà écoulé avant même qu'il n'ait été enclenché (c'est un thème qui revient souvent dans les dialogues). Cette sensation est notamment perceptible dans ce qui est pour moi la plus belle scène du film, celle du métro, où tous les enjeux sont posés en quelques minutes à peine, comme si c'était absolument nécessaire de le faire à ce moment donné, dans cette situation, dans un métro roulant à 200km/h dans des tunnels sans bout.

On aurait certes pu espérer quelque chose de meilleur. Le film n'a pas le même impact que le premier et ne secoue pas autant. Plusieurs scènes sont ratées (dont la scène qui fait directement écho au premier volet, largement dispensable), et l'ensemble est plus lâche, moins abouti.
Et moins fascinant aussi. Pourquoi ? Peut-être pour des raisons finalement étrangères au film. Dans les années 80, le golden boy faisait encore rêver, et ce que Stone dénonçait continuait cependant de fasciner et surtout de donner envie. La force du premier vient de ce paradoxe. Aujourd'hui, en 2010, l'univers de la finance est moche et vulgaire. Le trader n'a plus cette image d'aventurier peu scrupuleux à la fois admirable et haïssable. C'est devenu un soldat comme les autres, sans charme et sans charisme. Finalement, alors que la plupart des personnages, même les pires ordures, paraissaient plutôt sympathiques dans le premier film, très peu le sont ici. Le personnage de Shia LaBeouf ne fait pas rêver et manque de personnalité, celui de Josh Brolin est un connard de plus. Les vieux renards et les vieilles fripouilles de la finance meurent. Le bon goût (sans audace, sans génie) est partout. Les couleurs sont froides. Wall Street est lisse. Un scandale en chasse un autre, les hommes sont devenus interchangeables et vont au travail comme tout le monde, à ceci près que leur travail consiste à jouer avec les données du monde. Où est passé le grand frisson ?
Dans ces conditions, c'était difficile de faire mieux que le premier volet.

4/6


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MessagePosté: 07 Oct 2010, 22:23 
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Marlo a écrit:
La mise en scène de Stone donne fréquemment un sentiment d'urgence, de course contre la montre, de temps déjà écoulé avant même qu'il n'ait été enclenché (c'est un thème qui revient souvent dans les dialogues). Cette sensation est notamment perceptible dans ce qui est pour moi la plus belle scène du film, celle du métro, où tous les enjeux sont posés en quelques minutes à peine, comme si c'était absolument nécessaire de le faire à ce moment donné, dans cette situation, dans un métro roulant à 200km/h dans des tunnels sans bout.

Oui, plusieurs mois après, c'est LA scène que je retiens.

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MessagePosté: 08 Oct 2010, 09:37 
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Faut que je retourne le voir, la fin a apparemment été légerement changée depuis Cannes.

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MessagePosté: 08 Oct 2010, 09:48 
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Tosgra...?

How so?

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MessagePosté: 08 Oct 2010, 09:50 
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Film Freak a écrit:
Tosgra...?

How so?


Impossible de savoir, apparemment c'est des tweaks... Mais bon c'était le moment qui pêchait le plus donc tant mieux.

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MessagePosté: 08 Oct 2010, 17:48 
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Ca pêche toujours je vous rassure...

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MessagePosté: 08 Oct 2010, 17:58 
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Oui à moins de couper la dernière scène, je pense pas que ça changera grand chose.

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MessagePosté: 01 Jan 2011, 16:29 
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On y croit le temps de quelques scènes, mais ça tourne finalement bien à vide, ça se répète sans cesse, les personnages sont d'une nullité affligeante et d'une prévisibilité, les acteurs vont du moyen (Brolin) au vraiment naze (franchement, à quel moment LaBeouf est-il crédible ? En jeune loup de Wall Street ? En futur père ? Quand il menace Brolin, j'ai cru que ce dernier avait du mal à ne pas exploser de rire), à l'exception bien entendu de Douglas, impérial à l'exception de la dernière scène. Il fout quoi, Stone ??!!!!! C'est quoi le but de ce film ? Il a quoi à dire, à raconter ?
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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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Cosmo a écrit:
Il fout quoi, Stone ??!!!!! C'est quoi le but de ce film ? Il a quoi à dire, à raconter ?

Lis mon message et tu sauras.

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