Forum de FilmDeCulte

Raconte.
(ou bien y a un lien?)

non non c'est juste le fait de voir une pub pour l'insertion des handicapés juste avant le film sur W , président qui passe dans l'opinion publique pour un débile profond (ce qu'il n'est pas bien entendu). C'est juste une coincidence saugrenue.

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Ca manque peut-être de génie mais j'ai trouvé ça réussi et pertinent.

5/6

Et dernière scène absolument extraordinaire.

Oui oui oui... Moi j'adore le dernier plan...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui, le symbolisme de ce dernier plan est assez couillu mais très beau et très simple... Et surtout, je trouve qu'il résume merveilleusement la tonalité du film, une tragédie amère qui est teinté d'une certaine drôlerie.

Oui, le dernier plan est sympa.

Je suis comme TBA: un peu perplexe. Pas détesté, pas adoré. Je trouve ça assez intéressant à suivre, et comme le dit Freak, les ellipses, assumées, passent bien. Mais à l'issue de la projection, je suis finalement resté sur ma faim. So what? Trop léger? Peut-être. Mais un film sur Bush avec un encéphalogramme plat, je trouve ça dommage. Ce film vient peut-être trop tôt. Je sais pas.
Le casting, solide, assure vraiment bien. Respect à Josh Brolin. Et je suis vendu à James Cromwell.

J'ai du mal à mettre 3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai été choqué de voir avec quelle facilité Stone se débarrasse de la chose politique (le Patriot Act emballé en 2 lignes de dialogue) pour se concentrer principalement sur la question du leadership, en gros est ce qu'il va avoir les épaules.
Du coup on a droit à un défilé de faits biographiques inintéressants et à un traitement hyper psychologisant des plus simplistes, vite fait : W n'a pas fait son œdipe, du coup il fait la guerre à l'Irak. Et encore je veux bien mais c'est montré d'une manière tellement balourde, tellement surlignée.
Le film n'a pas de centre, on passe d'une scène à l'autre sans que ça porte à conséquence, on nous raconte ça mais on aurait pu nous raconter autre chose, tout passe, tout glisse.
La mise en scène est blindée de tics du genre ralenti sur un pied qui écrase du maïs ou gros plan sur une boucle de ceinture christique, des contres plongée énormes et hors de propos sur Bush qui prie, tout ça balancé n'importe comment, ça veut rien dire c'est juste comme ça qu'il filme depuis des lustres.

En fait j'ai du mal à sentir l'intérêt de Stone pour son film, qu'est ce qu'il a à dire ? L'impression que la seule motivation était de faire un film sur Bush alors qu'il est encore au pouvoir, quelque soit ce film, aussi anecdotique soit il. Et depuis le 4 novembre, cet aspect là des choses a pris un sérieux coup de vieux.
0/6.

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Pré Carré

et ben t'as pas mis longtemps mon salaud!!

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Ça me démangeait. Après j'en aurai eu plus rien à foutre, il faut battre le fer quand il est chaud.

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Pré Carré

Interview très intéressante du scénariste Stanley Weiser:

http://www.ropeofsilicon.com/article/ex ... _20081027/

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sincèrement je peux comprendre ton point de vue. Sans être aussi définitif je suis plutot déçu et plus j'y pense et plus j'ai l'impression que le film passe à côté de l'essentiel. Ce qui m'amène à dire pourquoi un film si tot et pour dire quoi au final...
Reste un Josh brolin qui campe un W attachant, malgré ses énormes défauts, alors que le vrai W ne me transmet jamais aucune ampathie (il a vraiment trop une tete de c)

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Wah j'ai trouvé ça tout moisi à bien des égards et je rejoins jiko sur toute la ligne...

Sur le personnage central, tout comme TBA et jk, j'y vois aussi une tentative de psychologisation du bonhomme pour "tenter de comprendre" ce qui s'est passé pendant cette présidence, ce qui l'a amené là et ce qui l'a amené à faire ce qu'il a fait. Evidemment, ça fait passer à coté de tout ce qui fait que cette administration a été puante tout du long (on entraperçoit certaines choses pourtant dans la grande scène centrale, avec le perso de Richie Dreyfuss, mais c'est finalement très vite évacué).

Sur le plan politique, c'est walou. De bout en bout. Y'a ces moments assez édifiants qui font "L'histoire du début des années 2000 pour les nuls", qui seraient littéralement enfoncées par n'importe quel documentaire sur le sujet (même Moore sur Farenheit 911 fait preuve de plus de discernement je trouve) mais qui sont déclamés avec pompiérisme et écrits à l'enclume ("Nous sommes 5% de la population et nous prenons 25% de l'énergie! Rendez vous compte!").

Sur les acteurs, je comprends pas l'intérêt de foutre Thandie Newton avec sa bouche pincée et ses petites mimiques tout du long... C'est pour moi totalement ridicule. Surtout qu'on ne l'entend jamais. Mais c'est pour la perf : parce qu'ils ressemblent! Même les chiens sont identiques (nombre de plans hallucinants sur eux). Après, je trouve que tout le monde en fait des caisses. Mais bref.

Et puis y'a ce scénario que je trouve construit bizarrement, qui n'en finit jamais de continuer, super chiant pour un propos final qui frise le néant.

C'est un film qui ne dit rien sur l'une des périodes les plus noires de l'histoire de ce pays. C'est quand même un comble pour un réalisateur qui se veut engagé sur ce genre de terrain.

Ce que j'ai apprécié dans le film c'est le fait que l'on reste tout le temps avec ce président, cette petite équipe... Je ne sais si c'est la faute du budget assez petit ou un partis pris volontaire, mais ça marche à mon sens. L'intérêt vient de ce décalage entre le dérisoire de ces comportement et la réalité. Il y a un coté claustrophobique, ou alors une propensions à perdre les personnages dans des espaces assez désertiques: les retraites privées, le stade de baseball... sans compter les inserts sur fond numérique j'ai du mal à concevoir que cette volonté de mise à distance et d'isolation ne soit pas volontaire. Le film fait penser à du Folamour mineur, sans la folie démesurée, sans doute parce que la médiocrité à l'œuvre n'en serait même pas digne

Dés lors le spectateur n'est pas foncièrement un imbécile, depuis des années il a accumulé de nouvelles informations, et je ne pense pas que Stone ait eu envie ici de proposer de nouvelles dénonciations... L'intérêt vient entre la juxtaposition de ces petites choses qui s'apparentent à un petit théâtre artificiel et onirique, et le caractère immense du réel à côté et des atrocités. J'ai vraiment aimé ce côté là.

La limite du film forcément c'est de réduire trop à Bush Jr, alors que l'histoire des faucons s'apparente quand même à quelque chose de plus complexe et de décisif. L'instrumentation de Bush à côté n'est qu'esquissé (même si avec talent) alors que c'est en soit plus déterminant sans doute que cette bêtise... Il faudrait presque un second volet, différent, sur Cheney, Wolfowitz and co.

bien aimé, Brolin est bluffant j'avais un gros apriori et dans certaines scènes il 'est" W. Alors après peut etre qu'on a pas assez de recul, et il manque tout le second mandat qui est le vrai naufrage (crise éco, surtout Katrina). Mais pas mal, pas de procès à charge, on a presque une affection pour lui

4/6

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lBordelais bordelique The next time an actor has to act scared when he only has a wooden T-Bar to track, they will ask, “Hey, where’s Stan Winston?” Steven Spielberg

oui, il est sympa finalement...

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