Forum de FilmDeCulte

on en oublierait presque que c'est un criminel...

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Oui, il a failli s'autosuicider.

lol

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Enorme respect pour l'acteur principal, et pour les seconds rôles. Je peux comprendre à peu près le principe du film (l'homme, ses tourments, ses faiblesses, plutôt que ses deux mandats), mais sans le trouver réellement intéressant. En fait, tout le long, j'avais l'impression d'avoir déjà vu le film plusieurs fois. Ce qui, en quelque sorte, est bien le cas. Concrètement, Stone n'a pas grand chose à raconter ou à révéler.
Après, c'est jamais ennuyeux, jamais réellement raté. Et encore une fois, l'acteur est excellent.
3/6

PS : j'ai quand même l'impression que Stone ne sait plus trop quoi raconter... Pourquoi avoir fait un documentaire sur Castro (par exemple) et un film sur W plutôt que l'inverse ???

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Pas revu depuis le ciné et j'ai voulu retenter avant le nouveau.

Je reste plus ou moins sur la même impression, à quelques détails près.
J'avais le souvenir d'un film plus sérieux, j'avais zappé certains choix musicaux qui lorgnent davantage vers la BO "cirque" de La Conquête que le score de Williams sur Nixon, et qui participent à la tournure en dérision de Bush et surtout à l'aspect léger de l'entreprise en général.

Ca restera ce que je déplorerais toujours à propos du film.
Je comprends la volonté de dresser un portrait de l'homme pour expliquer le politicien (plutôt que de ne traiter que de la politique de l'homme, comme le voulaient jiko et Noony par exemple) mais comme je l'avais évoqué dans mon avis original, l'exploration reste quelque peu superficielle et surtout trop légère.

Le film a du coup le cul un peu entre deux chaises : le point de vue humain qui essaie d'expliquer le parcours de Bush (et c'est ce qu'il y a de plus réussi dans le film) et le point de vue moqueur avec toutes ces petites mélodies "western" (qui sont un peu faciles).

Heureusement que le film n'est pas dénué d'idées, comme ces interludes oniriques, où ça s'envole, qui hissent le film au-delà de son aspect parfois trop factuel, tantôt bien foutu même si didactique (tout ce qui a trait aux scènes avec le cabinet du président, les guéguerres entre Cheney et Powell, la figure tragique de l'administration Bush), tantôt un peu en deçà (la progression de Bush, et le dernier tiers en gros, que l'on connaît bien via les médias).
Le film est d'ailleurs visuellement moins sobre que dans mon souvenir, même si on est clairement pas chez le Stone des années 90.

Je m'interrogais jadis sur les scènes coupées - et un hypothétique Director's Cut pour ce film plutôt court pour son auteur - et les quelques-unes qu'on peut voir sur le DVD sont pas inintéressantes, notamment une avec Michael Shannon, encore une fois dans un rôle de taré (ce qui m'amène à croire que j'avais raison quand je disais que Stone n'avait pas casté Shannon par hasard dans World Trade Center en lui donnant le rôle du soldat qui s'engage le 12 septembre, et que ce choix de casting à lui seul témoignait du point de vue du cinéaste sur le personnage), qui se balade avec une croix géante comme Jésus, et qui convertit Bush.
Par contre, les deux visions de Saddam Hussein (l'une expliquant pourquoi Bush s'est étouffé sur le bretzel, et l'autre dans un rêve où Bush vêtu d'un chapeau de cow-boy chevauche un tapis volant au-dessus des bombardements au Moyen-Orient), il a bien fait de les jarter. Ca n'aurait fait que tirer encore plus le film vers la farce.

Enfin bref, reviens Oliver.

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Je crois que je ne voulais pas spécialement que le film ne traite que de la politique de Bush, il y a les journalistes pour ça. Mais pour un portrait d'un homme politique, virer tout enjeu politique pour réduire ça à un problème père/fils, à ce point, ça m'a dérangé. Même en ne prenant les choses que sur leur versant dramaturgique, le rapport aux grandes industries et à l'idée de la nation et de la famille (par exemple) pouvaient très bien rentrer dans un récit à la fois œdipien et politique.
Là il y a une édulcoration du projet de la famille Bush pour leur pays qui m'avait semblé très étonnante et très fade, un peu sans couille quoi. Cela dit, aujourd'hui je n'ai pratiquement aucun souvenir du film, je ne sais plus à quel point j'avais raison ou tort de penser ça.

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Pré Carré

Le truc c'est que j'ai l'impression que tout ce qui touche à la politique, on le savait un peu déjà via les médias, vu que c'est récent, et que Stone a plutôt voulu mettre en lumière ce qu'on ne pouvait pas savoir.

Après, oui, le film aurait sûrement gagné à être plus exhaustif.

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Ramène moi le DVD ce soir, j'ai trop envie de le remater du coup (et les scènes coupées).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je me souviens quand même d'une baston aux poings père/fils qui était pas mal.

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Pré Carré