J'ai voulu tenter suite aux bons retours lus ici et à la réputation générale du roman... j'ai arrêté à la page 700.
Rarement lu un livre aussi bavard pour rien. C'est bien simple l'histoire n'avance pas. Les 700 pages que je me suis tapé pourraient être facilement réduite à 200 et j'exagère même pas. Le roman se perd sans cesse dans d'interminables descriptions ou alors le narrateur imagine ce qui va se passer ou tente de démêler les complots en cours. Il y a dans la première partie du livre, une scène d'enterrement et il faudrait vérifier mais je crois que la scène dure quelque chose comme 50 pages, c'est hallucinant.
Quant à l'écriture que l'on m'avait vanté, je l'ai trouvé au mieux médiocre au pire vulgaire et tristement pauvre. A un moment un groupe d'assassins ultra secret parle un langage codé compris de eux-seuls. Ce langage est en fait du patois parisien des années 50
, dans un univers d'Italie de la renaissance
. Audiard meets Assassin's Creed. C'est totalement RIDICULE. J'avais déjà failli lâcher à ce moment là mais je me suis forcé à continuer. Mais là c'en est trop.
Surtout que l'histoire, très
Game of Thrones favorise largement les manigances politiques, la création d'un univers dense et complexe à l'action et à l'émerveillement. Mais sauf que moi ça m'emmerde royalement.
C'est dommage, il y a de bonnes choses, on finit par s'attacher au narrateur, le roman fait aussi beaucoup penser à
Assassin's creed (italie, renaissance, société secrète d'assassin...). Mais c'est tellement chiant putain.
Du coup je suis preneur d'un rapide résumé de la fin. Je me suis arrêté au moment où