Forum de FilmDeCulte

Je suis avec Art Core sur le coup

Il y a des choses qu'on ne peut pas comprendre avant un certain âge pour des raisons d'expérience. On en aura une compréhension moins immédiate.

J'ai jamais entendu quelqu'un de compétent m'en parler

Ça me fait toujours chier cette idée de découvrir l’œuvre à travers un tel filtre, quel que soit le traducteur...

Cela me semble probable de mieux "sentir" Dostoievski dans 10 ans de lectures supplémentaires.

De manière générale, je continue à penser qu'en art et en littérature, comme en cuisine, un palais s'éduque. Y compris pour les œuvres accessibles et populaires, qui peuvent être accessibles pour des raisons périphériques qui n'en rendent pas moins difficile l'appréciation de leurs véritables saveurs (pour continuer à filer cet exemple : le cinéma classique c'est facile à voir parce qu'il y a toujours un scénar, mais au-delà c'est peut-être finalement l'un des cinémas les plus difficiles d'accès - ça a en tout cas été le dernier territoire conquis pour moi, après de nombreuses années à regarder ça d'un œil circonspect).

Essaie-donc les Carnets du sous-sol, c'est un Dosto court, et sans doute son roman le plus percutant, c'est bien pour rentrer dans son univers.

De manière générale, je continue à penser qu'en art et en littérature, comme en cuisine, un palais s'éduque.

C'est marrant on a pour le coup une vision diamétralement opposée. Pour moi l'art c'est avant tout une histoire de ressenti, d'émotions

Tu l'appelles Dosto, c'est cool, tu le connais ?

♦ Kamel Daoud, « Meursault, contre-enquête » (Actes Sud)

♦ Pauline Dreyfus, « Ce sont des choses qui arrivent » (Grasset)

♦ Clara Dupont-Monod, « Le roi disait que j'étais diable » (Grasset)

♦ Benoît Duteurtre, « L'Ordinateur du paradis » (Gallimard)

♦ David Foenkinos, « Charlotte » (Gallimard)

♦ Éric Reinhardt, « L'Amour et les Forêts » (Gallimard)

♦ Emmanuel Ruben, « La Ligne des glaces » (Rivages)

♦ Lydie Salvayre, « Pas pleurer » (Seuil)

Eric Reinhardt serait favori pour le Goncourt... Ça donne une certaine idée de la médiocrité de la littérature contemporaine.

Houellebecq