Forum de FilmDeCulte

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

C'est bon ça !
Sinon il y a aussi un zip qui circule avec 900 livres libres de droit.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

y'a énormément de livres numérisés sur Gallica...Et c'est la BNF qui scanne chaque bouquin. Après, la plupart du temps, ce sont quand même de beaux livres, assez rares (manuscrit, photos, dessins etc...). Sa vocation n'est pas à être une plateforme ebooks. C'est une entreprise de conservation.
c'est pas google books qui a les manuscrits de la recherche de Proust par exemple.

Oui mais jusqu'à quand avec l'histoire sur le domaine public actuellement...

http://www.actualitte.com/usages/bnf-fi ... -39601.htm

Ab bah j'étais pas au courant et c'est affligeant. Légalement je vois pas comment ils s'en sortent mais bon.
Après, le recours au privé pour la numérisation est courant mais qu'ils aient eu l'idée de restreindre l'accès au domaine public est débile (et qui prouve que financièrement, la BNF s'en sort pas).

Il y a eu des histoires de magouilles avec Karmitz qui ont eu l'air pas mal aussi dans le genre... l'ère Bruno Racine c'est pas génial.

Kafka sur le rivage (Haruki Murakami)
Un singe en hiver (Antoine Blondin)
Je réunie les deux ici car je n'ai pas réussi à aller au bout... Le premier, dès les premières pages, surprend par la liberté totale que l'auteur prend avec ses personnages et son histoire, s'aventurant dans de nombreux chemins qui alternent poésie, retranscriptions d'entretiens de l'armée... Pour peu que l'on ne soit pas vraiment captivé, ce qui a été mon cas, on se demande rapidement où l'auteur souhaite en venir, et on finit par abandonner tant ça avance lentement. Je pense que je vais zapper son 1Q84, mais son "dernier" (Underground, qui date en fait de 97 mais vient seulement de sortir en France) m'attire pas mal. Quant à Un singe en hiver, c'est en fait aussi chiant et émouvant que le film était drôle et émouvant.

L'Adversaire (Emmanuel Carrère)
J'en entendais énormément de bien. Je le trouve inférieur à Limonov ou D'autres vies que la mienne. Il a l'avantage d'être court, mais bien que passionnant, je ne le trouve pas aussi fin que les autres. J'en attendais peut-être un peu trop.

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Savages (Don Winslow)
Ecriture assez marrante, bien que fatigante sur la longueur, avec ses phrases coupées qui vont à la ligne à chaque mot, etc. Les personnages sont originaux, souvent surprenants, ce qui permet de dépasser une banale intrigue tournant autour d'un cartel de la drogue qui cherche à récupérer le business de trois fabriquants. ca ne va pas très loin, mais ça se lit très vite.

Texasville (Larry McMurty)
Déception pour ce livre qui substitue à la douce mélancolie du premier tome (le sublime La Dernière séance) un humour burlesque à base de gens qui tombent d'une échelle. Ca reste drôle, mais je ne comprends pas bien la ligne suivie.

Total Recall (Arnold Schwarzenegger)
C'est affreusement écrit, mais l'histoire est tellement over-the-top que ça se lit quasi d'une traite. Ultra généreux, Schwarzie se livre avec des milliers de détails, de citations, de sources, de dates, de salaires (surtout de salaires), d'anecdotes, c'en en est étourdissant. On savait que le mec avait une vie et une volonté incroyable, mais ça va au delà de ce que je pensais, c'est un fou furieux, capable d'acheter à 25 ans un immeuble entier. C'est en outre ultra croustillant sur Hollywood, un peu moins intéressant dès qu'il parle de politique (sa carrière politique n'ayant rien de particulièrement originale ou inédite), mais drôle de bout en bout.

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Des vents contraires (Olivier Adam)
Je ne sais pas trop quoi penser de cet auteur, attachant dans un sens, mais également malhonnête avec sa posture de mec toujours du côté des petits, des faibles, qui s'en prend dans la gueule de toutes parts, généralement par des gens réacs, égoïstes, tous de droite. Heureusement, dès qu'il abandonne sa posture et se concentre sur les deux enfants, le livre prend une autre dimension et parvient à réellement émouvoir. Je lui préfère quand même Les Lisières.

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"Oh..." (Philippe Djian)
Un peu de mal à parler de cet uppercut que j'ai déjà envie de relire, et qui tranche radicalement, tant au niveau du style que de l'histoire avec les derniers Djian un peu trop roublards, un peu trop malins, presque superficiels. Ici, un bloc, sans chapitre, sans retrait en début de paragraphe, sans respiration (ça peut gêner), trente jours de la vie d'une femme et des hommes qui l'entourent, mort, viol, alcool, enlèvement d'enfants... Djian retrouve la force qui faisait ses meilleurs livres, avec une méchanceté, une radicalité qu'on ne lui connaissait pas, ou plus. Et comme la langue suit, triturée, concassée, retournée dans tous les sens au cours de tournures parfois jusqu'au boutistes mais toujours cohérentes, à l'issue desquelles l'auteur retombe toujours sur ses pattes, forcément le livre s'impose comme une date dans sa carrière, et pas seulement pour le prix Interallié reçu. "Oh...", titre repoussant mais formidablement beau une fois le livre terminé, grimpe illico parmi les oeuvres les plus fortes, les plus belles, de son auteur.

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22/11/63 (Stephen King)
Longtemps, King a été reconnu pour ancrer le fantastique, qui n'était qu'un point de départ, qu'un détail, dans le réèl. Carrie, Shining, Simetierre, Sac d'os, Bazaar... Autant de livres dans lesquels le fantastique se révèle moins important que les relations entre les personnages, qu'il contribue à révéler et à exacerber. Or, depuis une dizaine d'années environ, King a opéré un virage post "Tour sombre", plongeant ses histoires dans un fantastique limite gonflant, à base d'objets magiques, de dimensions parallèles, de rêves interminables, de monstres lovecraftiens... Pour peu que l'on soit réfractaire au genre, impossible de terminer Duma Key, Histoire de Lisey, ou Roadmaster, par exemple (d'autant que pour ce dernier, la qualité n'est pas vraiment au rendez-vous). Heureusement, King s'est repris en main, a balayé tout ce qui faisait la lourdeur de ses derniers romans, et revient aujourd'hui avec un pavé épuré, tendu, émouvant... Un postulat fantastique (un homme découvre une porte le menant en 1958), et la découverte d'une époque, de ses codes, de ses standards, de ses mauvais côtés aussi (les chiottes pour noirs). 800 pages de bonheur et de retrouvailles avec Stephen, dans lesquelles certains personnages sorties de Ca ou de Christine, viennent faire un coucou. Forcément, tout ce qui tourne autour de Kennedy ne vaut pas un Ellroy, mais c'est suffisant détaillé et relié à l'histoire du personnage principal pour que l'on s'y laisse prendre. Si l'on retrouve quelques tournures un peu lourdingues, le livre évite à peu près tous les pièges auxquels on aurait pu s'attendre de la part de son auteur. Et si la fin, soufflée par son fils lui-même écrivain, n'est pas le meilleur du livre, elle nous emballe quand même avec une petite larme d'émotion. Un vrai plaisir, le King en a encore dans le ventre.

(Je n'ai pas lu Dôme, mais j'en ai entendu aussi le plus grand bien)

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Il m'intriguait celui-là, je le prendrai ptet.

Ce serait mon premier roman depuis....................

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.................... Depuis Pornstar, d'Anthony Sitruk

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Anagramme de "on ruttish yank" Ok ça veut pas dire grand chose mais c'est libidineux!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Freak: "Boner as trophy"

Ya moyen de s'amuser avec ça: http://www.deanjackson.dj/nameanagram

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"