Forum de FilmDeCulte

Le vieux Francis avait raison sur ce point : le film, décidément étrange et hors-normes, n'aurait pas trop sa place en sélection officielle. Archétype du film totalement indépendant réalisé par un auteur qui aura tout prouvé, Tetro est donc un film qui n'hésite jamais à prendre des risques et qui sent bon la liberté créatrice de partout.
Souvent impressionnant, mais surtout indiscutablement personnel, le film force l'admiration mais laisse finalement assez dubitatif, avec ce sentiment d'avoir vu un film imparfait et parfois maladroit bien qu'il recèle une imposante richesse thématique. Le noir et blanc est sublime (on ne dira jamais assez merci à la projection numérique), c'est très bien joué (Gallo, Verdu et Ehrenreich au top) et le film fourmille d'idées visuelles et narratives. Mais on a un peu le sentiment un peu gêné que Coppola se complaît un peu dans sa position d'artiste, n'arrivant pas tout à fait à émouvoir totalement malgré la force de certaines scènes... Il y a tout de même certaines faiblesses comme le personnage du père qui ne me semble pas très fouillé psychologiquement ou ces flash-backs en couleur qui sont terriblement démonstratifs. Finalement, c'est un peu les mêmes reproches que je ferais à "Youth Without Youth" et à bien d'autres Coppola où la virtuosité formelle et la réflexion priment un peu trop sur l'émotion. Dommage, on était pas passé loin du chef-d'oeuvre...

4-5/6

Ok c'est bon, ça va déchirer.

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2/6

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N'écoutez pas Film Freak

Enfoiré précise que tu ne l'as pas vu !

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Non.

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N'écoutez pas Film Freak

Beau à tomber sur le plan esthétique, boursouflé sur le plan thématique. Coppola est un vieux monsieur qui raconte des histoires de vieux monsieur.

3/6

Bernie, dix-sept ans, naïf et frais, arrive à Buenos Aires pour rechercher son frère aîné qui a disparu depuis plus de dix ans en jurant de ne plus jamais revoir sa famille. Cette famille d'Italiens immigrés s'était installée en Argentine, mais depuis le succès du père dominateur Carlo, chef d'orchestre reconnu, elle a déménagé à New York. Quand Bernie retrouve son frère Tetro, écrivain brillant et mélancolique, il n'est pas accueilli à bras ouverts.

Aussi direct et adepte de l'image qui tue et de l'enchaînement qui claque que L'homme sans âge pouvait être tarabiscoté et inabordable, Coppola ose s'offrir son shoot de cinoche, où le sublissime noir et blanc cotoîe des couleurs felliniennes, où on n'a pas peur de faire dans la légèreté là où tant s'offusque qu'il ne ponde pas les Apoca redux, et de renvoyer à terre le concurrence au niveau du numérique. Plein les yeux et chapeau l'artiste.
5/6

film autiste et interminable qui m'a laissé extérieur en permanence, jamais touché.

pourtant, après l'homme sans âge, coppola continue sa ruization, qui devrait me plaire, surtout que j'ai l'impression que Golden Boat est cité tout le long.

mais non, ça prend pas.

les séquences en couleurs sont étonamment moches quand les séquences en n&b sont très soignées (oui, soignées, parce qu'elles ne m'ont jamais ému).

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Comme je disais aux autres, j'aime plus la DEMARCHE de Coppola... les intentions... faire un tout petit film tout simple, avec des parti-pris un peu osés et tout... que le film en lui-même.

Malheureusement c'est très beau mais c'est long et j'ai jamais été réellement touché.

C'est d'autant plus frustrant que la première heure a de super belles choses sur les rapports entre frères. Après, on passe dans un truc moins léger, plus archétypal, relou. Dommage.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Coppola sera en masterclass au forum des images le 11 Novembre

A venir: Isabelle Huppert le 30 Septembre, Jacques Audiard le 11 Octobre...

Tetro sortira le 9 Décembre.

C'est à dire ?

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rah t'aurais dû me demander ça au moment de cannes! :p

là les souvenirs sont déjà flous...

disons un film qui se regarde, qui semble avoir été fait pour l'auteur seul et pas franchement pour les spectateurs, un peu ce que j'avais ressenti sur le dernier grandrieux en somme.

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Rumble fish quoi...

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Non.

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L'homme sans age alors ?

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