Forum de FilmDeCulte

Visuellement splendide, une signature unique dans le cinéma français de ces 30 dernières années, j'aime beaucoup Carax, j'aime beaucoup Mauvais Sang. Les dialogues farfelus, les jeux de mots simples, amusants et très beaux, les références subliminales (La danse des chevaliers du ballet Roméo et Juliette de Prokofiev dans la bande originale), l'irréalité de l'ensemble, les dialogues pas farfelus, les décors, (Roméo et) Juliette Binoche en femme fatale. Mauvais Sang n'est pas vraiment classable, mais s'il fallait vraiment le faire, la catégorie du film noir lui irait bien. Beaucoup a été dit et écrit sur ce film, un film iconique des années 80, l'un des premiers films à traiter poétiquement du Sida, etc..Je n'ai pas vraiment grand-chose à rajouter. Mais le film méritait son petit sujet sur FDC.

6/6

Vu et adoré ce film (et toute la filmo de Léos) quand j'avais 20 ans... A un âge propice à se faire fendre le coeur par le romantisme total de son réalisateur, une sorte de poésie qui se récite avec le langage du cinéma, avec ce que ça peut comporter de faillite et de banalité juvénile, mais aussi de beauté absolue.

C'est donc avec un peu d'appréhension je dois dire que j'ai revu ce film avec 15 ans de plus, et à tort: non seulement le film a toujours cette beauté romanesque que j'avais déjà tant aimé dans un millier de choses: des dialogues superbes avec un très beau sens de la formule, un Piccoli comme d'hab hyper émouvant, Binoche est magnifique, ce Paris totalement irréel qui donne un aspect de rêve au film, une ambiance chaude qui rend tout le film doux et calme, et Denis Lavant vraiment extraordinaire, sa scène culte sur David Bowie et vraiment l'impression d'un acteur qui est en tout point son propre personnage, il joue avec une sincérité sidérante. Mais au-delà de ça, revoir ce film 15 ans après c'est aussi l'occasion de dialoguer avec son soit même de quand on avait 20 ans, se souvenir de comment on était impacté par telle ou telle scène, ce qui pouvait nous émouvoir, et ressentir toujours cette émotion en écho, à travers le temps. Putain c'est terrible d'écrire ça, j'ai l'impression d'être un papi, au secours...

Bref j'adore toujours autant, je vais me refaire tous ses films je crois.

6/6

Aka ma rétro Wong Kar-Wai du début d'année.

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Bon bah je vais sans doute déballer ce DVD que j’ai depuis perpète…

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Génial !



Je suis déjà en stress que tu regardes Phantom of the Paradise...

Lol
Ça devrait bien se passer, chaque fois que je rattrape un De Palma je me prends une claque.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"