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Youngjak est le secrétaire de Madame Baek, dirigeante d’un puissant empire industriel coréen. Il est chargé de s’occuper des affaires privées de cette famille à la morale douteuse. Pris dans une spirale de domination et de secrets, perdu entre ses principes et la possibilité de gravir rapidement les échelons vers une vie plus confortable, Youngjak devra choisir son camp, afin de survivre dans cet univers où argent, sexe et pouvoir sont rois…

Je suradore The president last bang et The housemaid et Im > Hong forever, mais force est de reconnaître que la stylisation et l'humour noir du maître coréen tournent parfois à vide, faute à un script moins fort qui ressemble davantage à un soap opéra sexy porté par un bombesque Kim Kang-Woo dans le milieu cynique des ultra-riches décomplexés, là où les autres s'affirmaient comme d'authentiques films noirs sublimés par des hallucinations cauchemardesques. Là, on accumule un peu les longueurs en dégueulant son luxe et sa fratrie shakespearienne, on se perd un peu en route, et il est trop tard quand la toute-fin vient relever le niveau. Heureusement que le casting fort en gueule déboîte, mais ça reste un opus mineur.
3/6

Un vrai film de cochon mais c'est longuet et ça tourne assez à vide tellement les persos manquent de substance. L'Américain est aussi nul que le black d'Outrage.

Un peu comme mes deux camarades du dessus, en plus sévère.
Déjà, de base, je crois que ce genre d'univers, de thématiques, de problématiques, le monde des riches et leurs jeux de pouvoirs à base de coucheries, ça ne m'intéresse mais alors pas du tout. Et ici, je vois rien dans l'écriture qui hisse le traitement au-delà du tout venant.
Y a une certaine classe dans la réa, notamment dans le premier tiers, avec ces longs travellings exposant l'indécente opulence du milieu, et la droiture du protagoniste principal - perdu parmi les tarés, des membres de la famille aux domestiques, en passant par les associés - est assez engageante au départ, et j'étais un temps intrigué par les trips un peu méta du réal avec son propre précédent film (dont on voit des extraits dans le film...qui est aussi une sorte de suite si l'on en croit un dialogue en particulier), remake d'un film également montré à l'écran dans celui-ci, mais passée la première heure, le récit ne propose pas grand chose.

2/6

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Le film est tellement littéral dans tout que ça en est presque ça qui peut en devenir fascinant, de sa tragédie en mode léthargique (totalement peu soucieux du lyrisme ou de rebondissements, mais qui garde quand même le grand guignol à froid), à son héros d'apparence lisse, jusqu'au luxe et le pinard qui dégueule de partout : on se demande même si Im Sang-soo ne cherche pas à atteindre ce qu'il peut d'une certaine opacité plus qu'une ivresse tellement ça but sur du vide (ce qu'on a compris dés le début de toute façon). Je pense à cette salle des écrans de contrôle assez forte en la matière. A la fois on le sent hanté par l'idée d'aller plus loin que son précédent film dans ce qui est développé, et notamment avec ces scènes projetées un peu ridicules, d'autres part en fin de compte les fausses fins s'enchaînent pour qu'on puisse rester en fin de compte une trentaine de minutes à buter parmi les cercueils. Réal qui aime la mort! Le personnage de la bonne des Philippines est finalement le plus intéressant au milieu de ça.
A noter que l'homme d'affaire US est joué par le critique de cinéma Darcy Paquet (très mauvais dans ce registre)...

Cette phrase est un cauchemar à lire.


Catastrophique! (et le perso s'appelle...Robert Altman)

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Oui d'ailleurs c'est une constante dans les films asiatiques, dès qu'il y a un occidental il est super mauvais (chez Kitano aussi par exemple).

Sinon j'ai pas accroché. Ca m'a fait pensé à la récente horreur d'Hélène Fillières Une Histoire d'Amour qui développait un peu pareillement des relations malsaines dans un univers chic et choc de nantis ultimes. Un peu les mêmes décors ultra minimalistes et sophistiqués et les relations toutes dirigées par le pouvoir et l'argent. On est quand même à des années lumières en terme de qualité du film d'Hélène Fillières mais je retrouve un peu ce côté vain, cette espèce de sentiment qu'au final le film ne ne parle de rien car il est trop recouvert d'artificialité en permanence qui ne laisse jamais véritablement entrevoir la vérité des personnages (à part le personnage du père).
Donc j'ai trouvé le temps long et eu du mal à m'attacher à ces histoires de cul un peu soapesques et là où je m'attendais à une évolution plus grotesque, plus ouvertement folle du film (à la The Housemaid) j'ai été déçu de la platitude générale de l'ensemble. J'aime bien l'idée par contre que le film soit une suite à son précédent. Des choses intéressantes donc mais un film au final assez moyen et oubliable.

2/6

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