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MessagePosté: 11 Déc 2007, 21:17 
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Putain je suis à cours d'idée moi pour les intros...

Pas envie de balancer la sauce tout de suite, pas trop de recontextualisation gonzo à faire si ce n'est euh...bah le bouquin, je l'ai lu y az une dizaine d'années...quand le projet devait initialement se faire, c'est dire...j'avais beaucoup aimé...pareil pour Constantine, le premier film de Lawrence, qui m'avait agréablement surpris et donc j'en attendais assez de celui-ci qui n'allait pas trop avoir de mal à surpasser les deux autres adaptations que j'ai découvert hier, d'autant plus que le Full Trailer laissait envisager un film bien plus intimiste qu'on ne pouvait le croire...

Et bien comme prévu, malgré la présence de Will Smith (très bon acteur mais dont je redoutais l'apport en tant que producteur avec notamment l'embauche d'Akiva Goldsman pour retoucher le scénario à l'excellente réputation de Mark Protosevich, comme il l'avait éjà fait sur I, Robot), malgré l'immensité du budget (tous les SFX "invisibles" liés au retouchage numérique de la ville pour la rendre fantôme, plus réussis que les créatures), malgré le passé de clippeur du réal (que j'aime beaucoup néanmoins), on a un film finalement bien plus proche de Cast Away que de The Omega Man.

Déjà, le metteur en scène a plus ou moins abandonné tout ce qui faisait son style un peu "tape-à-l'oeil" sur ses clips les plus connus ("Cry Me A River" de Timberlake) et son premier long (Constantine donc), à savoir les plans blindés de symétries, de lignes de fuites, les ralentis extrêmes (des figures de style qui collaient cela dit à l'approche comic booko-icônique de Constantine), ne gardant que son goût pour une photographie très léchée et certains establishing shots super classe. Le reste du temps, c'est donc beaucoup de caméra portée, assurant le réalisme de base (Dieu merci c'est pas du Bourne ou du 28 semaines).
On note aussi très peu de musique (comme dans le Zemeckis) et même les plans les plus "impressionnants" ne sont pas vraiment "spectaculaires" (c'est pas La Guerre des Mondes non plus).

Une certaine maturité dans la forme mais aussi dans le fond. Faut voir toutes les scènes COUILLUES, embrassant à 200% leur premier degré, notamment dans tout ce qui concerne l'isolation du personnage.
Oui parce que c'est un blockbuster mais avec quasiment pas d'action, très peu de frayeurs et une sorte de non-climax (un peu faible cependant, j'y reviens plus tard).
Pendant les deux premiers tiers, c'est Will Smith et son chien et sans voix off (comme Paraphrase Price) ni punchlines (comme Beau Gosse Heston). Je craignais un trop-plein de blagues smithiennes et il y en a pas. Juste quelques pointes d'humour dans les rares dialogues avec son chien.
Le film illustre aussi les passages du livre où Neville écoute de la musique, des chansons dont les titres évoquent la situation ou l'état d'esprit du perso...ici, c'est du Bob Marley...et au-delà du gimmick, ça fonctionne plutôt bien.
Même la scène avec Shrek (vous verrez).

Les modifications par rapport au livre concernent, comme pour The Omega Man, les infectés non-vampiriques que Neville tuait durant la journée dans le bouquin. Et donc ça change aussi le dernier tiers et l'éventuelle conclusion.
Et c'est là le bémol du film...non pas la différence par rapport au bouquin (il faut accepter que c'est plus la même histoire, à la limite, le film pousse encore plus loin le "réalisme" du livre - qui était le premier, dans les années 50, à essayer de donner des justifications scientifiques aux "vampires" - en faisant d'eux des créatures -numériques- qui ne parlent pas comme dans le livre) mais en gros à partir du moment où...
arrivent Anna et Ethan

...il y a encore quelques belles scènes, notamment tout le discours sur Dieu, mais on perd quelque chose en route. Le film me paraît moins fort que dans tout ce qui a précédé et que je trouve tout bonnement remarquable...
Et je dois dire que le côté "Signs" d'un des trucs de la fin passe pas chez moi.

La fin n'est pas catastrophique, mais au même titre que cette dernière voix off qui tente de justifier le titre (ce qui est impossible si on ne respecte pas le bouquin à la lettre donc c'était pas nécessaire là), elle est maladroite, donc plus faible.
C'est dommage.

Mais le reste, perso, j'ai rien à redire, j'étais sur le cul.
5/6

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MessagePosté: 11 Déc 2007, 21:54 
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Film que j'attendais pas du tout qui m'intéresse d'un coup un peu plus!

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MessagePosté: 11 Déc 2007, 23:29 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Film que j'attendais pas du tout qui m'intéresse d'un coup un peu plus!


Je me suis dit plusieurs fois pendant que ça pourrait te plaire...maintenant attention c'est pas Cast Away ni Children of Men hein, mais bon...

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MessagePosté: 14 Déc 2007, 01:07 
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Logiquement, on vas le voir demain en Imax...ouais!!!


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MessagePosté: 16 Déc 2007, 00:53 
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J'ai trouvé ça globalement mauvais et surtout anecdotique en fait... comme l'impression de voir un potentiel énorme sacrifié sur l'autel du blockbuster hollywoodien. Le film ne parvient jamais à dépasser sa bande annonce et son pitch (vous avez vu la bande annonce, vous avez tout vu en gros).

Les créatures sont insupportables et déjà vues 100 fois ailleurs mais avec des postures de jeux vidéos et leur manière félines de se mouvoir ça plaira certainement au ados.

Sur les créature y a truc qui je digère mal et qui assez révélateur selon moi :
Dans une scène ou le héros/scientifique se filme pour son carnet de bord dans lequel il livre les résultats de ses expérimentations, il déclare que les créature semblent avoir perdu toute humanité car il ne semblent même plus avoir d'instinct de survie. C'est censée pour moi être une scène clef, très forte et intense, le problème c'est que par la suite le réalisateur passera son temps à caractériser ses créatures avec des signes d'humanité : dans la scène qui suit le passage ou Neville se fait prendre par son piège après un accès de folie (bonne idée ou passage mais mal mise en scène), on voit une créature lâcher littéralement ses chiens sur le héros. C'est d'un crétinisme qui ne m'étonne qu'à moitié de la part du gars qui a pondu Constantine... Et puis il y a cette créature que l'on revoit à plusieurs reprises et qui semble en vouloir personnellement à Neville, on pense à Land Of The dead mais là c'était justifié car le Big Daddy jouait une sorte du patriarche des zombie qui par ailleurs gardaient une once d'humanité.


Y a néanmoins quelques bonne idées à sauver liées à la solitude du héros, mais on a l'impression que ça fait partie du décor plus qu'autre chose... l'ensemble est tellement superficiel. J'accroche pas non plus au mode de narration qui me parait aussi pour le coup artificiel.

Ça reste divertissant sans plus.


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MessagePosté: 16 Déc 2007, 00:55 
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Beaucoup aimé, j'ai trouvé Will Smith incroyable, j'ai eu peur avec lui, pleuré avec lui, commencé à perdre la boule avec lui, le NY welcome to the jungle est impressionnant, il y a vraiment de beaux plans, de belles scènes (comme tu dis Freak celle sur Dieu par exemple)...
et l'affiche Batman-Superman sur Times Square !!


Niveau défauts, j'aurais préféré des vrais acteurs maquillés que des créatures en CGI qui atténuent pas mal la terreur qu'elles sont censées causer, ça enlève du réalisme c'est dommage...
Et aussi
tout le truc avec le "leader" des infectés est pas assez exploité, je sais pas comment c'est dans le livre ?

Je suis mitigée sur la fin - BIG SPOILER NE LISEZ PAS !!
mais j'aime bien le coup du pris à son propre piège, prévisible, et super flippant, et son sacrifice aussi, mais en même temps y a un je-ne-sais-quoi qui me dérange : depuis le début du film le mec est à fond dans son truc, obsédé et persuadé qu'il doit faire ça comme ça et pas autrement, et persiste encore et encore, et je pensais à Bush et à la guerre en Irak évidemment, surtout qu'il parle plusieurs fois de Ground zero et même si c'est un terme basique ça fait penser au 11 septembre, bref la fin a gâché mon analogie avec un Bush aveugle et jusqu'au-boutiste


4.5/6

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MessagePosté: 16 Déc 2007, 00:58 
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Mon Colonel a écrit:
Sur les créature y a truc qui je digère mal et qui assez révélateur selon moi :
Dans une scène ou le héros/scientifique se filme pour son carnet de bord dans lequel il livre les résultats de ses expérimentations, il déclare que les créature semblent avoir perdu toute humanité car il ne semblent même plus avoir d'instinct de survie. C'est censée pour moi être une scène clef, très forte et intense, le problème c'est que par la suite le réalisateur passera son temps à caractériser ses créatures avec des signes d'humanité : dans la scène qui suit le passage ou Neville se fait prendre par son piège après un accès de folie (bonne idée ou passage mais mal mise en scène), on voit une créature lâcher littéralement ses chiens sur le héros.



en fait je me demandais
si c'était en effet son propre piège mais je suis en train de me demander si justement ce "chef" des infectés, qui déjà ose s'exposer au soleil, ce qui étonne Neville, n'aurait tout simplement pas installé le piège lui-même et posté là le mannequin exprès... mimétisme, évolution etc....

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MessagePosté: 16 Déc 2007, 01:26 
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Possible aussi mais alors ce serait PAS DU TOUT exploité, de toute façons je trouve le film est trop court pour développer quoi que ce soit (dans un sens, c'est pas plus mal on s'ennuie très peu).

Dans le chapitre des mystères
on se demandera aussi comment la frèle Anna a ramené Neville à la maison dans une ville infestée de créature la nuit (z'ont pas du être bien facile à monter les escalier de la maison).


Et et bravo à Ford pour le contrat publicitaire, on appréciera la Mustang du début et l'explorer flambant neuf et rutilent de la fin.


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MessagePosté: 16 Déc 2007, 14:14 
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Mon Colonel a écrit:
Sur les créature y a truc qui je digère mal et qui assez révélateur selon moi :
Dans une scène ou le héros/scientifique se filme pour son carnet de bord dans lequel il livre les résultats de ses expérimentations, il déclare que les créature semblent avoir perdu toute humanité car il ne semblent même plus avoir d'instinct de survie. C'est censée pour moi être une scène clef, très forte et intense, le problème c'est que par la suite le réalisateur passera son temps à caractériser ses créatures avec des signes d'humanité :


Bah oui vu que Neville se plante...ils font preuve de bien plus d'intelligence qu'il ne croit.



Citation:
dans la scène qui suit le passage ou Neville se fait prendre par son piège après un accès de folie (bonne idée ou passage mais mal mise en scène), on voit une créature lâcher littéralement ses chiens sur le héros. C'est d'un crétinisme qui ne m'étonne qu'à moitié de la part du gars qui a pondu Constantine...


Ah...

Citation:
Et puis il y a cette créature que l'on revoit à plusieurs reprises et qui semble en vouloir personnellement à Neville, on pense à Land Of The dead mais là c'était justifié car le Big Daddy jouait une sorte du patriarche des zombie qui par ailleurs gardaient une once d'humanité.


Bah là c'est justifié aussi, c'est l'espèce de mâle alpha du groupe de créatures...c'est pas "j'en veux perso à Will Smith".

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MessagePosté: 16 Déc 2007, 14:20 
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Janet a écrit:
et l'affiche Batman-Superman sur Times Square !!


Enorme gag génialement interdit.

Citation:
tout le truc avec le "leader" des infectés est pas assez exploité, je sais pas comment c'est dans le livre ?


Dans le bouquin, les "vampires" parlent et en fait ils sont plus ou moins menés par un mec qui s'appelle Ben Cortman et qui était un poe à Neville et ils viennent le tourmenter la nuit en encerclant sa maison et l'appellant etc...


Citation:
Je suis mitigée sur la fin - BIG SPOILER NE LISEZ PAS !!
mais j'aime bien le coup du pris à son propre piège, prévisible, et super flippant, et son sacrifice aussi, mais en même temps y a un je-ne-sais-quoi qui me dérange : depuis le début du film le mec est à fond dans son truc, obsédé et persuadé qu'il doit faire ça comme ça et pas autrement, et persiste encore et encore, et je pensais à Bush et à la guerre en Irak évidemment, surtout qu'il parle plusieurs fois de Ground zero et même si c'est un terme basique ça fait penser au 11 septembre, bref la fin a gâché mon analogie avec un Bush aveugle et jusqu'au-boutiste


L'analogie avec le 11 septembre est clairement là mais je pense pas qu'il faille interpréter le perso de Smith comme une analogie de Bush...c'est juste que le film s'inscrit dans un courant "fin du monde" post-11 septembre au même titre qu'un Children of Men par exemple avec lequel il partage son éventuel message de fin (gardez espoir) en appuyant probablement un peu trop sur l'aspect religieux qui restait en filigrane dans le Cuaron (voir les "signes").

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MessagePosté: 16 Déc 2007, 14:21 
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Janet a écrit:
Mon Colonel a écrit:
Sur les créature y a truc qui je digère mal et qui assez révélateur selon moi :
Dans une scène ou le héros/scientifique se filme pour son carnet de bord dans lequel il livre les résultats de ses expérimentations, il déclare que les créature semblent avoir perdu toute humanité car il ne semblent même plus avoir d'instinct de survie. C'est censée pour moi être une scène clef, très forte et intense, le problème c'est que par la suite le réalisateur passera son temps à caractériser ses créatures avec des signes d'humanité : dans la scène qui suit le passage ou Neville se fait prendre par son piège après un accès de folie (bonne idée ou passage mais mal mise en scène), on voit une créature lâcher littéralement ses chiens sur le héros.



en fait je me demandais
si c'était en effet son propre piège mais je suis en train de me demander si justement ce "chef" des infectés, qui déjà ose s'exposer au soleil, ce qui étonne Neville, n'aurait tout simplement pas installé le piège lui-même et posté là le mannequin exprès... mimétisme, évolution etc....


Mais c'est clairement ça hein...

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MessagePosté: 16 Déc 2007, 14:53 
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Film Freak a écrit:
Dans le bouquin, les "vampires" parlent et en fait ils sont plus ou moins menés par un mec qui s'appelle Ben Cortman et qui était un poe à Neville et ils viennent le tourmenter la nuit en encerclant sa maison et l'appellant etc...


ah ben ça a l'air mieux comme ça tiens...

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MessagePosté: 16 Déc 2007, 14:59 
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Janet a écrit:
Film Freak a écrit:
Dans le bouquin, les "vampires" parlent et en fait ils sont plus ou moins menés par un mec qui s'appelle Ben Cortman et qui était un poe à Neville et ils viennent le tourmenter la nuit en encerclant sa maison et l'appellant etc...


ah ben ça a l'air mieux comme ça tiens...


Disons qu'ils ont voulu s'éloigner du côté "non-réaliste" de "vampires qui parlent"...tsais genre les mecs avec leurs fausses dents pointues qui sourient en teasant le héros...

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MessagePosté: 16 Déc 2007, 15:02 
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Film Freak a écrit:
Disons qu'ils ont voulu s'éloigner du côté "non-réaliste" de "vampires qui parlent"...tsais genre les mecs avec leurs fausses dents pointues qui sourient en teasant le héros...


sauf que là c'est pas plus réaliste des mecs en CGI qui sautent comme des petits singes (même problème que Hulk d'ailleurs hihi) et qui "crient" sourdement...

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MessagePosté: 19 Déc 2007, 11:41 
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Super déçu.

Bon film mais mauvaise adaptation. Les scénaristes passent à côté du sujet du livre. Pourtant c'était bien pendant 1h20...c'était vraiment bien et j'attendais cette fin hyper tragique et forte comme dans le livre.... et puis non.

Le film se construit vers un final qui n'aura pas lieu :

Par exemple le chef des infectés. Clairement une reprise du personnage de Cortman, le voisin de Neville dans le livre et son plus farouche adversaire. Là, on retrouve ce personnage d'infecté pas comme les autres. Il est intelligent, il s'expose au soleil pour hurler sa rage, tend un piège à Neville avec le mannequin (ce n'est pas Neville qui l'a posé), lui envoie des chiens dessus, l'attaque au point de rendez-vous sur le quai, suit le véhicule de la fille et envoie une meute sur eux... Bref, le type développe une conscience et une intelligence bien supérieure à celle d'un animal. Alors là je me dis.... c'est super, ils sont en train, comme dans le livre, de recréer une société et Neville va devoir disparaître car c'est lui le monstre... Et ben non ! Tout ça pour arriver à un final où le chef des infectés défonce à coups de tête le plexi... et c'est tout. Je pensais à un moment qu'il voulait peut être, tout simplement, récupérer la nana infectée parce que c'était sa chérie.... (d'où au début la scène où il s'expose au soleil pour hurler sa rage à Neville...) et ben non ! Les infectés sont juste des 28 minuteurs plus tard.... et c'est tout


Bref, il n'y a aucune portée dans ce final, rien qui sépare le film des survivals habituels comme 28 jours ou encore L'armée des morts....

Il reste tout de même de superbes images d'un NY abandonné, de super bonnes idées... mais voilà, l'essence même du travail de Richard Matheson n'a pas été adapté. Et puis, surtout, la justification du titre I am Legend se boucle en deux secondes... vite fait, mal fait....

Dommage.

4/6


Dernière édition par Neville le 19 Déc 2007, 11:54, édité 2 fois.

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