Forum de FilmDeCulte

Non mais bon ça chauffe quand même ! Concentration non stop durant 3h..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ok mais est-ce que c'est un mode débit d'info non stop à la JFK ou alors genre tu peux être largué si tu captes pas une phrase par-ci par-là ?

Perso un peu des deux mais JFK est un très bon benchmark oui.

En tout cas rien à voir avec le casse-tête TENET

T’façon vas-y hein, ça se voit en salle… (faut juste être en forme quoi )

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

phase dont tu es un illustre représentant

Mais grave. L'hôpital, la charité, etc.

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Netflix les gars, Netflix.

Joli texte !

Sinon je propose de se cotiser pour rembourser le manque à gagner de Film Freak pour sa très cool critique.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'avis de Critikat (résumé sur AlloCiné) est plutôt lapidaire : "Les ornements d'Oppenheimer ne suffisent pas à masquer la balourdise de sa mise en scène".

Combien de kilomètres de travelling dans ce film ? T'as l'impression que chaque plan est en mouvement. Ça se marie bien avec cette impression de regarder un film qui, en dépit de sa durée (ou bien pour la compenser ; ou tenter de la réduire au maximum) ne s'arrête jamais: c'est un flux narratif permanent porté par la musique et la syncope(y) du montage, avec notamment ces visions mentales ahurissantes, géniales. A un moment dans le premier acte ça frôle même le Terrence Malick: mais puisqu'on est chez Nolan et pas chez Malick, le plan sur les œuvres d'art n'est pas fugitif mais bien frontal et cash, appuyant le parallèle du portrait cubiste de Karloff.

Le film comme le dit Freak est à la fois différent des précédents (pur film dossier, ça change) et en même temps t'as l'impression de revoir un best-of. Combien de correspondances thématiques, narratives, esthétiques avec le corpus nolanien ? Les grands réa font toujours le même film et rarement on en aura eu une telle confirmation.

Et quelle audace dans le jusqu'au-boutisme ! T'as l'impression que c'est un film fait par Oppenheimer lui-même, un film que seul lui peut comprendre. Mais en fait c'est Nolan qui l'a fait, et Nolan = Oppenheimer: il veut une ville construite au milieu du désert, on lui file des ronds pour le faire. Le geste démiurgique du héros rejoint sans conteste celui du cinéaste: aridité de la narration (malgré les effets de style et certains gros sabots), exigence, refus du pur spectacle, casting bizarroïde plein d'acteurs sans doute cultes pour Nolan de yesteryear, absence de dates, absence comme le dit Karloff de "Que sont-ils devenus ?"...

Bon après on comprend rien. Absolument rien pité à cette histoire entre Oppenheimer et Strauss. Malgré les 3 heures j'ai l'impression qu'il manque des scène entre eux pour expliciter ce lien ou justifier que Strauss (excellent Downey) prenne autant de place à l'écran. Autre défaut: un gros ventre mou post-bombe. La pression retombe et on ne sait plus trop quoi attendre du film, avant le tourbillon final des 20 dernières minutes. Et si certains effets de son notamment cartonnent, à d'autres moments Nolan en fait un peu des caisses (la vision de la baise en salle d'interrogatoire, bon...).

Mais comment se plaindre ? C'est théorique, ça sort en plein mois de juillet, c'est des mecs qui mettent des chapeaux pour sauv-- détruire le monde, y a pas de concession faite à la "représentation", c'est tourné en pellicule, bref c'est forcément génial.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Karloff a tout dit.

QGJ a tout dit (enfin pour moi)

Nan mais je suis désolé hein mais vous êtes cons, y a pas d'autre explication.

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Je ne l'ai pas vu mais étant plutôt cartésien et supportant mal les films longs, je pense que ce n'est pas pour moi (sans jugement de valeur)

Je vous conseille Barbie.

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Y'a un polar marocain qui vient de sortir, histoire simple (un cadavre à faire disparaitre) et durée 1h34. C'est parfait

15 ans de C dans l'air pour ne même pas réussir à comprendre des manœuvres politiciennes somme toute basiques, quel échec