Forum de FilmDeCulte

1967. Larry Gopnik, professeur de physique dans une petite université du Midwest, vient d'apprendre que sa femme Judith allait le quitter. Elle est tombée amoureuse d'une de ses connaissances, le pontifiant Sy Ableman. Arthur, le frère de Larry, est incapable de travailler et dort sur le canapé. Danny, son fils, a des problèmes de discipline à l'école hébraïque, et sa fille Sarah vole dans son portefeuille car elle a l'intention de se faire refaire le nez. Pendant ce temps, Larry reçoit à la fac des lettres anonymes visant à empêcher sa titularisation, et un étudiant veut le soudoyer pour obtenir son diplôme. Luttant désespérément pour trouver un équilibre, Larry cherche conseil auprès de trois rabbins. Qui l'aidera à faire face à ses malheurs et à devenir un mensch, un homme bien ?

Délaissant le crétinisme sous-folamour de Burn after reading, les Coen reviennent avec une pure comédie juive sans stars ni gags, jouant sur le burlesque pur et les errances d'un personnage en quête de sens. Soigné mais encore une fois trop récréatif et surjoué pour un goy, le film ne laissera en mémoire qu'un très classe dernier plan.
3/6

La bande-annonce est extraordinaire d'originalité (mais effectivement, je sens le film relou).

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Larry Gopnik, Vie Loseroïque.

Du Coen pur souche avec sa petite musique de Burwell habituelle, ses personnages habituels, ses thématiques habituelles, sa mise en scène classe habituelle, son plan final supra classe habituel, son non-sens, son humour macabre...

Pas de surprise, sinon que je préfère un Coen 100% pur souche comme ça qu'un Burn after cruelty starisé mais chiant et lourd (et trop de soleil, vive les juifs tristes et pas bronzés).

Les acteurs sont fabuleux, le film est gavé de moments immenses (les rabbins). Il manque un petit truc pour emporter le tout vers le niveau au-dessus.

C'est en l'état un très bon film qui fait du bien.

4.5/6

Et pour ceux que ça peut amuser, regarder à la fin du générique les mentions légales (tout à la fin du générique), petit détail amusant glissé au hasard.

Perso je suis archi-chaud pour celui-ci... Je le sens bien.

La BA tue sa mère, on verra pas mieux cette année.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai trouvé ça imposant de maitrise en termes de mise en scène et de montage (la séquence dent, et évidemment les 5 dernières minutes... Les Coen, ils savent finir leurs films).

Et ça ne me parait pas aussi léger que ça en a l'air. Y'a quelques petits ventres mous dans le dernier tiers mais sinon c'est vraiment du petit lait.

C'est même très très noir.

Et c'est moi où le personnage de Sy ressemble étrangement à Coppola?

Y'a en effet un peu de ça. Mais le film me semble plus parler de rapport au monde que de cinéma à proprement parler.

C'est quoi ta théorie?

Aucune. Ou alors Coppola s'est tapé la mère des Coen et ils sont pas contents.

Et l'affiche du film est vraiment magnifique.

C'est pas relou. C'est atrocement oppressant. On oublie que c'est une comédie. Je pense qu'il faut une 2e vision pour bien saisir la portée du film.

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http://www.flickr.com/photos/f-du-crepuscule/

Il ya une maîtrise indéniable de la mise en scène et de l'écriture de la part des Coen, visible à travers tout le film dans le timing de l'humour, dans le cadrage des situations, le tout construisant une sorte de comédie oppressante...

...mais derrière tous ces échafaudages, les atermoiements d'une lavette (très bien joéue) entourée de personnages tous antipathiques et les névroses judaïques qui tournent en rond ont tôt fait de me souler et surtout d'aller nulle part.
A ce titre, je trouve la fin d'une prétention assez roublarde et chez moi, très franchement, ça fait plouf. Malgré un joli plan.

3/6

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Tiens, ça correspond exactement à ce que je pense des 3/4 de leurs films.

C'est presque revendiqué par l'anecdote des dents d'ailleurs.

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N'écoutez pas Film Freak

Et par le court métrage de début. Le film est un "conte juif" comme il y en a des caisses dans le film.

Et comme le personnage du film, on reste dans un premier temps extrêmement dubitatif face à une quelconque morale. Et puis ça se décante...