Tetsuo a écrit:
Après faut pas se formaliser non plus, depuis que le cinéma existe il y a des réalisateurs salauds et immondes bien pires que Kéchiche et qui ont accouché de films infiniment supérieurs au sien.
Tout à fait. Mais même si je n'ai pas d'estime particulière pour les acteurs, je n'aime pas les réalisateurs qui ont ce genre de rapports sado-masochistes avec eux et avec le public. De tête, von Trier, Bergman, Pialat, voire Godard (Lonsdale se plaignant au sujet de Godard pour
Hélas Pour Moi).
Je m'arrête là, on va me reprocher de troller et c'est une discussion impossible. D'ailleurs, merci à Scythe d'avoir pris le temps d'expliquer deux, trois choses avec lesquelles je suis entièrement d'accord.
Citation:
Mais c'est quoi le débat? Je veux bien un débat sur des salauds de génie, mais là on parle de Kechiche, qui fait attendre trois chochottes avant de filmer...
Bah, pourquoi toutes ces histoires au sujet de Kechiche, alors? Je veux bien qu'on prenne les acteurs pour des cons (on avait fait le contraire avec Brisseau, qui était présenté par Skorecki comme un enfant "très naïf, très innocent3), mais il ne faut pas exagérer.
Opération de communication? Bah déjà, il semble que tous autant qu'ils sont, ils devraient davantage réfléchir avant de parler. Il y a un côté "je me fais mousser" très exaspérant.
Mais je n'ai plus envie de parler de ça. Je m'enfonce dans des explications très peu convaincantes. Je trouve juste que Jacques surestime la supposée valeur artistique au détriment de "la morale simple", comme Kechiche semble privilégier la "vérité de sa méthode" par rapport au respect de ses actrices. De toutes façons, à l'époque de Cannes, elles se touchaient, maintenant elles portent des fausses chattes. Elles disent des choses contradictoires en permanence donc PLACE AU FILM!
Tu ne vas pas manger de la chair humaine parce que c'est bon, JeanJacques! pour poursuivre l'analogie foireuse et dire que cette discussion est rapidement partie en couilles.