Forum de FilmDeCulte

Difficile de répondre puisque c'est plutôt Léa Seydoux qui est belle, mais pas vraiment dans ce film, et parce qu'Adèle Exarchopoulos semble indissociable de son personnage, qui lui est rendu beau par Kechiche.

Désolé si cela ne facilite pas la paix de ton ménage.


Je ne dis pas qu'il établit un lien de cause à effet, mais je ne vois pas en quoi il serait particulièrement dur pour un enseignant de faire son métier tout en gérant sa vie sentimentale. En revanche cela donne une belle scène dans le film sur l'attachement que peut éprouver un enseignant envers ses élèves, surtout en bas âge comme ici.


Il y a des fessées dans ce genre-là aussi.

sur les scènes de cul

Une première de trois minutes avec le jeune garçon - qui est le petit ami d'adèle dans la vie, il me semble - et Adèle. Bite apparente.
Une deuxième de dix minutes - et d'anthologie - avec Léa et Adèle. Il me semble que l'on voit tout, même les lèvres de l'une des deux.
Une troisième assez fugitive de trois minutes
Une quatrième encore plus fugitive.

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Oui, et ?

Kechiche le peintre
Un des aspects du film que je préfère. Depuis le début de sa carrière, Kechiche trouve à chaque film une muse qu'il sculpte à sa guise. Ici, la belle Adèle a de la chance, Kechiche est dans sa période impressionniste - je crois qu'il cite même ouvertement Monet par le film - et il y a de très belles scènes au coeur du film d'un point de vue esthétique - d'ailleurs c'est l'anti-Chti's pour le Nord. Le parallèle Picasso-période bleue est un peu plus plaqué au film, mais ce n'est pas un hasard, à mon sens.

Kechiche le romancier
Autre approche passionnante, envisager Kechiche comme un romancier balzacien. Il cite ouvertement Marivaux et La Vie de Marianne - d'où le titre et les chapitres. Je trouve que le film a de "vraies descriptions", des scènes qui sont là pour expliquer un personnage et non créer une action - je ne sais pas si je m'exprime bien. D'où sa longueur mais aussi peut-être sa force.

Kechiche le sociologue

L'aspect que j'aime le moins. J'aime bien tout le discours sur la transmission, la vocation aussi, et même le rapport muse-modèle du couple Emma-Adèle. J'aime moins la description des milieux socio-professionnels. Huitre-Bolognaise, Famille recomposée-famille classique, métier artiste-métier réaliste. Mouais.

Kechiche l'émule de Lars von Trier
Au delà du fait qu'il adore les portraits de femme, je trouve qu'il y a des similitudes. Déjà dans la volonté de s'approcher de la littérature dans la construction narrative - le chapitrage -, la gestion de l'ellipse m'a rappelé Melancholia. D'après Adèle, ils ont tourné des scènes très dures, avec une trajectoire doloriste plus forte. Elle abandonnait vraiment ses parents pour Emma et partait en dépression dure après la rupture - elle devait perdre quinze kilos par contrat mais finalement ça n'a pas été nécessaire. Même dans le filmage, dans cette volonté de capter des moments, parfois en gros plan, je trouve que ça se rapproche du cinéma de Lars von Trier, manipulation y comprise.

Kechiche l'émule de Terrence Malick
Pas tant dans le résultat, bien sûr, que dans la méthode. Tournage sur cinq mois, improvisation sur le plateau, narration par instants plus que par un fil conducteur logique. Et la justesse d'interprétation est peut-être là. Léa et Adèle ont joué de nombreuses scènes finalement non montées mais qui les ont mises dans un état émotionnel de crise que l'on voit dans le film. Auraient-elles été aussi justes sans ces scènes là non montées ? Le tournage a été chronologique, m'a confirmé Léa Seydoux et elles ont tourné beaucoup de scènes de sexe - la grande scène dans le film compile plusieurs scènes

Il est d'ailleurs à noter que Cannes a vu cette année l'affrontement de deux méthodes de tournage: l'immersion dans un projet comme le Kore-Eda, le Kechiche, je crois le Guiraudie, et les tournages story-boardés dans son moindre détail comme le Gray, le Coen...

6/6

Et rien, j'ai même pas tout lu, et de ce que j'ai lu c'était pas convaincant comme arguments. Mais je le poste quand même.

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Oui, les arguments sont aussi peu convaincants que ceux des employés de Renault ou France Télécom.

Moi j'ai tout lu et j'ai trouvé ça un peu bidon. Des chochottes ces techos.

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CQFD : http://lavraieviedadele.tumblr.com/

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Putain c'que c'est nul ces trucs....

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Netflix les gars, Netflix.

Le degré zéro.

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Putain mais à un moment faut arrêter les conneries là...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

avis sur son blog de Julie Maroh sur l'adaptation par Kechiche de sa bd : le bleu est une couleur chaude

http://www.juliemaroh.com/2013/05/27/le-bleu-dadele/

Intéressant ce qu'elle dit sur les scènes de sexe, ça m'étonne beaucoup d'ailleurs.
Et le dernier paragraphe est triste quand même, la meuf qui vient à Cannes et qui n'est même pas avec l'équipe.

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CroqAnimement votre

C'est plus que triste.C'est assez limite.

Déjà on change le titre pour s'éloigner de la bd. Je ne peux m'empêcher de penser que c'est un désir des producteurs pour ne pas qu' un film intello soit juste considérer comme une adaptation d'un loisir de ptits mickeys.

La bd est très rarement nommée dans les interviews et questions des journalistes.

Est il vrai qu'elle n'est même pas nommée dans le générique de fin?