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MessagePosté: 23 Sep 2014, 09:12 
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À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.

C'est un peu délicat de parler du film car il y a un sujet qui n'est pas révélé par le pitch, ni par l'affiche mais qui est exposé par la bande-annonce. Alors si tu veux être totalement vierge avant de découvrir le film ne lis pas plus bas mais si tu as vu la bande-annonce ou que tu as l'intention de le faire tu peux continuer.




Pour faire court le film se présente comme un espèce de croisement entre Laurence Anyways et le cinéma d'Almodovar. Un film qui pose la question du genre (on devrait pas mal en parler à sa sortie à mon avis vu les débats récents sur le sujet) et qui offre une conclusion qui fermera bien la gueule aux réactionnaires, famille pour tous & co.

Le problème du film comme souvent chez Ozon c'est cette légère impression de bâclage. Il investit plusieurs genres sans véritablement parvenir à en incarner aucun de manière convaincante. On navigue sans cesse entre le conte, la comédie, le mélodrame, une ambiance de thriller etc... On a parfois le sentiment qu'il se sabote lui même comme lors de cette superbe scène d'ouverture où il raconte l'amitié de deux jeunes filles qui deviennent femme et où soudain il casse complètement la continuité de la scène, coupe la musique pour balancer du Katy Perry à fond et faire une scène de boum ado digne d'une production AB (avec zoom ringard et des persos rajeunis à base de moumoute). La scène est plutôt drôle en elle-même mais on a du mal à comprendre pourquoi déstabiliser le spectateur comme ça, pourquoi ironiser sur son propre sujet. C'est assez étrange. Et c'est un peu le cas de l'intégralité du film où l'humour est bien présent, parfois de manière même assez grossière (une scène de shopping à la Pretty Woman par ex). Et puis après une première partie très réussie, même exemplaire dans son économie narrative, le film se perd un peu j'ai l'impression, se disperse, semble ne plus trop savoir où aller. Heureusement le dernier acte relève la barre en tombant dans un truc à la Almodovar un peu troublant et émouvant.

On retrouve aussi l'obsession d'Ozon pour l'Amérique (très marrant les maisons du film qui ne ressemblent absolument pas à des maisons françaises, je me demande d'ailleurs où il est les a trouvé) avec un Duris qui tente d'émuler des starlettes américaines des années 70. En parlant de Duris il est évidemment excellent, trouvant le juste équilibre, n'en faisant jamais trop. Son envie d'être femme finit par être bouleversante. Ça sent le César tout ça.

Quoiqu'on en pense c'est quand même assez singulier dans le paysage ciné français, une forme de cinéma populaire un peu exigeant et qui ne caresse pas nécessairement le public dans le sens du poil (un peu comme Dans la Maison). Il y a toujours chez Ozon ce trouble, cette perversion latente qui fait qu'au final on échappe aux archétypes habituels. Peut-être un de mes films préférés du bonhomme. Je préfère ça à ses choucroutes à la Potiche ou à ses films sociaux béta comme son dernier. Il y a vraiment de très belles choses (excellente utilisation de la musique qui donne souvent le ton entre conte et thriller) et une fois de plus j'aime énormément l'image de fin qui en plus d'être belle, émouvante et mystérieuse fait un gros fuck aux réac de tous bords.

4/6

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MessagePosté: 23 Sep 2014, 10:04 
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Moi j'ai trouvé ça magnifique. C'est la première fois, je crois, qu'Ozon m'émeut autant. C'est un peu son film somme, avec une histoire incroyable/improbable mais tellement bien racontée que t'y crois à mort, avec un mélange tout aussi improbable de genres (comédie/mélo/thriller psycho/conte) qui fonctionne comme par miracle... Et cette forme, aussi "osée" soit-elle, est toujours au service de l'histoire, de ce qu'elle raconte en filigrane, bref: du fond.
Il y a une poignée de scènes superbes, bouleversantes. Demoustier est éblouissante et Duris prouve, pour de bon cette fois, qu'il peut absolument tout jouer.

Bref, Ozon est en toute grande forme... A mes yeux, ses trois meilleurs films sont tout simplement les trois derniers, celui-ci en tête.

5/6 sans hésiter

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 23 Sep 2014, 11:05 
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Je comprends pas ce que dit Art Core, puisque le sujet est "teasé" par le trailer...

En tout cas c'est clairement le genre de film qu'il vaut mieux voir complètement vierge, sans rien savoir à l'avance (chose impossible évidemment).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 23 Sep 2014, 11:06 
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Léo a écrit:
Au cas où on aurait pas compris. Lol. Bon bah c'est bon maintenant, je crois qu'on est au courant.


Ben c'est pour ça que je prévenais ceux qui voulait pas lire la suite du texte.
Après je pense que le truc sera éventé à mesure que la sortie du film va approcher (et de toute façon c'est dans la bande-annonce) mais c'est pas si grave finalement, c'est même le sujet du film.

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MessagePosté: 23 Sep 2014, 11:09 
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Oui, c'est le point de départ... C'est après que ça devient vraiment intéressant. :)

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MessagePosté: 25 Sep 2014, 16:00 
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Je suis un chouia moins emballé, avec plus ou moins les mêmes réserves qu'Art Core. Déjà, le personnage de Duris m'énerve, on évite pas le syndrôme Tootsie surtout avec toute cette première partie "allons faire du shopping entre copines" D'ailleurs, en ce qui concerne le Cesar, si tout ce qu'on a dans le viseur c'est Niney, Ulliel ou Duris dans le même registre du bon petit acteur hétéro qui fait des manières, c'est un peu à désespérer. Quand le film retrouve ses rails de perversité bon enfant qui s'amuse à faire des kicks à la manif pour tous en se transformant en partie de bonneteau sexuel entre le couple hétéro Demoustier/ Personnaz, et le couple dysfonctionnel d'outre-tombe Duris/ Le Besco, c'est déjà beaucoup plus amusant, même si ça reste un peu trop du Ozon pur jus (le bon tube de variété française en mojo, la boîte de transformiste à la Michou, et les scènes d'enfance avec les acteurs censés faire vingt ans de moins d'un coup), c'est pas très surprenant, ça reste assez gentillet, et ça abuse des scènes de rêves/halus à tout bout de champ. Bonne idée néanmoins de prendre Duris mais aussi Demoustier en total contremploi, et rien que pour le plan sur la tête de Duris pendant la scène du cinéma, ça vaut le coup d'y aller.
3/6


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MessagePosté: 07 Nov 2014, 00:24 
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Bande-annonce relativement mensongère pour ce film qui m'a donc surpris par son traitement, plus léger et bien plus drôle que je ne l'attendais, tout en restant assez trouble, à la fois un "fuck La Manif pour tous" et quelque chose de moins évident.
J'aurai pu critiquer la propension d'Ozon à persister sur cette idée que l'épanouissement n'existe que dans les couples homo mais vu tous le trip "transfert de Laura" de Claire sur David/Virginia, c'est loin d'être aussi simple.
Je trouve toutefois relou qu'Ozon continue de caractériser ses persos de mecs hétéros comme des beaufs.

Je trouve le dernier acte plus maladroit.
(l'accident, le texto).
Duris est parfait, Demoustier très bien.

Deuxième film d'Ozon que j'apprécie après le récent Dans la maison alors que le cinéma du bonhomme m'a rarement convaincu auparavant.

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MessagePosté: 07 Nov 2014, 16:10 
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SPOILERS

Bande-annonce tout simplement mensongère qui nous manipule en suggérant un thriller à base de trahisons amoureuses. J'ai été du coup réellement surpris et pendant quelques scènes un peu énervé de voir que ça tournait à la comédie dramatique de moeurs. C'est d'ailleurs peut-être l'objectif du cinéaste, nous leurrer et nous attirer vers un canevas classique pour mieux exprimer le propos de tolérance de son film, qui, mis à part la quête identitaire et sexuelle, est aussi un film sur le deuil, et en ça, par-delà les préjugés, demeure fidèle à sa bande-annonce.

J'ai bien aimé quand même parce que les thèmes sont abordés - sinon avec fraîcheur - avec justesse, ne tombant pas dans le cliché de la combinaison travelo-gay, pour exprimer quelque chose de plus complexe, la présence en chacun de nous d'une part féminine et d'une part masculine. David malgré sa nature féminine continue de désirer les femmes comme un homme; Claire mariée à un homme, capable de jouir en lui faisant l'amour, aime les femmes (Anaïs Demoustier est sublime, peut-être pas beauté parfaite et universelle mais totalement mon type); son mari lui-même fait l'objet de quelques scènes ambigues, l'une d'elles certes fantasmées mais détentrice d'une certaine vérité.

Evidemment, dans les désirs des deux protagonistes principaux, est à l'oeuvre le deuil, la volonté de trouver un substitut à l'amour perdu: David devient sa femme, Claire tombe amoureuse de son amie rescussitée. Mais le deuil agit plus comme un révélateur, un déclencheur, chacun des deux personnages adoptant vis-à-vis de cette mort une position propre à lui-même: David aimait être femme et Claire aimait une femme, dès l'enfance.

La mort se fait ainsi entremetteuse, libératrice, et c'est cette douce et lyrique bizarrerie, se déployant surtout dans le premier et le dernier tiers, qui éleve le film au-dessus de la trivialité épisodique et téléfilmesque dommageable logée dans le tiers central - et plus généralement dans la filmographie d'Ozon - et lui donne sa singularité, son cachet à la fois subversif et classique.


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MessagePosté: 07 Nov 2014, 18:41 
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Baptiste a écrit:
(Anaïs Demoustier est sublime, peut-être pas beauté parfaite et universelle mais totalement mon type)

Je n'ai pas vu le film mais elle semble avoir une teinture rousse qui ne lui réussit pas, ça fair ressortir ses taches. Anyway, Team Demoustier.


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MessagePosté: 07 Nov 2014, 18:49 
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Ah justement je trouve ses tâches de rousseur super charmantes.


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MessagePosté: 07 Nov 2014, 19:27 
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Moi aussi mais là ça fait trop de rousseur.


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MessagePosté: 07 Nov 2014, 21:44 
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Baptiste a écrit:
SPOILERS

Claire, mariée à un homme, aime les femmes


je ne suis pas convaincue de ça

art core a écrit:
On retrouve aussi l'obsession d'Ozon pour l'Amérique (très marrant les maisons du film qui ne ressemblent absolument pas à des maisons françaises, je me demande d'ailleurs où il est les a trouvé)


au canada :)


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MessagePosté: 08 Nov 2014, 00:24 
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Mathilde a écrit:
je ne suis pas convaincue de ça


ok :!:


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MessagePosté: 08 Nov 2014, 10:03 
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J'aime bien ton préambule :D


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MessagePosté: 16 Nov 2014, 01:40 
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Léo a écrit:
Vu hier après-midi et je viens de lire ce topic. Bon il semblerait que je vais être seul sur ce coup là. Je sens que je vais avoir le droit à la vindicte du forum. Ne voulant pas trop me faire swintoner la tronche, je vais faire court.

Je me suis fait chier comme un rat mort pendant 1h50.


J'ai trouvé ça affreux, probablement mon premier 0/6 de l'année. Pour moi c'est atrocement mal écrit et prévisible, je crois que je ne sauve absolument rien, j'ai trouvé ça c'est d'un convenu (malgré le sujet un peu borderline, ce qui est un comble) et d'une platitude pas possible.

Je n'y crois pas du tout moi, à ces persos, à ces dialogues mécaniques et niais. On attend toutes les petites remarques bêtasses (genre "t'as mère voulait une fille, non ??") tomber et y'en a pas une qui loupe, il faut même qu'on se tappe des séquences Pretty Woman et Duris qui nous sort la palette exhaustive du mec efféminé qui croise les jambes et qui laisse prendre sa main. J'arrive même pas à comprendre comment on peut faire un film aussi sage et attendu en traitant un thème pareil.

Déjà que Laurence Anyways et Almodovar ça me plait pas, mais alors là en plus de ça, ça m'a semblé morne comme tout.

Je crois sincérement qu'il n'y'a absolument rien dans ce film qui m'ait plu, parlé ou intéressé. Séance très douloureuse pour ma part.


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