Forum de FilmDeCulte

En tout cas l'une des rares choses que j'ai adoré dans ce film est la BO de Micachu => http://www.youtube.com/watch?v=xp0EW4ReZcA hypnotique (notamment grâce à l'utilisation des percussions). Glazer hésitait beaucoup à l'engager mais après avoir écouté ses compos il fut conquis.

Sans avoir détesté j'abonde sur les limites du film. Il y a clairement de grandes atmosphères, de bonnes idées de séquence (à prendre en entier plutôt que de louer la mise en scène au niveau micro), bref quelque chose de singulier dans ce film qui arrive superficiellement à marier exploration du monde social et trip métaphysique, mais comme ça manque de liant et de développement (première partie: tuerie; deuxième partie: martyre), on ne peut s'empêcher de se retourner vers la séquence introductive et vers les scories abstraites et les considérer comme présomptueuses vis-à-vis d'un contenu qui n'existe pas.

J'ai beau détester Birth (et trouver Sexy Beast moyen), je m'étais pris à attendre assez ce nouvel effort de Jonathan Glazer, non seulement suite aux échos mais surtout parce que la bande-annonce laissait entrevoir ce que le film m'a confirmé : c'est sans doute ce que le réalisateur a fait de plus proche de ses clips.

Par conséquent, je me suis laissé prendre dès le début, dès la naissance de cet oeil et ce son drone, dès cette première séquence entre SF inexpliquée et expressionnisme, où les personnages et leurs vêtements sont isolés sur un fond uni...mais passé l'intro, j'ai commencé à trouver toutes ces scènes "Bang Bus" répétitives.

Il y a une vraie ambiance qui naît des passages embrassant à fond le fantastique, ou plutôt l'horreur même, comme en témoigne cette séquence sous-marine qui glace le sang, mais le reste du temps, je ne peux m'empêcher de décrocher.

Et une fois qu'on entre dans la deuxième moitié, le film me perd complètement en basculant dans du J'ai épousé une extra-terrestre arty, avec son héroïne qui découvre le monde. Je trouve ça assez banal, en fait. Encore une fois, il reste de belles choses dans le rapport au corps mais j'avoue avoir du mal à saisir le propos, notamment au vu du "climax".

En fait, j'ai un peu l'impression que le film ne sait pas vraiment ce qu'il veut raconter, ou plutôt comment il souhaite le raconter. Je ne sais pas trop où va cette idée du corps sexué que l'on découvre avant qu'il ne soit souillé, détruit.
Ça donne une jolie fin. Mais ça m'a laissé un peu froid.

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C'est bien ça.

Je m'en doutais car ça va dans le sens du propos* du film.

*©Film Freak

Je me suis posé la question durant le film, mais je n'ai eu que la réponse le lendemain, en checkant sur internet...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

lol

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bon il y a deux choses que je trouve un peu intéressantes dans ce film : ce défilé de mecs lambdas face à la Scarlett, avec des rencontres souvent avec des non professionnels (je crois) qui font mouches juste dans le rapports entre acteurs, même si le film ne creuse pas assez ce sillon: la plus longue scène se retrouve finalement être celle avec le "freak", qui réussie quand même à éviter le casse-gueule, mais les autres auraient aussi méritées mieux que de servir la soupe à une mise en place sur des rails, et à ces énièmes scènes de monolithe 2001 dans des ruelles pourries.

Enfin à ce niveau je retiens tout de même la scène qui révèle un peu ce qui attends les personnages masculins une fois engloutis : là on a un passage qui est purement plasticien mais c'est un segment qui se suffit en lui même et a le mérite pour le coup de pousser le bouchon, de ne pas être pollué par les autres métissages. Car pour le reste, le film est une rencontre qui me semble mal assuré entre des clichés de film expérimental / plasticien, et des figures éculées de "captation documentaire" (tous ces montages dans Édimbourg) saupoudré d'un zest de Mike Leigh... et tout celà joue une somme d'intention et de croisements qui n'aboutissent à peu près à rien. La scène dramatique mais totalement atonale sur la plage qui se termine avec le symbole de l'enfant seul au monde me laisse circonspect, ces cris de désespoir assez flippant et cette sensation de grisâtre mouillé labellisé National Lotery qui ne provoque pas grand chose. Beaucoup de choses en permanence semblent s'annuler dans ce film.

Tout ce qui est de l'ordre du sensitif ou de la psychée semble tranquillement posée sur des rails, des effets aquariums de la camionnette à la confrontation aux éléments. Je trouve ça vraiment trop fabriqué avec des intentions parfois trop étalées pour que ça arrive à me conquérir, et le squelette narratif (découverte de l'empathie, le prédateur traqué, le petit suspens thriller des gars à moto...) alourdit encore plus ce dispositif assez vain. Mais il y a bien quelques trucs à arracher au vol, dans l'un de ces énièmes films qui semble plus se rêver ou se fantasmer qu'autre chose.

Pensé à Post tenebras Lux aussi ! Mais c'est différent quand même dans la vibe de l'enfant

Oui bah justement, Glazer est bien bête de réaliser la "sequel" de cette ouverture

Juste pour signaler une petite erreur dans le texte de bliss.



Il me semble que Johansson se balade la plupart du temps à Glasgow, ville pour laquelle les qualificatifs "crapoteux et glauque" sont plus appropriés

Dans superman il y a une scène où Kevin Costner



les plus connes que j'ai jamais vue.

Un des posts les plus cons que j'ai jamais vu.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

si tu veux bien me faire l'amabilité de m'expliquer en quoi cette n'est pas stupide, je veux bien battre ma coulpe.