Forum de FilmDeCulte

Oui enfin la démarche d'adapter c'est aussi être sélectif. Et quand tu choisis délibérément de garder un truc crétin, bah...

Y a des passages relous dans le dernier Harry Potter qui l'étaient déjà dans le livre, l'adaptation ciné aurait pu les zapper/améliorer.
Les garder juste aprce que ça y était, c'est pas une bonne raison.


Bah même sans le Livre des morts, qui comme tu dis est un prétexte, les choix m'apparaissent puérils...la redondance par exemple, les 150 00 fois où on doit se taper les suvrols accélérés de la ville ou les "et maintenant la caméra rentre dans une lumière"...la bite, etc.

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Certes, même si c'est pas si évident... Burton pour qu'il perce en France il faut 5 ans de travail critique acharné (d'ailleurs, le fait qu'il "sache pas mettre en scène", c'est un aspect super intéressant de sa filmo, mais enfin c'est encore autre chose). Après, que Noé ait une autre place que celle qu'il a actuellement dans la presse ciné (c'est à dire déplorable) dans 10 ou 20 ans, j'en suis tout à fait convaincu.

C'est vrai.

Tout ça parce que t'aimes pas les bites fluorescentes.



Ah mais je suis comme toi pour les survols, c'était l'overdose. Faut que je vois sa version director's cut, il semble qu'il ait coupé 20 minutes pour alléger la seconde partie (ce qui ne serait pas un mal).

Pour finir sur le film - et avant de libérer la section (qui sert à discuter cinoche, ne nous plaignions pas)- je précise que je ne surkiffe que la première heure. Le reste me passe un peu au-dessus. Alors que ses deux premiers j'était à 100% tout du long (mais en voyant déjà les nombreuses imperfections).

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I think we're gonna need a helmet.

Je ne lis pas la presse, donc je ne sais pas. Il est défendu par qui dans la presse, Noé ? Personne ?

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Sur Irréversible, Répérages était à fond derrière lui, à l'époque ca avait un petit poids. Tous les mags semi-cinéphiles (Brazil, Premiere...) aussi. Les Cahiers et affiliés rejettent (enfin ignorent, en fait), mais pas toujours connemment (certaines critiques reconnaissent l'ambition).

Mais globalement, effectivement, il est pas "retenu" - pas ou peu dans les tops de fin d'année, par exemple. C'est plutôt ce semi-inintérêt qui frappe, face à un cinéma qui vise grand.

C'est peut-être parce qu'ils pensent qu'il est français, non ? Si ses films étaient venus jusqu'à eux comme une belle surprise en provenance d'Argentine, ils auraient peut-être une autre appréciation...

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Non je pense pas. Ce genre de mag a déjà sa dose de world cinema, il peut passer outre.

Par hasard, il n'y a pas quelqu'un sur Paris qui peut me le prêter (en dvd), Enter the Void ? A vous lire, ça me fait d'autant plus chier de l'avoir loupé !

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

J'ai pris le BR non collector (donc pas de DVD).

Sinon rien à voir, mais ça n'existe plus les vidéoclubs ? Les 5 de mon quartier ont tous disparu.

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Pas dans mon patelin. Les 2 qu'il y avait près de chez moi ont fermé également.

Je viens de me le commander d'occase sur Priceminister, finalement

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Déjà à l'époque de Seul Contre Tous, il s'en amusait, de cette "presse" Fr. Me souviens d'une interview, mais surtout la jaquette VHS du film où il reprenait en citation toutes les petites phrases assassines de toute la presse FR envers son premier long.

Idée qui a été plus ou moins reprise pr l'edition dvd (plus les vip et avis positifs)
http://pixhost.info/avaxhome/f5/88/001088f5.jpeg

J'avoue que c'est pas ça qui me le rend sympathique. S'il s'en fout de la presse, il lâche l'affaire...

Justement moi c'est tout le contraire, bien que ses deux derniers films me laissent sur la touche.

Comme Kasso avec Assassin(s).

J'adore ça d'ailleurs. C'est plus parlant, en un sens. J'espérais qu'ils feraient la même sur Enter the void, mais ils ont préféré ne garder que trois bonnes critiques. Du coup ils se retrouvent avec Libération, L'Ecran fanstatique et 20 minutes...

La lose.

En fait sur Seul contre tous, il y avait les critiques enthousiastes de tous les cinéastes qui le soutenaient, et en-dessous les extraits de critiques insultantes. Pour Irréversible, ils avaient mélangé bonnes et mauvaises critiques dans un même jus, ce qui donnait encore plus envie de se faire sa propre opinion. Là ils sont passés à côté de quelque chose, d'autant qu'Enter the void divise énormément.

Mais le principe d'utiliser les mauvaises critiques pour servir sa promotion, c'est une excellente idée qui n'est pas assez reprise. C'est comme avoir le courage d'aller chercher ses Razzie awards à la cérémonie (Verhoeven pour Showgirls).

Il y avait une remarque de Jean Yanne sur le sujet : "Tout fait vendre, tout est efficace. Si on marque sur n’importe quel disque, livre, affiche en gros : « C’est une œuvre admirable », signé Bernard Broussolier, les gens ne savent pas qui est ce Bernard Broussolier, et pour cause puisqu’il n’existe pas, mais ils se disent quand même : « Tiens, il y a Bernard Broussolier qui en dit du bien, je vais l’acheter. » C’est pourquoi il ne faut jamais hésiter à balancer tous les prix et récompenses de pacotille sur les produits. Les gens aiment ce qui est décoré, primé, distingué. Si un film a eu l’oscar des Pygmées, il faut le dire. Au moins, il y aura quelques Pygmées qui viendront le voir."

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Et on mesure alors que Noé touchait quand même quelque chose de très humain jusqu'à "Irréversible" (inclus). Dans "Enter the void" on sent que les personnages sont des marionnettes utilisées dans le simple but de se taper une grosse expérimentation formelle ... J'espère qu'il va revenir à un cinéma plus près de l'humain maintenant, un cinéma qui n'a plus peur du réel, plus peur du dialogue même. J'aime beaucoup "Seul contre tous" et "Carne", je trouve la 2e partie d' "Irréversible" très belle (c'est quand même le seul film gâché par la scène qui le représente le plus et qui a construit sa réputation), j'aimerais qu'il revienne vers un cinéma de ce genre. Il va sur ses 50 berges tout de même.

Sinon on notera la citation de Kassovitz : "Toute société a les films qu'elle mérite". Ouaaais. Mec le plus prévisible au monde.