Pet Shop Boys /// Olympia
Des Pet Shop Boys je ne connaissais quasiment rien, juste quelques singles, je n'avais pas écouté leur avant dernier album et je ne savais même pas qu'ils en avaient sorti un cette année. J'étais là en brebis nouveau-né en gros mais curieux malgré tout.
Si le secret du film d'horreur réussi c'est du sang sur des seins, le secret du concert réussi, validé par Ginette Mathiot, c'est un morceau d'intro qui dépote. Ils jouent
Heart donc ça correspond évidemment à la définition. Le morceau pose les petits motifs de mise en scène Rubik's Cub / gueule d'Amiga d'abord minimaliste avant une explosion pop progressive et comme on est chez les Pet Shop Boys, on sait que ça sera de l'explosion calorique (mais bon, autant reprocher à un cassoulet de ne pas être une laitue). Explosion littérale quand, sur
It's a Sin, le mur de briques est en gravitation (note le goût pour le danseur qui se donne donne donne). Je ne connais (donc) pas le dernier album mais certains morceaux rendent bien:
Love etc, ou
All Over the World et son sample de Tchaikovsky (n'ayons peur de rien!).
Confirmation, sinon, que le générique de
Baywatch a tout piqué au clavier de
Suburbia, expérience du moment le plus pédé de ma vie quand les Pet Shop Boys (1 point) jouent
Go West (2 points) tandis qu'un danseur en lycra (3 points) se met tel Isabelle Severino à jouer du ruban (4 points, c'est gagné), interloquisme quand, pendant toute la première partie du concert, j'avais l'impression que c'était Peter Gabriel qui chantait (pas la voix, mais la gueule), heyyyisme lors de la reprise de Coldplay qui a fait prendre, je pense, 2 kilos à chacune des personnes présentes - en même temps je trouve que l'original (
Viva la vida truc) ressemble déjà à du Pet Shop Boys (j'ai d'abord pensé qu'ils reprenaient du Alyzée).
C'était très fun!